Blossom Wieedle

Mon Histoire...
Je ne sais trop par où commencer... Une histoire peut avoir tant de début et tant de fins... Voyons voir...

Tout à commencer avec la fleur. Pas n'importe laquelle. LA Fleur. Belle, sauvage, magnifique. Conscilliente, toujours là pour moi. Étrange, fascinante. Et profondément dangereuse. Oui, à coup sur tout à commencé avec la fleur.

Non. Toute vie commence par une mort diraient certains. Dans ce cas je doit commencer mon histoire par mon père. Il était minier. Il revenait souvent tard le soir, à l'heure ou la lune est déjà haut dans le ciel et où la température est la plus basse possible. Il travaillait dur, mais il souriait toujours. Je l'aimais. C'était mon père. Et je n'imaginais pas pouvoir le perdre. On ne perd pas quelqu'un de fort comme lui.

Mais ce que lui m'aurait dit c'est de commencer par le début. On commence toujours une histoire par le début. Bien, je commencerai donc mon histoire par Moi.

Je suis né une nuit froide. Oui, je sais, il y en a plein, surtout en Russie, là où on habitait avec mes parents. Mais de cette nuit là c'est tout ce dont je me souvient. Je sais qu'on ne peux pas se souvenir de ce qui se passe à cet âge, mais toute les nuit depuis, à mon anniversaire, il faisait un froid glacial. J'en conclue donc que je suis né un jour froid.

J'étais heureux quand j'étais petit. Bon, il n'y avait pas beaucoup d'enfant à côté de chez nous, mais la compagnie de mes parents me suffisait. Je m'amusait seul, cherchant des fées, des lutins et, le soir venu, je rentrait pour que l'on me lise une histoire. Je n'allait pas à l'école, mes parents m'apprenaient ce que je devait savoir. Mais ce genre de moment ne dure jamais. Un jour on doit retomber de son nuage. Et ce jour là la chute fait toujours mal. Très mal.


On était en décembre. Je m'en souvient parce que les glaces avaient pris le lac quelques jours auparavant et que je m'était amusé toute la journée à tenter de briser la surface totalement lisse et blanche. Ce jour là tout allait bien. La tempête arrive parfois sans s'annoncer... J'étais rentré assez tôt. Dès que j'ai franchis le seuil tout m'a parut différent. Il n'y avait pas un bruit. Pas un son. D'habitude à cette heure ci ma mère préparait le repas en attendant mon père. Là rien. Je me suis précipité dans le salon, terrifié par ce changement subit; Quand on est petit on est soit insouciant soit impressionnable. J'étais du deuxième bord. Je l'ai retrouvée en pleurs, recroquevillée dans un coin... Elle pleurait la mort de mon père...


Après cet épisode je me suis refermé sur moi même. Je ne parlais plus, je ne reflechissait plus. Je ne cherchait plus les fées au clair de lune ou les lutins dans le bois. Je n'avais plus d'histoire le soir dans mon lit. Mes journée je les passaient à marcher dans la forêt. C'était dangereux, je le savait. Depuis quelques années des gens disparaissaient dans cette foret. Mais je n'en avait que faire. J'avais besoin d'être seul, de passer ma tristesse sur la neige, de marcher, d'oublier. Quand on est blessé, il existe quatre portes. Le sommeil, l'oublie, la folie et la mort. J'avais choisi la deuxième.

C'est au cours d'une de ces nombreuses balades que je suis tombé dessus, un peu par hasard je l'avoue. Une fleur qui, vaillamment, se battait contre la neige et le froid pour pointer ses pétales à la lueur du soleil. C'est fou ce que la fragilité de quelques chose peut vous détourner du reste. J''ai écarté la neige autour d'elle, qu'elle puisse mieux respirer. Le lendemain je suis revenu.


A mesure que le temps passait, l'oubli fonctionnait. J'allais mieux. Vraiment. J'étais toujours aussi fermé, mais plus par timidité que par autre chose. Et j'allais voir ma fleur. Elle était spéciale, magique. Elle symbolisait pour moi tout ces mythes que j'avais passé ma vie à chasser. Elle n'était toujours pas morte, pointant toujours sa tige vers le soleil. Et ce malgré le temps qui passait. Et ainsi tout les soir je venait pour la voir.

Je m'étais ouvert, j'avais retrouvé des activités "normales". Lorsque j'étais chez moi j'aidais ma mère du mieux que je le pouvais. Quand le soir venait, j'allais retrouver ma fleur, mon Edelweiss puis je rentrait pour dormir. Je dessinais aussi. Beaucoup. C'était devenu une passion. J'avais commencé en dessinant ma Fleur dans la neige, puis de tête au charbon de bois, un peu partout. J'avais travaillé un peu, dans les mines (A croire que c'était de famille) histoire de me payer du matériel. Et depuis je dessinais tout. Les plantes, les gens, les paysages, les maisons... Tout était sujet à être immortalisé sur une feuille. Je m'améliorais, de jour en jour, et il m'arrivait parfois d'avoir des commandes et d'être payé pour dessiner. Je fait des portraits, des plans, des paysages, des illustrations... J'étais de retour sur mon nuages. Différents mais nuage quand même... Et comme la première fois tout c'est arrêté brusquement...

Si la première chute fut la perte de mon père, la seconde fut l'écroulement de mon monde. Vous qui connaissez l'histoire du Cube, vous vous doutez surement déjà de ce qui va se passer dans cette histoire.

En effet, ma Fleur était une Innocence. Et bien entendu qui dit Innocence dit Akuma.
Ce jour là j'étais monté dans un arbre pour dessiner des oiseaux. Au dessus de mon Edelweiss. J'aimais cet endroit. Les couleurs y étaient plus brillantes, les traits plus fins, les sujets plus nombreux et plus beaux.

C'ets le comportement des oiseaux qui m'indiqua que je n'étais plus seul. Quand un volatile prend la fuite sans raison apparente, c'est qu'il y a anguille sous roche. Quelques minutes plus tard deux silhouettes entraient dans la clairières. Une femme et un gamin. Apparemment humain. Mais en fait non.
Quand je les ai vu approcher de ma Fleur je suis descendu. Ils m'ont à peine regarder et ont continué à s'approcher, avec la visible intention de s'en emparer. Je ne suis pas robuste, mais j'aurai put les avoirs. S'ils avaient été humains. Le premier coup est partit si vite que je ne l'ai pas vu arriver. Je me suis retrouvé à moitié assommé, adossé à un arbre, du sang coulant sur mon front. Deux monstres en face de moi. A côté d'eux ma Fleur semblait plus fragile encore. La peur me saisit. Pourquoi? Je ne savais pas. Mais il est normal d'avoir peur face à deux monstres hauts de deux à trois mètres et apparemment pas commodes. Non?


Encore une fois, tout est arrivé trop vite. Vous vous doutez que je ne suis pas mort, il n'y aurait alors eut personne pour vous raconter cette histoire. Car qui dit Innocence dis Akuma. Mais qui dit Akuma dit Exorciste. Elle est arrivé aussi vite qu'elle est repartie. A peine le temps d'un clignement d'œil, elle était là. Un autre et les monstres étaient détruits, encore un et plus personne ne se tenait devant moi. Trop rapide pour que mon cerveau analyse tout ça. J'ai sombré dans l'inconscience.


En me réveillant je trouvait à côté de moi ma Fleur, coupée, et une lettre m'expliquant ce qu'était les exorcistes, la Congregation, où je devait me rendre et ce qu'était ma Fleur. J'ai essayé de rentrer chez moi, mais je me suis vite apperçut que si village il y avait eu, village il n'y avait plus. La fumée s'élevant dans le ciel quand je m'étais reveillée ne devait pas être due au hasard et le blizard s'étant levé assez vite, les ruines de nos maisons avaient dut être assez vites ensevelies.

La suite de l'histoire n'est pas si intéressante. J'ai rejoins la Congregation et effectuée divers missions pour celle-ci. La suite... Reste à écrire.