La douleur est mienne.....souffre pour mon extase..

Qui suis-je ? Intéressante question qui mérite réflexion. Je suis une humaine, du moins il me semble bien que je sois Noah. Physiquement je suis humaine car mon esprit a depuis longtemps oublié ce que signifie être « humain ». Très instructif n’est-ce pas ? Pardon ? Ah, une description détaillée ? Je ne suis pas transparente il me semble mais puisque vous insistez.

Je suis de taille normale, de constitution normale, un visage normal si on oublie cette marque sur mon front et le reste c’est privé. Comment ça je ne suis pas assez précise ? Ce que vous pouvez être pointilleux. Vous avez un mètre ? Une balance ? Un psychologue, quoique, celui-ci finirait par se suicider donc pas de psychologue. Ça va j’ai compris. Je mesure quelque chose comme 1m67 et je dois peser dans les 60 kg je pense et non mon médecin ne pourrait pas vous confirmer mes dires, il n’a pas eu le temps de tout noter sur sa feuille quand je l’ai vu, mais je peux toujours le déterrer si vous insistez. Non ? Parfait. Je chausse du 40 et c’est bien suffisant pour vous botter le derrière si vous continuer à me casser les pieds.

Enfin, voyons voir, mes cheveux sont de la même couleur de mes yeux : rose. Ils sont très long et je ne les attache jamais, c’est très mauvais pour eux, ça les abîme. Quoi mes yeux ? Bien sûr que si j’ai une pupille, vous êtes aveugle ? D’accord elles sont très petites mais j’en ais. Ah…hypnotiques ? Vous me flattez, je vais les masquer si vous continuez. Je ne sais pas de qui je les tiens, cela fait depuis belle lurette que j’ai oublié à quoi ressemblaient mes géniteurs, cela dit, j’entends régulièrement les gens me dire qu’ils sont étranges à cause de mes minuscules pupilles tout en étant hypnotiques comme vous venez de me le dire.

Mon physique ne se limite pas à ça. Je suis une femme, des pieds à la tête en passant par une belle poitrine (bonnet D) dont je suis plutôt fière bien que la séduction ne soit pas ma tasse de thé. Mes courbes sont tout ce qu’il y a de plus féminin sans tomber dans l’excès. Je m’entretiens correctement que ce soit par des exercices d’assouplissement, de combat ou une alimentation saine. D’ailleurs, ça ne serait pas trop mal que le comte commence un petit régime, quoique, pour rester en l’air il a besoin de sa bedaine, pour flotter.

D’autres questions ? Mes vêtements ? Féminins, des robes la plupart du temps, noires et mauves, parfois blanches. Il m’arrive de porter des pantalons noirs avec un simple débardeur ou un pull. Ma tenue préférée reste cette robe noire sans manche, courte. Je porte le plus souvent des bottes, à talon s’il vous plait. Mes tenues varient en fonction de mes humeurs, de mon travail aussi, je me vois mal jouer les assassins en robe longue et talons aiguille, il faut savoir être réaliste quand même. Vous me verrez porter des lunettes de temps à autre histoire de me faire passer pour une humaine normale.

S’il y a bien un type de personnes que j’évite, c’est bien le psychologue, à moins que ce ne soit eux qui m’évitent. Que voulez vous, ils ne font pas long feu en ma présence, soit ils se mettent à baver dans mon décolleté soit ils se suicident quand ils tentent de me comprendre ou je les tue purement et simplement. Je vais donc essayer de vous dire moi-même qui je suis mais je ne me tiendrais pas pour responsable de déprime et autre choses de ce genre.

Mon plus grand trait de caractère, une addiction à la douleur, la souffrance. On peut dire que je suis en quelque sorte masochiste oui. J’aime particulièrement les sensations qui adviennent quand on se blesse, la douleur similaire à une intense décharge, ce courant électrique qui parcourt le corps sans oublier la chaleur du sang sur la peau. Ah oui, vraiment, un pur moment de délice. Vous l’aurez donc compris, il m’arrive de temps à autre de me blesser volontairement pour ressentir cet extase, ce moment de jouissance physique. Ce plaisir ne se limite pas à mon propre corps, j’aime par dessus tout voir les humains souffrir, leur infliger des blessures telles que leur visage se tort lorsqu’ils ressentent la douleur. Dans un sens, c’est un peu logique puisque je suis la Noah de la douleur.

Je vous rassure, ce n’est pas mon seul trait de caractère. Je suis aussi discrète, me fondre dans l’ombre pour mieux attaquer ma proie. Une assassin. La discrétion est un trait très important, savoir avancer sans bruit, jouer avec les ombres, se fondre dans la masse, se faire oublier pour mieux surprendre. Le seul soucis vient de mon addiction, j’ai tendance à faire durer le supplice alors qu’un pur assassin se contenterait d’éliminer rapidement sa cible. Je vous rassure, je suis quand même réfléchie et je ne fonce pas tête baissée dans le tas, c’est stupide, suicidaire et ça détruit tout le plaisir de domination de sa proie.

Donc nous avons dit, discrète, addict ou folle si vous voulez. La gentillesse ? Vous me faites marcher, je ne suis pas « gentille » du point de vue humain, non. J’ai entendu certains bruits sur mon compte comme quoi j’étais cruelle. Je veux bien l’admettre. On peut donc dire que ma cruauté va de paire avec ma folie, mon addiction à la douleur, qu’elle me pousse à tuer pour assouvir mes désirs, mes envies, mes fantasmes.

N’y a-t-il donc pas de place pour des sentiments plus chaleureux ? Ce genre de chose doit arriver quand on a connu l’amour et toutes ces niaiseries. Je n’en suis peut-être pas dépourvue mais en tout cas, je n’ai jamais trouvé de personnes que j’apprécie, peut-être que si mon chemin croise une personne aussi folle que moi….qui sait…..cette case est donc vide mais une chose est sûre, je doute fort de tomber amoureuse, c’est trop contraignant et je finirais surement par tuer cette personne pour mon propre plaisir. En fait, je doute de trouver une personne agréable à moins de tomber sur quelqu’un qui apprécie de souffrir. Bref….oubliez la chaleur.

La douleur. Rien que ce mot me fait frissonner d’extase. La Douleur est une conséquence de mon pouvoir, son résultat. Tout réside dans mon sang. Je ne saurais vous dire pourquoi, je ne le sais pas moi-même mais les choses étant ce qu’elles sont. J’utilise mon essence vitale de plusieurs manières, de trois façons pour être précise. Je la couple toujours avec mon arme, une paire de pieux en acier rehaussés de piques, se terminant par une chaine et un anneau. Cette arme je l'invoque par le sceau sur mon front, vous pensiez qu'il était là pour faire joli ? Et bien non, c'est pas très discret de se balader en ville avec une paire de pieux en main.

Un nom qui reflète bien l’attaque. C’est la plus simple mais qui nécessite que je sois blessée ce pourquoi vous me verrez souvent déjà blessée au cours d’un combat. Comment fonctionne t-elle ? Chaque blessure que je reçois équivaut à une douleur plus ou moins intense suivant la profondeur, la gravité, le lieu de la plaie. Mon sang imprègne mon arme que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, c’est le « pont » qui me relie à ma victime lorsque je la touche. Chaque blessure qu’elle reçoit est synonyme de douleur, comme tout être humain, se blesser fait mal. Rien d’étonnant pour le moment. Là où ça change, c’est qu’à chaque coup que ma victime reçoit, non seulement elle sentira sa douleur mais elle ressentira la mienne, la douleur que j’éprouve pour chaque blessure que j’ai. Je transmets ma douleur via mon sang et mon arme à ma victime, décuplant la sienne. Ce pouvoir ne fonctionne que sur les blessures présentent et suintantes, si jamais l’une d’elles se cicatrisent sur mon corps, la douleur disparaitra. En résumé, dès que je guéris, ma victime guérit aussi, si toutefois elle a eu la chance de survivre.

Cette attaque est une œuvre de sang, un piège mortel pour qui se retrouve coincé dans la forteresse. Là encore, j’ai besoin de me blesser pour activer cette attaque et une blessure assez conséquente car la réussite dépend de la quantité de sang versé. Mon sang se déploie autour de ma victime, comme une cage puis se referme sur elle, dissolvant les muscles et les os, je vous laisse imaginer ce qu’il reste au sol. Je ne peux déployer cette attaque que moyennant une grande quantité de sang et ma concentration doit être maximale. Pourquoi ? Et bien si je veux que ce soit parfait, que ma victime ne s’échappe pas, les ouvertures de la cage doivent être infiniment petites. Comme une cage, si vous voyez un barreau branlant ou une ouverture vous permettant de fuir, vous fuyez. Là c’est la même chose, si je ne suis pas assez concentrée et que je n’ai pas assez de sang, cette attaque se révélera bien moins efficace. Bon, bien sûr, il y a toujours des ouvertures, des possibilités d'éviter partiellement ou non la forteresse ainsi si vous vous débrouillez bien, il se peut que vous en ressortiez avec un membre en moins ou de simples brûlures..

Ma dernière attaque. Mon sang sert de portail pour cette attaque. Je plante l’un de mes pieux dans ma gorge, le torrent de sang qui s’écoule ouvre un portail afin que Pegase me rejoigne. Je cumule ainsi des attaques aériennes et mes attaques d’assassin. Les ailes de Pegase envoient des ondes de chocs ce qui a pour effet de déchiqueter les ennemis et de raser ce qu’il y a sur sa trajectoire. Sa rapidité me permet de placer des coups plus rapidement, plus profondément ce qui intensifie le sentiment de douleur de mes adversaires. Je couple toujours Bellerophon avec Cri d’agonie. Le résultat n’est autre qu’une scène de désolation et de carnage. Ah, elle est belle cette attaque mais elle cumule quelques points faibles non négligeables. Déjà, l’invocation me prend du temps, trop de temps. Mon pire ennemi est la vitesse. Que je sois en l’air ou en invocation, si mon adversaire est rapide, je n’aurais pas le temps de faire quoique ce soit ou en tout cas, il réussira à me mettre en difficulté. L’onde de choc ne touche que ce qu’il y a sur sa trajectoire et sur une distance de 10 mètres donc il suffit d’esquiver ou de se reculer à plus de 10 mètres. Ensuite, la quantité de sang déversée pour l’invocation m’affaiblit considérablement, je tombe toujours dans les pommes une fois l’attaque finit et si je fais trop durer le combat, c’est la mort qui m’attend. Je dois me reposer sur plusieurs semaines, me régénérer, guérir ce qui me rend vulnérable le temps de ma guérison.

En sommes je dois toujours me blesser, éprouver une douleur intense pour que tout fonctionne. Ma douleur est la clé

- Équipement : Je porte constamment sur moi des dagues et des étoiles de jet. Le tout est caché sous mes vêtements, à divers endroits de manière à pouvoir me défendre quelque soit la situation et la position.

- Ambitions : Faire connaitre la douleur aux humains, qu'ils ressentent au plus profond de leurs entrailles cette déferlante de sensation, voir le rictus de l'agonie sur leur visage, admirer leur sang couler le long de leur corps. Les exorcistes n'échappent pas à cette règle. Je veux pouvoir les tuer un a un, les torturer, sentir la mort les prendre après m'être délectée de la magnifique musique de l'agonie.

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