Le prince du Sahara ~ Maréchal Fenyang [Terminée]

Rondoudou en Pyjama Age : 30 Messages : 95

► Histoire ~

18XX…

En afrique occidentale, Français et Britanniques se livrèrent constamment batailles, dans l’optique de remporter les terres qu’ils nommèrent Côte d’Ivoire, et Côte de l’or ; terres très fertiles. Les conséquences étaient sans merci, et bien entendus, des morts, il y en avait en masse. Ces trépassés d’ailleurs, ne relevaient que des individualités des populations régionales, qu’on prenait comme leurres et boucliers. Les nègres étaient facilement influençables. Surtout les rois de ces derniers. Ceux-ci, admiratifs devant les présents que leur offraient les européens, s’évertuaient à leur donner en retour, des captifs de guerres tribales, ou des sujets récalcitrants. Quelles ne furent pas les joies des différents camps occidentaux, qui pouvaient s’assurer la continuité de la bataille pour la conquête de plusieurs terres alléchantes, et des reventes aux marchands américains, dans l’optique de se ravitailler en armes, et en alcools. Et si en tous points, les étrangers gagnaient, les noirs en retour souffraient énormément. Entre l’esclavage, les guerres, et les maladies tropicales, il y avait de quoi s’émouvoir, et rager énormément. Les résistances s’effectuèrent dans des royaumes, où la principauté était plus censée. Mais faut bien avouer qu’à chaque fois, l’image la plus récurrente était l’essuyage d’un échec conséquent, et l’inclinaison d’une monarchie. Certaines disparitions s’avéraient graves, et même complètes ; c'est-à-dire, autant au niveau physique qu’au niveau historique. D’autres étaient moins brusques, mais toujours est-il que personne n’y en réchappait vraiment. Cette ère, était complètement cauchemardesque. Car elle relevait bien là, d’un règne indéniable et infernal qu’à jamais l’histoire ne pourrait effacer.

C’est pourtant dans cette période sanguinaire, et par une journée très chaude que naquit le petit Salem. Et, ce petit garnement n’avait pas trouvé meilleur temps, pour vouloir s’extirper des entrailles de sa mère qu’à l’heure du déjeuner. Aussi baroque que cela puisse paraitre, alors qu’on se trouvait dans un temps qui ne le permettait en aucune façon, Salem était issu de l’union d’un couple interracial. Son père était un homme au teint légèrement métissé. Mais, ce genre de personnes était encore considéré comme étant des gens de couleurs, des gens inférieurs. Paradoxalement au statut social qu’on pouvait lui coller irrémédiablement dans autres contrées que celles de l’Afrique, Monsieur Fenyang de son nom de famille, avait été fils de roi, qu’on avait bien voulut envoyer en France, pour parfaire une éducation permettant le lien entre les peuples locaux, et les européens. Une sorte de traducteur fiable, puisque son père, le roi des Bodingué, était vendeur d’esclaves auprès des américains qui s’hasardaient parfois à accoster des régions que même les portugais avaient délaissées auparavant. Comme par héritage malheureux, Richard Fenyang de son nom occidentalisé, était lui aussi un vendeur d’esclaves. Un pion des hautes instances communautaires. Il était non seulement en étroite collaboration avec les occidentaux, mais aussi avec des anciens esclaves noirs, qu’il avait affranchis, et qui devenaient comme par fanatisation, ses humbles serviteurs. Ces derniers ayant tout perdus, n’avaient pas de scrupules à capturer des nègres par ci et par là, dans le but de les enfermer dans les maisons d’esclaves, avant quelconque transaction. Un monde bien maitrisé et ficelé. Sa femme, elle, était une blanche, comme on aimait les appeler en Afrique. De Castille Marine était tombée sous le charme de Richard, lors de son apprentissage en Europe. Le coup de foudre fut réciproque, et les fiançailles rapidement organisés, sans aucune permission. Autant dire que personne n’aurait été en faveur de cette union. Toute aussi hautaine quoiqu'un brin gentille, Marine avait quand même daignée suivre son amant en Afrique dans l’optique de vivre un moment avec lui. Mais très tôt, les réalités des conditions de vie du continent l’accablèrent. La chaleur, les moustiques, la foule de nègres. La routine pour ainsi dire. Ce qui l’avait pourtant empêchée de rentrer chez en France, était sa grossesse qu’elle ne voulait interrompre, et les risques d’un voyage maritime dans cet état. L’accouchement était donc prévu dans les sources d’origines. Une grande joie pour le père, qui fructifiait même ses affaires. Le couple ne pouvait finalement pas mieux se porter. Et puis, suite à l’avenue de l’enfant, trois à quatre passèrent prestement. Dame Fenyang s’était finalement habituée à l’Afrique, et rentrer n’était plus vraiment dans sa visée des choses. Elle échangeait de rares lettres avec sa famille, mais c’était tout. Il n’y avait plus que deux seuls hommes dans sa vie : Son mari, et son fils.

Salem, c’est le petit garçon qui vécut dans l’insouciance, quoiqu’initié à l’éducation et au catholicisme par le biais d’une mère stricte qui aimait tout de même son petit bout. D’ailleurs, celle-ci prenait le soin de l’éloigner de la vente intensive des esclaves. Sans doute n’était-il pas encore assez mur pour encaisser ces dures réalités. Son père n’était jamais là, où presque. Il avait l’habitude de gâter son enfant d’un tas de choses, et lui apprenait même à monter à cheval lors de ses temps libres, dans une très grande propriété délimitée par des murs d’argiles. Assez grande pour que le petit ne s’y perde, et ne s’y ennuie jamais. D’ailleurs, c’était lui qui confectionna à son fils, sa flute dorée que ce dernier ne cessait de jouer inlassablement. Une belle petite vie Africaine en somme. Un bon soir pourtant, et après avoir déjoué l’attention de ses surveillants, Salem s’aventura vers la chambre de ses parents. Son père était revenu de travail, et il l’avait entendu de la bouche de sa mère, qui donnait des instructions aux femmes de la cuisine. Au moment où il allait entrer à l’improviste, le petit enfant de 10 ans entendit une voix assez inquiétante, railleuse et caquetante ; pendant que son père balbutiait des excuses sur des soi-disant « âmes » à fournir. Sa curiosité le poussa à bout, et il s’hasarda à regarder par l’entrebâillement de la porte. Un haut de forme grotesque, un parapluie laid, et un sourire des plus effrayants… Et sa peau… Grise…

Pour la première fois de sa vie, et sans vraiment s’en rendre véritablement compte, Salem voyait le comte millénaire…

La suite se passa très rapidement, puisqu’effrayé, l’héritier des Fenyang s’attela à quitter le couloir dans le silence le plus total, et décampa dans sa chambre, tout de suite après. Surtout parce qu’il avait peur de la réaction de son père, et du gars ressemblant aux génies dans les histoires que ses surveillants nègres, lui contaient parfois. Une soirée qu’il ne raconta à personne.

Cinq bonnes années finirent par s’écouler depuis cet incident mineur. Le petit garçon insouciant qu’on connaissait de lui, était devenu un jeune homme élégant, sagace, et complètement pondéré. Il avait finalement été initié à la pratique de l’esclavage par un paternel de moins en moins attentionné, mais plutôt attiré par l’appât du gain. Et si cette pratique lui faisait énormément plaisir, pour Salem, c’était toute autre chose, puisqu’il gerba entièrement lors de sa première visite dans une maison d’esclaves. Il ne trouvait pas normal de voir de voir ses semblables entassés, et enchainés dans une cellule restreinte, alors que lui-même jouissait d’une liberté pleine et quasi-satisfaite. Pour lui, c’était complètement inhumain, voir paradoxale aux affirmations que pouvaient lui faire comprendre la sainte Bible. D’ailleurs, son père de mauvais poil un jour, le lui avait complètement confisqué, au grand désarroi d’une mère qui n’avait même plus le monopole des décisions en maisonnée. Les disputes devenaient fréquentes entre le couple. La rupture semblait un poil imminente pour une femme désespérée qui voulait emporter son enfant avec elle en Europe. Celle-ci un jour pourtant, finit par mourir dans des circonstances assez mystérieuses. Mystère qui rongeait son fils, puisque ses obsèques furent presque expédiés par un mari, qui semblait-il, ne ressentait aucune once de chagrin, alors que ses serviteurs et Alheïri sombraient dans des pleurs. Et plus les jours passaient, et plus il commençait à détester son père au point de déserter la maison familiale. Son évasion dans les environs de leur logement se faisait coutumière, et il n’avait aucun risque de se faire attraper en tant que captif, vu que les esclavagistes le connaissait presque tous ici. Le seul danger notable relevait de la faune assez dangereuse d’après les dires. Un fait qu’il ignorait totalement, par dépit ou peut être par colère. Avec sa flûte, lui se sentait en sécurité et s’évadait lorsqu’il en jouait. Ses airs ravissaient parfois certains volatiles qui se posaient gracieusement sur ses épaules. Et ainsi allait son train-train quotidien. Jusqu’au jour, où il fit une rencontre bouleversante. Une rencontre qui allait chambouler le cours de son existence monotone.

Alors qu’il voulait se rendre comme d’habitude, dans les profondeurs de la jungle tropicale, Salem aperçut une silhouette discrète. Il ne s’arrêta pas pour autant de marcher, puisqu’il cru à l’arrivée d’un esclavagiste qui avait du rentrer bredouille de la chasse à l’homme. En même temps, chercher à capturer des nègres seul, n’était pas vraiment option à perpétrer, aussi se moqua t-il intérieurement de l’homme. Dieu ne dormait pas, comme sa mère le lui disait souvent. Alors qu’il se rapprochait de l’individu, son expression tantôt moqueuse, se transforma en un amalgame de méfiance, et d’interrogation. C’était qui gars ? Aux premiers abords, il ne ressemblait à personne dans le coin, et ses vêtements tous noirs bordés de rayures dorées, lui donnait une apparence vraiment attirante. Son air un peu vieillot et son sourire soudain rassurèrent un tant soit peu Salem. Il lui rendit son sourire un peu sans le savoir, avant de rester figé, lorsqu’il vit une lueur verdâtre briller de la poche du monsieur. Il s’agissait en fait de la réaction d’une innocence que l’exorciste avait sur lui. L’héritier des Fenyang commença à prendre un peu peur, puisqu’il était encore un ignorant de ces phénomènes. Mais encore une fois, il fut rapidement rassuré par la prestance de l’adulte qui s’approcha de lui calmement, avant de poser une main sur son épaule :

C’était sa première rencontre avec le dénommé Kevin Yeegar.

La suite se fit assez naturellement, puisqu’ils s’isolèrent dans la forêt pour parler de tout et de rien. Et durant leur causerie, Alheïri lui raconta toute sa vie, sans omettre aucun détail. D’ailleurs, Kevin lui assura lui aussi qu’il était contre l’esclavage. Et la sympathie ne fut qu’effective. Au moment où l’exorciste comptait lui raconter certaines choses concernant sa venue en Afrique, une explosion sourde se fit entendre dans le fin fond de la forêt. Deux mecs encapuchonnés (Les traqueurs de l’époque) sortirent de nulle part, et prononcèrent le mot « Akuma » à l’unisson. Automatiquement, Kevin se leva et commença à caresser la tête de Salem en lui demandant de rester bien sage dans le coin. Et puis, il finit par suivre les deux autres personnes qui avaient observés le petit Salem de manière dubitative. Lorsque le maréchal argumenta qu’il s’agissait « d’un nouvel exorciste » le protagoniste commença à se gratter la tête, perdu par des choses qu’il ne comprenait pas du tout, tandis que les compagnons du vieux lui adressèrent des sourires amicaux. Perplexe, mais complètement curieux, Salem en les regardant s’enfoncer dans la forêt, prit la résolution de faire de même. Chose qu’il exécuta rapidement, lorsqu’il les vit courir au loin. Rapide, mais surtout agile, Salem n’eut aucun mal à les rattraper en conservant une certaine distance. Et, le parcours déboucha sur une sorte de clairière où les flammes se faisaient denses, en rongeant quelques cases traditionnelles. Salem vit ensuite Kevin sortir une chaine de ses cols, alors qu’elle commença à se mouvoir toute seule. La peur le gagna automatiquement, et il tomba même sur son postérieur. Là n’était pourtant pas le plus effrayant. La suite était cauchemardesque. Voir des boules flottantes hérissées de plusieurs sortes de canons, et laides de par leurs visages zombiesques, c’était la totale. Cette vue fut susceptible d’arracher un cri d’effroi au jeune Alheïri qui n’en demanda pas plus pour prendre la poudre d’escampette, loin du lieu embrasé telle une fournaise. Il continuait de courir sur un sentier qui donnait sur la côte où son logis se situait, quand l’impact d’un tir près de lui, le fit valser violemment contre le tronc d’un arbre. Perdu, blessé et désemparé, Salem commençait à débiter de chaudes larmes, en percevant une chose s’approcher depuis la voute céleste. Quand sa vue fut plus ou moins claire, il resta sans voix, les joues baignées par un écoulement larmoyant qui s’avérait perpétuel. Une des boules dégueulasses s’approchait de lui, dans un bruit mécaniquement abominable. Au moment où celle-ci braqua un de ses canons vers l’adolescent qui ne savait plus quoi faire, et qui n’avait plus aucune voix pour crier à l’aide, survint alors une longue chaine qui transperça commodément le monstre. Une explosion, une aura blanche qui transcenda le ciel bleuté, le trou noir…

Un peu plus tard, Salem se réveilla en douceur, et vit trois têtes floutées au dessus de lui. La nuit était presque tombée. Il reconnut la chevelure grisonnante de l’un d’eux, et essaya de redresser son torse, ce qui se fit avec l’aide d’un traqueur. Puis, quand les esprits eurent repris leurs places, l’exorciste lui expliqua tout de manière brève, en s’évertuant à détailler certains points entre la guerre sainte qui opposait exorcistes contre un certain « comte Millénaire ». Avec ce qu’il avait vécu, l’histoire que le maréchal lui racontait, passa facilement comme une vérité absolue. L’événement en questions, eut l’art de lui rappeler ce qu’il avait vu dans la chambre de son père. D’ailleurs, en se remémorant du fait que son père devait l’attendre, Salem voulut prendre congé de l’exorciste, et de ses compagnons. Yeegar s’empressa de se lever à son tour, lorsque l’adolescent avait perpétré le geste avant lui. Il lui confia expressément qu’il aussi voulait voir le leadeur des Fenyang à propos d’un sujet délicat. En haussant les épaules, et sans vouloir le savoir, Alheï’ frotta ses yeux de lassitude, et emboita le pas, de sorte à servir de guide jusqu’à sa demeure. La marche fut un brin harassante, et complètement silencieuse. Finalement, ils arrivèrent au camp à la tombée de la nuit. Devant un très grand portail, le petit africain tapa à la porte une fois. Puis une deuxième fois. Puis une troisième. Pas de réponses. Il grogna, et donna un bon coup de pied à la petite porte encastrée dans le portail, et celle-ci s’ouvrit dans un grincement sinistre. Il soupira, passa la porte, et se figea avant de voir un spectacle réellement affligeant. La cerise sur le gâteau : Tous les corps sans vies des esclaves de son père, parsemaient le jardin. Alertés, les deux traqueurs se ruèrent vers quelques uns, tandis qu’une main chaleureuse du maréchal venait réconforter l’enfant abasourdi. Après s’être penchés vers deux trois corps, ils firent signe à Yeegar, qu’ils étaient bien six pieds sous terre, et qu'il n’y avait plus rien à faire. Lorsqu’un d’eux parla du « virus d’un akuma », le cœur de Salem fit un bond, et ses larmes commençaient à s’écouler lentement. Tous entendirent soudainement une voix lointaine. Une silhouette se dessinait petit à petit, et le petit africain la reconnut avant de se ruer vers elle. Son père s’arrêta brusquement dans la pénombre, et forma un sourire inhabituel. Sourire qui stoppa net l’enfant qui eut un mauvais pressentiment. Richard somma à Alheïri d’avancer, chose que ce dernier hésita à faire. Il fit un pas en avant, puis chuta dans les herbes. Son père s’approchait lentement, toujours sous les yeux de l’exorciste, et des traqueurs, quand survint la voix du maréchal qui lui ordonna de fuir. Ses jambes ne lui obéissaient plus. Une mutation s’effectua. Quelque chose de gigantesque lui fit de l’ombre déjà qu’on était tard. Un être difforme dans un cliquetis sonore, faisait face à Alheïri, et commença à lui parler mélancoliquement. Il comprit alors que son père était lui aussi, un de ses monstres qu’on nommait « akuma ». Mais alors que la confusion assaillit son esprit, son père ou plutôt l’akuma, braqua une arme vers sa personne en criant plusieurs fois le mot « amour ». Le maréchal était trop loin, les traqueurs impuissants. Ces deux derniers crièrent à Alheïri de fuir. Mais, il était dénué de forces à ce moment précis. Ses larmes embrumaient ses mirettes. Cette fois… C’était bel et bien la fin. Il ferma ses yeux, serra la flûte dorée qu’il avait en main, et porta ses dernières pensées à sa mère, et à la bible qu’elle chérissait. Quelque chose venait vers lui. Un halo doré l’enveloppa soudain, une douce chaleur s’empara de tout son être. Etait-ce sa mort ? Le paradis ? Il sentit sa flute devenir plus longue, plus massive. Ses yeux se rouvraient dans une lenteur calculée. Une arme brillait de milles feux dans ses mains. Sans avoir eu le temps de la contempler sous toute sa couture, elle fendit toute seule sur l’akuma, emportant un Salem à sa suite. Une transpercée. Un cri enroué. Une âme qui montait au ciel. Sans doute celle de sa mère, suite à l’erreur d’un père imprévoyant. Le mal était éradiqué. L’arme qui était suspendue en pointant ses trois piques vers le ciel, tomba sur le gazon avec son propriétaire pour finir. Elle s’arrêta de briller, et redevint un simple trident doré. Le nouvel exorciste encore sous le choc, continuait de pleurer en regardant la noirceur du ciel. Jusqu’à ce que le rejoignent les trois autres personnes. En quelques temps seulement, il venait de perdre toute sa famille d’origine. Mais sans doute avait-il gagné d’autres compagnons, quand il sentit l'un des traqueurs le prendre dans ses bras. Encore une fois, ce fut le trou noir…

Deux jours après, Salem lors d’une belle matinée, se recueillait devant des tombes en sables. Celles de ses parents. Derrière lui, se tenaient les trois autres membres de la fameuse congrégation de l’ombre. Des flammes crépitaient un peu plus loin. Avec l’aide de ses nouveaux supports, il avait choisi de bruler l’endroit où il avait toujours vécu. Après l’affaire qui relevait du mysticisme, certains esclavagistes avaient désertés le camp. C’était signe qu’ils ne reviendraient pas ici avant longtemps. Il se releva, effectua un signe de croix, et finit par suivre le maréchal et ses acolytes sous de nouvelles horizons. Les missions s’effectuèrent un peu partout en Afrique. Et pendant 3 ans, Salem suivit un entrainement rigoureux de la part du maréchal, pour pouvoir réussir à maitriser son arme divine.

A 18 ans, le résultat était plus que satisfaisant, et il devenait homme aguerri. C’était enfin l’heure de rentrer au Quartier Général. Un pincement au cœur se fit ressentir lorsqu’il remontait le canal de Suez avec un navire, observant mélancoliquement les côtes maghrébines. Le comte se servait aussi des chagrins d’esclaves pour accroître le nombre d’akumas. Une réalité bien poignante qui taraudait malencontreusement le protagoniste. Sa première entrée à la congrégation de l’ombre se fit dans une ambiance incroyablement festive. Les cinq grands maréchaux lui attribuèrent le surnom de « Prince du Sahara » Une deuxième famille naissait dans son cœur, pour son plus grand bonheur, lui qui n’avait plus personne biologiquement. Des amis, il s’en fit, surtout du côté scientifique, où la lutte contre l’esclavagisme s’avérait être un mot d’ordre. Suite à son arrivée, les missions en solitaire lui étaient rapidement assignées, et son uniforme parmi la masse humaine, lui sauvait souvent la mise ; quand bien même sa peau fût sujette à de nombreuses discriminations, dans les différentes contrées qu’il visitait en quête d’une innocence. Sa mentalité changeait, son innocence avec, et ses prouesses devenaient notables. Quinze années plus tard, l’on lui assigna suite à de loyaux services, et la synchronisation dépassant largement les 100 %, le grade supérieur. Celui de maréchal à 30 ans…

Et de nos jours, soit 7 ans après sa montée en grade, Salem était considéré comme l’un des plus vieux exorcistes, après avoir servi le Vatican pendant à peu près 20 ans. Pour lui, l’avenir promettait…

Modo - Féline Sadique Age : 30 Messages : 83

Bienvenue ^^
Euh... D'après ce qui avait été dis, il y aura cinq maréchaux au total donc... Mon cher, si tu es accepté comme Maréchal (le contraire m'étonnerait vu ton début de fiche ^^") tu seras le dernier de la petite troupe.

(je demande tout de même confirmation à mes collègues, s'il vous plait ^^")

Bienvenue parmi nous Wink

Tout d'abord, bon courage pour ta fiche =)
Ensuite, concernant les Maréchaux, il reste une place effectivement et j'avoue que l'âge et le mental de ton perso correspondent assez à ce que nous recherchons comme dernier membre =) (D'ailleurs coïncidence ou... ?)

Personnellement, et après avoir lu ce que j'ai lu, je ne pense pas qu'il y ait de problème. Mais je ne suis pas la seule à décider Wink

. L'avis du dernier Maréchal est primordial.

Voilà =)

A priori c'est bon pour moi aussi. J'attends de voir la suite mais je doute que ce soit problematique vu le debut.

Rondoudou en Pyjama Age : 30 Messages : 95

Merci à tous, pour les bienvenues. x) J'pense bien que j'aurais fini l'histoire demain soir, ou au plus tard le mercredi prochain. =)

Rusty O'Connor a écrit:

Avec un membre qui prétentieux par rapport à son..

Ru-chan > Tu m'excuseras pour l'image de prétentieux que j'émane. J'avais juste voulu rigoler un peu, et essayer de faire dans l'original, mais apparemment, ça m'as raté. ^^

Rondoudou en Pyjama Age : 30 Messages : 95

Ru"-chan > Méprise de ma part, j'ai pris ton message aux mots, en espérant que tu me pardonnes. *-*

Sinon j'ai fini ma fiche, avec un petit retard, certes, mais c'est fini. o/

J'ai utilisé le perso de Yeegar comme étant mon mentor. J'espère que cela ne gêneras pas trop.

Sinon heu... j'arrête de trop parler... x')

Bonne lecture. ♥

Pour la date, Rusty a tout dit =)
Sinon, quelques fautes d'orthographe par ci par là à éviter à l'avenir et un "5" à corriger (Et oui, nous sommes 5 Maréchaux en tout toi y compris Wink

)

Avant de valider tout ça, je vais attendre que Rusty donne son avis. Après tout, tu es un Maréchal =).
Pendant ce temps, tu peux te relire et corriger les quelques fautes Wink

J'attends que tu fasses ce que Swan a dit pour faire une deuxième lecture alors. (:

Rondoudou en Pyjama Age : 30 Messages : 95

C'est fait. x)

Pour ma part c'est impeccable Wink

!
Je laisse donc Rusty te valider s'il veut lire à son tour Wink

!

valide

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