D.Gray-man Rebirth
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 Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]

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Goro Zumu
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Goro Zumu


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MessageSujet: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptySam 19 Mar - 21:03


  • Il en faut peu pour être heureux.


Un… Deux… Goro veut faire un jeu…

Une goutte de sueur sur son front ridé. Une goutte de peur qui le faisait tremblait. Il était blotti contre le mur, recroquevillé comme un chien battu. Des yeux profonds. Oh oui, mais quelle profondeur ! Je pouvais dans son regard me plonger dans un océan de malaise. Il était tétanisé par la peur, par l'horreur. Face à lui, il y avait ce monstre que j'étais. Par quoi était-il tant effrayé ? Par mon aspect squelettique ? Par mon visage décomposé ? Par mon rire satanique ? Par les blessures que je lui ai infligé ? Rien d'étonnant en tout cas, que de voir cet homme quémander la mort. Il était miteux et pitoyable à voir ici. Ses vêtements à moitié déchirés, ses bras couverts d'entailles et de sang coagulé. Il avait même une ou deux dents qui avaient sauté de ses gencives sous mes coups. À chaque pas que je faisais vers lui, le regard plongé dans le sien, il se recroquevillait toujours un peu plus sur lui-même, tel un esclave attendant sa punition. Dans ma main logeait une lame reflétant toute ma cruauté. Je marchais lentement, manifestant mon désir de retarder au plus loin l'heure de son jugement dernier. Lui d'une voix fluette, tremblante comme son genou, il demandait pitié. Il désirait la liberté, ou ordonnait de l'achever. Je ne pouvais que rire à de telles demandes. Croyait-il franchement que j'allais l'écouter ? Dans un sourire je continuai ma comptine, levant sur le côté mon bras et pointa le doigt pour lui montrer la sortie. Au bout de la ruelle malsaine irradiait le Soleil majestueux.

Trois… Quatre… Remonte vite dans ton cloître…

Je vis dans les yeux de l'homme cet lueur d'espoir en me voyant ainsi. Il pensait que j'étais clément, qu'enfin il serait libre et qu'après cette heure et demi de torture, il pourrait retourner à sa vie, banale et triste. Alors il se leva lentement, et voyant que je ne bougeais pas, il commença à partir en courant, gémissant de tristesse, de douleur et de peur. Il boitillait de sa jambe gauche, probablement à cause de l'entaille que l'on perçoit derrière son pantalon déchiré et le sang qui s'écoule là. Il s'éloignait doucement de moi, mais je me mis à rire et il sentit bien que je n'en avais pas terminé, car de peur il ralentit sa course. Mon bras, que je tendais toujours vers le bout de la ruelle, se plia vers le bas dans un doux bruit de craquement d'os sonore et j'ouvris ainsi mon manteau pour attraper de ma main libre une deuxième lame, en plus de celle que je possédais déjà. L'homme, horrifié par ce bruit de craquement, avait stoppé sa course et était paralysé par la peur. Il se retourna. Ses yeux telles deux billes embrumées s'écarquillèrent en se posant sur l'angle sinistre que formait mon bras. Et dans la douce lumière que posait telle une couverture le Soleil sur cette ville, je viens déchirer la soie par un sinistre rire clownesque, telle une hyène enragée, un fou enchainé.

HIHIHI !!! Cinq… Six… T'as l'air un peu surpris…

Paniqué, l'homme se remit à courir. Mais il était trop tard. Son destin se traçait dans l'air comme la lame que je venais de lancer traçait une trajectoire vers lui. Sa vie allait se déchirer comme la deuxième lame que je lançai déchirait l'air dans sa route. Son cri résonna dans les alentours tout autant que l'éclat de rire qui sortit d'entre mes lambeaux de peaux qui formaient ma bouche. Il était couché à terre, un poignard planté dans le mollet à la perfection, l'autre loin devant lui, qui n'avait qu'effleuré son oreille. Il gémissait de douleur, et je devais faire vite car je savais que ses cris allaient attirer la foule. Alors je coinça une cigarette entre mes dents jaunis. J'étais obligé de la mordre, cette cigarette, car mes lèvres inexistantes ne pouvaient la maintenir en place.

Mais j'y étais habitué ! Et je me suis juré qu'un jour je retrouverai la putain qui m'a fait ça, et son salaud qui m'a détruit le nez. Ils sauront ce qu'est la véritable souffrance lorsque de mes dents j'arracherai des lambeaux entiers de leur chair ensanglantée.

J'allumai alors ma cigarette et tira une bouffée de fumée dont la moitié s'échappa immédiatement d'entre les morceaux de peau qui retenaient ensemble mes deux mâchoires, et j'avançai vers le corps du vieillard qui rampait en crispant les doigts sur les pierres qui formaient la route. Quel magnifique spectacle ! Le son de sa voix souffrante sonnait à mes oreilles comme la plus douce des symphonies, j'en étais bercé ! La vue de ses blessures et de son sang me faisait tant sourire que je crus sentir ma peau se déchirer un peu plus encore sur mes joues.

Sept… Huit… Une douleur sans limite… Hihihi…

Je me mis accroupi à côté de sa tête qu'il levait difficilement, baignée de sang et de larmes. Il demandait encore et toujours pitié, mais cette fois c'était la mort qu'il voulait. Il avait enfin compris qu'il n'y avait aucune autre échappatoire, que la souffrance était son ultime épreuve et que dans tous les cas, il allait en ressortir perdant… Bien que la mort apparait comme douce après de telles tortures… et survivre laisserait de trop douloureuses séquelles dans l'âme, et le corps, pour réussir à vivre comme il se devait. Mais c'était ainsi que je punissais les gens… Je n'étais pas un simple tueur psychotique et névrosé, oh non ! Je choisissais minutieusement mes victimes. Lorsque j'arrive dans un lieu, j'étudie, caché, chaque personne que je croise, et sélectionne pour mes jeux celles qui ne méritent simplement pas de vivre : les truands, les bandits, mais aussi les dépressifs et les suicidaires, qui ne savent pas rire et profiter de la vie comme il se doit. Néanmoins parfois, j'aime tuer de bonnes personnes, car cela créait un plus fort traumatisme dans l'esprit d'une population.

Regarde ! Regarde ! dis-je à ma proie d'un ton enjoué dans ma voix rauque.
J'ai créé ce joujou spécialement pour toi… Enfin je vais le réutiliser après, bien sûr, mais tu seras le premier à l'essayer !
Tu es content hein ? Allez, dis que tu es content ! Dis-le moi… Dis-le… DIS-LE MOI !

Dans ma colère, je lui mis un violent coup de pied pour le faire tourner, et le malheureux se retrouva couché sur le dos, incapable de bouger. Ses yeux étaient à demi-clos tant sa douleur et sa peur étaient fortes. Dans un nouvel excès de couleur, je lui plaquai une lame dans la bouche et lui taillai les joues en un magnifique sourire. Au moins comme ça, il était content. Je m'assis alors sur son torse pour continuer mon monologue.

Alors come je disais, repris-je sans porter d'attention à ses plaintes,
j'ai taillé la lame de façon à ce qu'elle possède des dents, comme tu peux voir là. Comme ça, après que je l'ai plantée
dans ta grosse bedaine, je vais la retirer et les dents permettront à tes intestins de prendre l'air. Et le plus drôle,
c'est que tu vas rester vivant de longues secondes après, et tu pourras bien les voir ! HAHAHA !

Je le levai de force et le tins par la gorge en le plaquant contre un mur pour ne pas qu'il chute, étant donné que ses deux jambes étaient hors service. Je lisais dans le blanc de ses yeux la souffrance qu'il ressentait. C'est vrai, ça devait être horrible de savoir comment, des plus atroces façons, nous allions mourir. Enfin, j'étais heureux de voir qu'il était si enthousiaste à cette idée, car sinon il serait mort depuis quelques secondes.

Neuf… Dix… Viv'ment que ça finisse… HIHIHIHI !!!

Et tandis que je riais, ma lame s'enfonça dans la bedaine proéminente du vieillard et je sentais sa chair se fendre, ses boyaux se déchirer tandis que certains s'accrochaient aux dents du poignard. Lorsque je sortis la lame de son logis, l'intestin grêle suivit et je vis les yeux de l'homme s'écarquiller une dernière fois à la vue de ses propres tripes, avant de les fermer pour l'éternité.

Je jetai alors le corps au sol et récupérai tout le matériel que j'avais utilisé. Il fallait faire vite avant que de nouvelles proies débarquent et que je ne perde encore du temps à toutes les tuer. Cette ville n'était pas intéressante, mais les gens étaient si peureuses, si sensibles, s'en était délectable ! Je léchai mes "lèvres" tandis que je marchai vers la sortie de la ruelle, car quelques gouttes de sang, lors de la dernière agression, étaient venues se loger là. Il n'était pas d'un goût exquis, mais tout de même amplement satisfaisant. Mes pas résonnaient là où l'espoir du mort s'étaient envolé : vers une rue plus bondée et une compagnie plus chaleureuse. Mais arrivé au bout de la sombre ruelle où commençait à se répandre une odeur de sang et de boyaux frais, je stoppai net ma marche, frappé par une sorte de vision. J'avais vu un visage familier. Il venait de passer à quelques mètres de moi. Il créa en moi un excès de rage intense. Lorsque j'entrai dans la ruelle et tournai la tête, je crus sentir toutes les grenades de mon attirail exploser en moi. C'était elle. La femme qui hantait chacun de mes rêves. Celle que, chaque nuit, chaque jour, j'aperçois dans mon subconscient, attachée aux membres à quatre chevaux qui l'écartèlent, ou recevant dans le crâne une pluie de flèches, ou encore me suppliant d'arrêter de torturer son corps déjà ensanglanté.

Oui elle était là, enfin. Mais l'autre, où était-il ?
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Swan Daviel
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyDim 20 Mar - 14:30

*~ Be Enthusiastic ?~*



Le soleil resplendissait comme jamais il ne l’avait fait dans la ville qu’était Sydney. Les rues dîtes piétonnes étaient bondées et se mouvoir parmi la foule relevait du miracle. Quel changement brutal n’est-ce pas ? Quand j’y repense, il y a quelques jours, je me morfondais dans ma chambre en nourrissant l’espoir que de l’action allait venir rythmer ma vie bien trop monotone. Pour être servie, il faut croire que le Divin en avait eu marre de m’entendre le harceler.

Tout d’abord, j’avais rencontré mes chers collègues dans un endroit que je ne fréquentais que rarement. Moi qui ne supportais pas leur présence, j’avais pris sur moi-même et avais même trouvé tout cela très intéressant. Certes, je n’allais pas me lier d’amitié avec celui qui me parlait comme à une bleue, mais au moins, j’avais appris à les connaitre tous un peu plus… Puis dans la même journée, j’avais du récupérer un petit exorciste dont le pouvoir dépassait l’entendement. D’ailleurs, je ne m’étais pas privée de faire une demande pour l’avoir sous mon aile car il m’avait émue au point de me rendre inquiète. De plus, la peur qui le paralysait semblait étroitement liée aux scientifiques… Chose que je ne pouvais supporter depuis ma rencontre avec cette petite fille du nom de Chloé. Si ce garçon avait été torturé, je me devais de le protéger.

J’aurais bien profité d’un moment de répit afin de faire connaissance avec ce garçon qui se nommait Rusty mais à peine revenue de mon escapade qui m’avait valu la rencontre avec deux Noah, une mission me fut confiée. Ainsi je devais me rendre dans un pays qui se trouvait au de là de l’équateur afin de récupérer une Innocence… Une belle offre et pourtant, je pris la route le cœur lourd, la mauvaise humeur se faisant ressentir dans mes paroles.

Le voyage fut interminable… Et afin de rendre mon escapade encore plus insoutenable, la chaleur qui m’avait tant manquée avait eu pour conséquence de me rendre malade. Je me baladais donc en ville, les yeux cernés, une partie de ma tête souffrant d’un mal que l’on pouvait comparer à des coups frénétiques derrière les yeux. Portant ma main droite à ma tempe à chaque fois que cela devenait trop insupportable, je ne pouvais m’empêcher d’espérer que tout cela se termine et vite. Mais un mauvais pressentiment me disait le contraire… En effet, un frisson étrange me parcourut l’échine alors que je déambulais dans les rues bondées… Stoppant ma course sans me préoccuper de ceux qui m’entouraient, je basculais lentement ma tête pour analyser ce qui aurait pu produire cette sensation désagréable. Cependant, hormis le bonheur et la bonne humeur, je ne voyais pas grand-chose… Peut être que ces frissons étaient dus à mon état et non à la présence d’un quelconque ennemi.

Jugeant qu’il était alors temps de prendre les médicaments que l’on m’avait donnés, je pris le soin de choisir un café bien placé afin de me poser. Sans alerter les traqueurs qui me suivaient à la trace, mes pieds me portèrent alors dans ce coin tranquille où un gentilhomme m’accueillit comme n’importe quelle cliente en dépit de mon uniforme… Avec un sourire des plus commerciaux, il m’accompagna jusqu’à une table qui se situait contre la fenêtre… C’était parfait. D’ici, je pouvais tout voir, toute cette foule compact qui pouvait abriter les sbires du Comte. Mais l’envie de traquer et combattre n’était pas au rendez-vous… Le violent mal qui m’empêchait de poser mes iris sur un point lumineux me donnait l’impression d’être un être faible atteint de photophobie.

Ce n’est qu’après avoir avalé avec difficultés ce qui devait me remettre sur pieds que je mis ma tête entre mes bras posés sur la table… Si j’avais eu la conscience tranquille, j’aurais sûrement vendu mon âme à Morphée… Malheureusement, le risque d’une attaque soudaine été élevé… Bien trop pour pouvoir se permet quelques minutes de repos à la vue de tous.

Pourtant, en dépit des coups incessants, mes yeux commencèrent à se fermer… Je demandais une minute… Juste une minute de répit afin d’être en forme… Oui, après ce repos, tout irait bien… Après ce repos, récupérer l'innocence serait une chose facile...

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Alheïri S. Fenyang
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyDim 20 Mar - 19:49

    Sa grosse poitrine dénudée, ballotait encore monstrueusement, ponctuée par sa respiration qui se voulait complètement saccadée. De petites gouttelettes ornaient les commissures de ses prunelles brunes, tandis qu’une fine couche de salive sortait de sa bouche entrouverte. Une légère couverture de coloration rouge bordeaux, camouflait son bas ventre jusqu’à la naissance de ses cuisses plantureuses qui se prélassaient et s’entremêlaient gracieusement tout le long de l’immense lit. Son épaisse chevelure blonde ressemblait plus à un capharnaüm qu’autres choses et ses quelques mèches, venaient parfois à chatouiller toute la surface de son dos. Jamais un homme ne l’avait autant comblée. Malgré une certaine fatigue qui l’assaillait suite à un effort physique grandiose et dont elle n’avait plus l’habitude, l’aristocrate observait son amant avec un certain élan de tendresse. Pleinement satisfaite par tout ce qu’il lui avait procuré durant ses trois dernières heures, alors qu’ils ne s’étaient rencontrés que la veille, elle avait cependant un triste sentiment qui assaillait son pauvre cœur. Cet homme, elle ne le reverrait absolument plus. Elle le pensait, elle le savait même. L’intuition féminine ne trompait pas. Mais elle ne pouvait strictement rien faire. A la fois contente et consternée, elle le regardait là, entrain de se revêtir prestement, comme s’il ne s’était rien passé entre eux deux. Le rosaire planté sur son manteau sombre l’avait plusieurs fois interpelée. Sa peau brune, sa carrure et son charisme naturel également. C’était d’ailleurs ce qui l’avait fait fondre, elle qui n’avait plus perpétré ce genre de galipettes depuis plus d’un an après la mort de son tendre époux, et ce nonobstant le nombre assez faramineux de prétendants. Elle ne regrettait rien, non, rien de rien. Dame Elizabeth avait seulement voulut le connaitre un peu plus. Lui qui était si beau à ses yeux. Lui qui valorisait les dames comme il se le devait. Lui qui s’apparentait à un solitaire aguerri que nulle femme ne pouvait éternellement attraper dans les mailles de son filet… Elle voulut s’y risquer, quoiqu’il y ait certaines prises qu’on ne pouvait s’approprier…

    Cela pouvait sembler à la fois contradictoire et exécrable, mais pour Salem, il ne s’agissait que d’une journée comme les autres. Ouaip. Cela faisait maintenant une semaine qu’il se pavanait en Australie, et trois bons jours à Sydney. A la base, il avait été envoyé en Nouvelle-Zélande, récupérer une innocence qui s’était logée par on ne sait quelle miracle, dans un totem d’une population polynésienne autochtone. Les Maori étaient très accueillants pour ainsi dire. Ils avaient même facilités la tâche au maréchal qui n’avait pas fait plus d’un mois pour rapidement détenir l’innocence. Il s’était bien plu dans ce monde. La cause en était surtout que ces gens avaient une tonne de similitudes avec les peuples d’Afrique Noire, sa terre d’origine. D’ailleurs, leurs jolies femmes avaient plus d’une fois attirée Salem, qui se sentait immédiatement réticent à l’idée de faire ses bêtises habituelles. Après tout n’étaient-ils pas en quelques sortes ses confrères, pour briser le cœur d’une de leurs, comme il le faisait actuellement à petit feu avec Elizabeth ? Une question, et des prières qui l’avaient aidé à se tenir à carreau. Par contre, il n’avait aucun remord quand à ce qu’il venait de faire avec cette femme des hautes strates sociales de la communauté australienne. Il s’en fichait carrément. C’est elle qui l’avait cherché, hein ! Cette blonde bien que n’ayant pas été juste un défouloir, avait eut l’audace d’approcher un Salem tranquille, qui ne prévoyait même pas pour une fois de draguer quelconque australienne. Son but avait été de trouver un navire dans l’optique d’accoster les terres asiatiques. Néanmoins, il eut fallut qu’elle le retienne, sans vraiment chercher à savoir qui il était et tout le tralala qui allait avec. Ils avaient prestement fait connaissance. Elle lui avait offert un couvert, un toit et voilà que le lendemain aux environs de l’heure du déjeuner ; l’héritier des Fenyang arrachait la moindre parcelle de jouissance du corps entier de son accueillante, sous ses cris qui prenaient toute la maisonnée. La tâche étant dorénavant terminée, il lui fallait s’en aller…

    C’est tout silencieux qu’il avait prit ses clics et ses clacs, non sans quand même remercier une femme éphémèrement amoureuse qui n’avait eut le courage de lui formuler ne serait-ce qu’une seule phrase. Quelques temps après, on le voyait dans les rues sydneyites, clope à la bouche, sac au dos, et capuche sur la tête pour se protéger d’un soleil de plomb. Sa direction était toute simple : Rejoindre l’un des ports de la ville, dans l’espoir d’embarquer le plus rapidement possible. Alors qu’il demanda son chemin à un homme parmi la marée humaine qui parsemaient les rues de cette ville grandissante, le trentenaire aperçut une horde de personne qui ne semblait ne pas lui être inconnu. Automatiquement, il fronça les sourcils, remercia poliment son aidant, et partit dans la direction de ce qu’il voyait. Par la suite, et au fur et à mesure qu’il réduisait distance, ses soupçons se confirmaient. Des traqueurs étaient dans le coin. La grande question était de savoir pourquoi, et il espérait vraiment que ceux-ci n’étaient pas entrain de le chercher. Parce qu’après un mois sans avoir donné ne serait-ce qu’une seule nouvelle, on avait l’art de s’inquiéter pour lui, un peu comme s’il s’agissait d’un gosse qui manquait à sa maman. Dans le même temps, il comprenait parfaitement la congrégation, et souriait à ses pensés. Perdre un maréchal dans ces temps d’anxiété, n’était pas option envisageable pour le Vatican. Pour terminer, il finit par se rapprocher de l’un d’eux qui ne cacha pas sa joie de voir un maréchal dans le coin. Alors qu’il lui disait que […] Salem, et lors d’un coup de vent qui vit virevolter son manteau de maréchal exorciste derrière son dos, tourna soudainement sa tête, un peu partout. Nonchalamment, il regarda les environs en se curant le nez, un peu comme s’il sentait une présence malveillante. Rien ne vint visuellement lui indiquer cela, sauf une ombre tapie dans une ruelle peu fréquentable à première vue. Hu ? Serait-ce un akuma évolué ? Dans tout les cas, le trentenaire n’allant pas tarder à le savoir et commença grossièrement à sourire vers l’endroit qu’il soupçonnait négligemment. Il ne fallait pas ameuter toute une population…

    Alors qu’il se retourna pour continuer la conversation avec le traqueur, ses mirettes se plantèrent comme par hasard au-delà d’une vitre, sur une silhouette qu’il connaissait bien. Comme un automate et sourire aux lèvres, Alheïri dépassa tous les traqueurs qu’il salua, et leur ordonna de bien surveiller les environs, avant d'entrer à son tour dans le petit café. De là, ils sauraient rapidement prévenir les maréchaux, si besoin, il y avait. De manière tranquille, il s’approcha de la jeune maréchale, lorsqu’il vit sa somnolence. Fatiguée ? La Swan pétulante qu’il connaissait ? Hm, ça ne collait pas. Quelque chose clochait… Aussi se rapprocha-il d’elle, et posa instinctivement sa paume sur son front, en bon grand frère, et en bon courtisan. Oui oui, courtisan ! Hého… C’était une femme, hein ! Adulte ! La différence d’âge après, on s’en fichait !

    • Tu devrais te ménager de temps en temps t’sais… j’sais pas ce qui s’est passé depuis notre dernière rencontre, mais tu respires pas la forme… Qu’est ce qui t’emmènes ici ?
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Goro Zumu
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyLun 21 Mar - 19:04

  • La Vengeance est un plat qui se mange. C'est tout.


Elle était là, je l'avais vu. De ma sombre cachette, je l'observais du coin de l'œil, plaqué contre le mur de ma perversité. Un tas de sbires semblaient là, scrutant la rue pour protéger leur Maréchale d'une possible attaque. De simples humains, face à la supériorité que j'incarnais ? Leur présence me forçait à sentir en moi cette graine sanguinaire germer et laisser ses branches envahir mes membres, et les feuilles caresser nerveusement mes muscles frémissants et mes envies destructrices. Les tripes et le sang jonchant le sol dallé de cette ruelle aux milles cruautés et l'odeur s'en dégageant ne servaient qu'à accentuer en cet instant la bestialité qui s'installait progressivement en moi.7

Pourquoi protéger une telle force de la nature, en réalité ? Je savais de quoi elle était capable. Pour cause, j'en portais la preuve sur mon sinistre visage. Alors, il me fallait comprendre, pour ne pas quitter cette ville bredouille. Puisque l'Innocence localisée m'échappait encore, il me fallait vengeance. Ce que je voulais, c'était la torturer, qu'elle me supplie de l'épargner, ou mieux, de l'achever. Et je savais qu'à première vue, la situation penchait à mon avantage. Elle s'était installée à un siège dans un café plus loin, tandis que les traqueurs restaient dehors à scruter. La suite des évènements m'apparut en tête aussi clairement qu'une eau pure. Mais un fauteur de trouble vint salir mon eau par une goutte de présence.

Il était de ces hommes grands, forts et musclés, probablement prétentieux et insupportablement fier. Il parla rapidement aux gardes de l'autre Exorciste, et aux vues de ses signes, je compris que ma présence n'était pas des plus invisibles. Foutus Exorcistes ! Les traqueurs se dispersèrent alors dans un plus large périmètre. Le nouveau venu rejoint alors sa supérieure, ou sa simple collègue, qui sait ? L'idée de me battre une nouvelle fois contre deux Maréchaux me fit frémir. Oh pas de peur, non ! Mais plutôt d'une excitation sans égale en fait ! La suite allait être riche en émotion. J'en jubilais tant d'avance qu'un faible rire sortit de lui-même d'entres mes lèvres.

Je scrutai un instant la rue bondée pour préparer mon plan. Tout ce qu'il me fallait, c'était un de ces foutus Akumas. J'en vis rapidement un à quelques mètres de moi, qui marchait prestement, les yeux rivés sur les traqueurs. Il avait l'apparence d'une jeune demoiselle d'une quinzaine d'années, aux cheveux si bouclés qu'elle ressemblait à un mouton d'or, à la peau si douce qu'il me vint à l'idée de le lui arracher dès l'instant où je humais son doux parfum de jeunesse et de mort. Mais elle n'était pas véritablement cette demoiselle que j'aurais dépecé, alors je dus me retenir. Quelle frustration ! J'attendis simplement quelques secondes qu'elle passa à côté de moi pour l'attraper à bout de bras dans sa rue, prenant soin de rester dans l'ombre au maximum. Elle me reconnut aussitôt. Je lui ordonnai d'amener en ce lieu toutes les troupes d'Akumas des alentours pour venir gagner un peu d'expérience en prenant soin de me laisser les traqueurs. Je pris soin de garder sous silence la présence d'une Maréchale et d'au moins un autre Exorciste, pour ne pas l'effrayer et les faire fuir. En attendant, j'observais mes victimes dans l'édifice et les traqueurs qui s'étaient dispersés sous ordre de l'homme fraichement arrivé. Deux restaient tout de même devant la vitre derrière laquelle les "Apôtres" étaient prostrés.

Lorsque je les vis écarquiller les yeux, ces deux traqueurs qui regardaient au bout de la rue, hors de mon champ de vision, je compris que mon heure arrivait. Des cris et des corps en course confirmèrent mon idée. Le temps était venu pour la jeune Sydney de connaitre ses pavés couverts de sang et son air pur déchiré par les cris de la souffrance. L'heure du Clown avait sonné. Le Messager du Chaos allait faire connaitre à ce peuple ce qu'était de vivre véritablement.

A plus tard, hihihi ! dis-je enjoué en direction du cadavre encore frais.

J'entrai alors en scène, dans la grande rue remplie de cris, de courses et d'explosions. Des légions d'Akumas de niveaux un et deux envahissaient l'endroit. Je voulais jouer sur la mise en scène pour attirer l'attention des Impurs sur moi avant qu'ils ne sortent du café. Tout se passa en une seconde. Au milieu de la foule, à cinq ou six mètres de la vitre du café, un traqueur remarqua et manifesta ma présence par un écarquillement horrifié de ses orbites. Et dommage pour lui, je remarqua et manifesta sa présence également. Ni une ni deux, je me jetai sur lui en m'armant d'une lame que je lui plantai dans l'abdomen violemment. En deux temps trois mouvements, voilà le pauvre homme éventré. Mais le supplice ne s'arrêtait pas là pour lui. Dans le même mouvement, je le pris par le bras et le fis tournoyer comme si nous dansions. Malheureusement pour lui, lorsque les trois-cents soixante degrés furent atteints, je lâchai mon emprise pour le faire valser contre la vitre du café. Il n'y allait pas assez fortement pour briser le verre, mais l'impact résonna jusqu'à moi et je ris un grand coup en le voyant plaqué face contre la vitre, juste de l'autre côté des deux Exorcistes. Il tomba alors au sol en laissant sur la glace une trace de sang béante.

Je regardais la jeune femme fixement, la tête légèrement penchée de côté comme à mon habitude. Il était impossible qu'ils ne me remarquent pas. Un monstre immobile au sein d'une foule fuyant les explosions et les machines. Le moment venu, je fis un petit signe de main en direction de mes deux prochaines victimes, un sourire monstrueux sur mes lèvres inexistantes.
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Swan Daviel
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyMar 22 Mar - 11:05

*~ Old Memories~*



Des songes, mes songes en réalité, commençaient à venir chatouiller mon esprit déjà bien malade… La douleur ne se faisait plus sentir à cause de la fatigue qui était bien plus puissante. Ainsi, je plongeais, peu à peu, vers le monde merveilleux dont Morphée possédait les clés. Je ne voulais pas m’y attarder de peur d’avoir des morts sur la conscience, et pourtant, je me lassais amadouer avec facilité par le sommeil.

Mais alors que je commençais à me laisser entièrement envahir par cette sensation agréable, une voix familière et une "fraîcheur humaine" sur mon front vinrent me tirer des griffes du repos. Levant à la tête avec vivacité en dépit de la douleur qui était revenue, je contemplais de mes yeux plissés le visage d’un homme dont les traits m’étaient familiers.

« Alh’… Qu’est ce que tu fais là ? »

La voix faible mais non dépourvue de ton, je lui fis part de mon étonnement tout en dégageant délicatement la main qu’il avait posé sur mon front. Je le contemplais de la tête au pied en attendant que ses mots me reviennent en tête… Ce n’est qu’après avoir dégluti avec difficulté et une fois l’esprit clair que je pris à nouveau la parole.

« J’vais bien… C’est juste ce temps qui m’a pourri la santé… »

Un soupir vint ponctuer mes paroles, suivit d’un étirement qui traduisait fortement un état de léthargie passager. Quelle honte, surtout dans une situation pareille… J’avais eu de la chance de tomber sur Alheïri. D’ailleurs, sa présence en ce pays éloigné de tout me rendait heureuse, mais je ne devais pas le montrer. S’il fallait avouer que je me sentais bien trop faible pour récupérer une innocence, il m’aurait sûrement ri au nez… De plus, impossible pour moi de sortir une phrase qui en aurait dit long sur le fait que j’appréciais sa présence. Il était donc indispensable de lui répondre tout en prenant mon regard de défi habituel, sans trop en ajouter, chose qui allait être difficile.

« Je suis ici pour une innocence mais - OH ! »

Quelque chose avait surgi de nulle part afin de se crasher sur la vitre qui me servait d’observatoire. Toujours aussi vivace, j’avais eu le réflexe de sauter de ma chaise pour m’écarter de la table afin de déterminer ce qui m’avait causée une si grande peur. Me tenant à quelques centimètre d’Alh’, mes yeux contemplèrent alors avec stupeur le corps d’un homme au bas de la vitre ainsi que le chaos qui régnait dans la rue principale. Les pauvres habitants couraient dans tous les sens, poursuivis par les machines infernales du Comte. Mais au moment où j’allais suggérer avec nonchalance à mon collègue de combattre ces créatures, mon regard se figea sur un homme qui se trouvait au milieu de la rue. Son visage n’avait plus rien d’humain et pourtant, il n’était pas difficile de voir qu’il souriait à pleine dents… Je connaissais ce sourire fou et provocateur… Je connaissais ces yeux sombres et caverneux… Je connaissais cet homme…

« Je... »

Totalement paralysée par cette vision horrible qui torturait mes souvenirs, j’essayais tant bien que mal de mettre un nom sur cet inconnu aux allures de psychopathe dégénéré. Et ce n’est qu’après cette comparaison au combien idiote que ma respiration se coupa et que mes yeux s’écarquillèrent.

« Oh… mon... dieu… »

J’avais eu peine à articuler ces trois petits mots tout simplement car la peur commençait à m’envahir. Cet homme, je l’avais combattu par le passé, quelques jours après être devenue Maréchale… Je me souvenais encore des corps jonchant le sol et de son rire abominable. Un rire qui s’était vite estompé suite à une avalanche de coups en tout genre au niveau de son visage… Des coups dont j’avais été l’auteure avec Nicholas… Des coups qui expliquaient ce visage décharné….

Il était donc ici pour se venger, oh oui, se venger avec délectation. Il fallait fuir… Fuir aussi vite que possible cet être animé par la vengeance qui risquait de nous tuer tous les deux tout en exterminant les Akumas qui s’amassaient sur la grande place. Mais aucun son ne put sortir de ma bouche… J’étais tout bonnement tétanisée à l’idée de me battre dans cet état et de voir Alheïri prendre des coups vengeurs par ma faute. Le combat semblait perdu d’avance…

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Alheïri S. Fenyang
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyMar 22 Mar - 23:40

    Si la surprise l’avait gagnée au moment du simple contact, il s’agissait plutôt de l’inquiétude pour Salem. A première vue, elle semblait désorientée et plus les secondes passaient, plus il en était même assez sur. Si jeune, et déjà maréchale. A croire que les leadeurs de la congrégation n’avaient parfois rien dans la tête. Le pire d’entre tout relevait du fait qu’elle voulait faire ses preuves à l’égard de ses ainés. Une situation qui l’amenait à sortir rapidement de ses gonds, ce qui bien évidemment ne tarda point. Sa marque d’affection avait rapidement été dégagée, les choses remises rapidement à l’ordre à sa façon. Leur venue dans le coin était claire, et devait sembler évidente au trentenaire qui n’avait pas capté une telle effervescence de traqueurs dans le coin. Une habitude en même temps. Lui ne trimballait plus vraiment les traqueurs à sa suite, car quand bien même de bonne foi, ils étaient assez encombrants que ce soit dans la mobilité, ou dans les combats. Son état devrait y être pour quelque chose. Son inexpérience sur certaines choses aussi. Mais après, le dernier point ne comptait pas tellement quand il savait ses propres disciples faire chemin tous seuls. Qu’est ce qui expliquait de telles présences, et aussi l’état de santé de Swan, qui s’efforçait de paraitre en forme ? Il n’eut même pas le temps d’analyser intérieurement les dires de son interlocutrice concernant le temps malsain à sa personne, que survint alors un fait inhabituel. Des cris et des explosions commencèrent brusquement à retentir dans la cité ; et il n’y avait pas que cela. Tout comme la jeune femme, il avait sentit arriver cette masse corporelle, mais contrairement à elle qui eut le reflexe de se mettre en garde, Salem pour sa part n’avait pas bougé d’un seul millimètre. Il avait les bras croisés, et observa le pauvre traqueur qui avait pathétiquement sa joue complètement écrasée contre la vitre, le regard tristement vitreux. Sa descente aux enfers se fit assez lente. Le sang avait giclé à profusion sur la vitre qui se fissura suite au lourd carambolage. Bizarrement, le trentenaire avait toujours gardé un certain calme, ponctué par la grosse nonchalance que son visage pouvait exprimer. Ses sourcils étaient un brin surélevées, sa posture était resté toujours la même avec un dos légèrement vouté. Ce qui venait de se passer n’était en rien l’œuvre d’un akuma, ouaip. Il le sentait, il le savait. Et, ce n’est que lorsque le maréchal osa un regard vers sa collègue qu’il eut confirmation de ses doutes : Jamais un akuma n’aurait pu engendrer balbutiements et tremblements chez un maréchal, et quand bien même son jeune âge. Les mots de Nicholas revinrent à la surface de son esprit. Il fit automatiquement tilt de la situation. Si sa capacité de compréhension était forte étonnante, Salem ne résista pourtant pas à l’envie de suivre le regard terrorisé de l’œil de lynx. Il fallait de toutes les manières qu’il sorte sauver tout ce monde. Petit pivotement de la tête. Grosse surprise…

    La sensation désagréable qui l’avait auparavant oppressé s’empressa vite fait de le prendre. Pendant un instant, je ne nierais point le fait que Salem eut la grosse chair de poule. C’était bien la première fois qu’il voyait ceux qu’on appelait communément « noah ». Des partisans du comte millénaire qui s’avéraient aussi féroces que les créatures à la matière noire. Très vite pourtant, l’héritier des Fenyang reprit contenance, en essayant de décrypter les signes qu’on disait révélateurs. Ses stigmates au front n’étaient pas visibles, encore moins sa peau qui devrait être grisâtre semblablement à un pachyderme. Dans une grimace rigolote, Salem tordit sa bouche un peu avant en s’enquérant visuellement de sa laideur. Pour être laid, il l’était vraiment, mais n’était-ce pas l’apparence véritable des démons ? Déjà qu’il était moche, il avait en plus fallut qu’il se mette spécialement à les narguer d’un signe de la main, et d’un sourire niaiseux. Là, c’était fort. Salem ne portait pas vraiment attention à la beauté divine comme le ferait certaines personnes, mais ne put réprimer ce sentiment de dégout envahissant, par une nouvelle autre grimace encore plus ridicule. Finalement, fallait que quelqu’un sorte pour sauver ces gens, mais depuis plus d’une demi minute, Swan qui la plupart du temps était impétueuse, semblait ne pas avoir les tripes pour bouger son beau petit popotin pour porter secours aux personnes en détresse. Déjà qu’elle était mal en point, il avait fallut qu’un autre gros problème vienne s’ajouter. Si Salem n’avait pas été là, il était plus que certain que ce mec de l’autre côté de la vitre allait la buter, modestie mise à part. Se voulant alors rassurant, Alheïri posa alors une main bienveillante sur l’épaule la plus proche de sa petite protégée, et lui fit un sourire grossier comme il en avait l’habitude, comme pour la rassurer. Et d’ailleurs, il fallait qu’elle reprenne son calme hein ! Il avait beau être con, stupide, lubrique à souhait, et complètement chiant quand il le voulait, mais il n’en demeurait pas moins qu’il était l’un des élèves de Yeegar, et certainement l’un des maréchaux les plus sanglants quand il s’agissait de faire la volonté du Très Haut. Conscient pourtant que ce gars était malade, vu que ce genre d’hommes pouvait même résister à l’assaut de deux maréchaux, le trentenaire mit de côté sa carapace oisive, et déposa son sac derrière lui. Il n’avait fait que sortir une petite bouteille de rhum qui trainait dans son merdier, sans plus. Même pas son innocence. Et, c’est dès lors qu’il sortit calmement de la taverne, avant de s’arrêter comme un piquet devant des akumas qui se retournèrent automatiquement vers lui. Souriant, il déboucha sa bouteille, et se mit à l’enfiler cul-sec devant ses adversaires. Qu’ils prennent ça comme ils veulent, Salem lui s’en foutaient. Alors que certaines machines démoniaques étaient à proximité de sa personne, le maréchal laissa tomber sa bouteille, et sortit sa flute de sa veste blanche. Dans un élan ridicule, et pendant que les canons se braquèrent contre sa personne, il projeta sa flute dans les airs, et s’en suivit alors le miracle divin…

    • Wendvennum activé…

    Un soupir silencieux. Une innocence qui s’activa rapidement. La bénédiction totale. Alors qu’il était à deux doigts de se faire cribler d’obus empoisonnés, l’innocence de Salem s’allongea pour former un trident, et commença à briller tellement fortement qu’on aurait cru le soleil à proximité. Le plaisantin qui s’amusait à regarder fixement son innocence aurait les yeux assurément grillés. Les akumas s’immobilisèrent. Ils étaient maintenant libérés. Car, débloquée directement au niveau deux, l’innocence du rondoudou en pyjama engendra une pluie de faisceaux lumineux qui transpercèrent rapidement les antagonistes, sans en laisser un seul pouvoir s’échapper. La vitesse et l’efficacité de la lumière divine ne connaissaient aucunes limites. Par contre, il avait fait exprès de ne pas viser l’autre montre hideux au talc sur le visage. Pas encore. Il ne fallait pas encore le toucher. Ainsi donc, son trident par la suite de grosses explosions des machines autour d’eux, vint se planter tout juste à côté de lui, dans le sol, et c’est de ce fait qu’il put l’empoigner, avant de la poser tranquillement sur l’une de ses épaules musclées. Ses yeux ne s’étaient pas détaché une seule seconde du clown raté. Les âmes corrompues des ex-akumas, transcendaient massivement au ciel. L’apôtre noir venait de les sauver…

    • T’es le prochain je suppose ? Vas-y… Ramène ton cul vers tonton Salem pour voir un peu…

    L’annonce était claire ! Il n’avait cure de la présentation de ce noah. Tout ce qu’il voulait, c’était que l'autre toutou du comte s’approche rapidement. Son air bourrin commençait à faire surface. Et quand Fenyang se prêtait sérieusement au combat, ça dépotait des masses !


    HRP: {Si tu trouves que y'a pas tellement d'ouvertures, n'hésites pas à me mp, pour que j'ouvre les hostilités}
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Goro Zumu
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyMer 23 Mar - 13:25

    Elle m'avait vu rapidement, la petite. Étonnée ? Oh non, pire que ça ! Sa terreur semblait augmenter à chaque tic-tac que le mouvement cynique de ma main effectuait telle une pendule sonnant le temps de sa perte. Mon plan avait marché. Mais l'autre gland ne semblait guère se soucier de ma présence, et surtout pas de mon pouvoir. Peut-être qu'il ne savait pas, ne connaissait même pas la puissance des pouvoirs que nous a légué Noé. Et plus particulièrement, il prouvait par son expression nonchalante son ignorance quant à la cruauté dont je pouvais faire preuve. Comme il était irritant, ce garçon ! Sa démarche pour rejoindre l'extérieur, son visage impassible face à la panique qui envahissait la rue, tout ce qui constituait ce qu'il était titillait déjà mes pulsions sanguinaires. Mais de toute façon, il ne m'intéressait pas. Je pensais déjà à l'éliminer rapidement.

    J'aurais pourtant du me douter que tant de nonchalance cachait quelque chose. Il était bien trop confiant. C'était un fier, de ceux qui méritaient milles souffrances. Une fois dehors, il fouilla son sac pour dénicher une petite bouteille qu'il vida d'une traite. Il se foutait vraiment de ma gueule ou quoi ? C'était pas le moment pour s'hydrater, voir pour picoler ! Puis il sortit de sa veste d'un blanc si pur qu'elle attirait mon envie de sang une petite flûte. Ce n'était pas anodin comme objet. Ou si, tellement anodin qu'il ne pouvait s'agir que de son arme d'Innocence. Ou sinon, à quoi ça servirait une flûte durant une invasion ? Enfin, rien à fiche. Je reportai alors mon attention sur la Maréchale. Je la fixais de mon regard noir tandis qu'une lumière fit son apparition hors de mon champ de vision et qu'une quantité innombrable d'explosions se produisit derrière moi. Décidément, il n'était pas un Exorciste de premier ordre ce petit con !

    S'il voulait m'impressionner, c'était raté. Alors mon attention se détourna de la Maréchale pour se reporter une nouvelle fois sur lui. Il me parla rapidement, mais surtout grossièrement, ce que je n'appréciai guère. Je lui apprendrais bien à vivre correctement, mais si je tentais cela, il n'aurait pas la moindre chance d'en avoir une deuxième pour se racheter. En retour, je ris légèrement avant d'attraper une jeune femme en fuite, tandis qu'une deuxième slave d'Akumas arrivait dans les lieux sous les bruits de canons et de cris. Ni une, ni deux, je regardai fixement le probable Maréchal et brisai d'un mouvement de bras les cervicales de la jeune femme qui criait et tentait de se dégager de mon emprise avant de se taire subitement, le corps devenu aussi détendu qu'une corde. Elle tomba à mes pieds avec l'élégance d'une danseuse étoile sur scène. Et pour honorer cette grâce, je ne pris pas la peine de marcher sur le cadavre, marchant juste autour pour m'approcher de l'Impur au trident, dont la véritable force me restait floue.

    Hihihi ! Je suis le prochain ! Je suis le prochain !
    Et si tu allais t'occuper de mes petits compagnons pendant que je m'occupe de ta collègue à toi, hum ?
    J'ai deux ou trois mots à lui dire… Ahahah !

    Je pris dans mon manteau une petite sphère surmontée d'une goupille. Une simple grenade, en somme. Je continuais de rire assez silencieusement, le buste bougeant frénétiquement aux spasmes de ce fou-rire incontrôlable. Tout le reste se passa en quelques secondes, et sept-cent vingt degrés de rotation. Tout d'abord, j'attrapai le cadavre derrière moi, et un tour complet sur moi-même me suffit à envoyer son corps encore impeccable contre la vitre déjà fissurée qui se brisa sous le choc. Un deuxième tour d'élan sur moi-même pour dégoupiller la grenade et la lancer droit dans l'ouverture que je venais de créer par mon premier lancer.

    Quelques secondes suffirent à la grenade pour exploser, envoyant sur nous de nombreux débris en tout genre. Je ne me souciais absolument pas de savoir s'il y avait des victimes ou non. Je savais juste que ma Condamnée était ailleurs. Je sentais sa présence sans pouvoir la discerner dans cette fumée qui englobait rapidement nos corps encore debout. Je tournais alors sur moi-même, les bras tendus dans la fumée et le visage levé vers le ciel. Une voix puissante, rauque et stridente de clown mort-vivant s'éleva alors dans la fumée, en provenance de ma gorge vibrante.

    HIHIHIHI !!! UN ! DEUX ! GORO VEUT FAIRE UN JEU ! HIHIHIHIHI !!!
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Swan Daviel
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyMer 23 Mar - 19:14

*~ Fight! ~*



Crispée, tétanisée, terrorisée, figée, bloquée, épouvantée, angoissée, terrifiée, horrifiée… Bien des mots pour qualifier mon état suite à la vue de cet homme que j’avais combattu par le passé. Pendant que son sourire sadique laissait découvrir ce qui se cachait derrière les lambeaux de peau, les souvenirs de notre première rencontre me revenaient fraichement en tête…

Tous. Tous avaient succombés à la torture ce jour là dans le monastère. Le liquide précieux d’un rouge carmin était devenu la nouvelle décoration du lieu saint. Un rire, dément, effrayant, avait résonné en écho entre les murs qui étaient d’un glauque déstabilisant. Son visage m’avait marquée dès le premier regard… Mais cela ne m'avait pas empêché de tout faire pour ne jamais le revoir… Je vois encore mon feu d’un bleu intense lui lécher le visage tout en lui arrachant d’horribles hurlements… Un sourire des plus horribles s’était posé sur mon visage afin de traduire ma satisfaction… Et il fut d’autant plus grand lorsque Nicholas l’avait achevé. Mais à l’époque… J'avais pensé qu’il était mort.

Est-ce que la discussion dans la Chapelle avait été un signe ?

Peut être que oui finalement… Mais il était trop tard… Alheïri était déjà parti. Quand ? Je ne l’avais point vu sortir… D’ailleurs, même sa main contre mon épaule n’avait pas retenu mon esprit déjà bien torturé. Pourtant il fallait sortir d’ici si je ne voulais pas voir mon cher collègue tomber comme était tombé mon Maître… Il fallait bouger ses deux jambes, mettre de côté mon état de faiblesse rageant et foncer. C’est alors que le Clown défiguré attrapa un corps afin de le jeter contre la paroi déjà tâchée de sang. La vitre ne put tenir et elle se brisa en mille morceaux, me forçant alors à me lancer dans la bataille. Pourquoi faisait-il cela ?

La réponse vint bien vite…

Un objet non identifié avait été lancé par le Sadisme en personne et mes yeux dotés d’une vue perçante l’avait vu… Mais entre voir et agir, il y a une grande différence… J’eus juste le temps que faire quelques mètres vers la porte avant de sentir l’explosion me projeter en dehors du bâtiment avec violence. Je payais mon inactivé et la peur qui m’avait paralysée… Après tout je l’avais bien mérité…

Roulant sur les éclats de verre, je n’attendis pas qu’une seconde explosion, s’il y en avait une, vienne me prendre la vie. Sans me préoccuper de mon état, mon corps rampa dans les décombres afin de respirer l’air frais. Ce n’est qu’une fois à la lumière que je fis le point… Il n’y avait rien de grave, juste de petite éraflures et coupures. Me relevant avec grâce, je fis alors un léger mouvement de tête afin d’activer mon innocence. Je sentis alors ce feu si intense émaner de mon œil droit, et c’est sans attendre qu’il vint se déposer sur mes mains. Ce fourbe allait payer pour ce coup en traitre. Peu importe ses envies de vengeance, nous étions deux Maréchaux et nos pouvoirs combinés devait le tuer.

Je sortis alors de la brume engendrée par l’explosion, le regard flamboyant. Ne laissant pas le temps de réfléchir à mes ennemis, mes doigts se claquèrent en leur direction et mon feu si précieux leur fonça dessus tel un éclair afin de les réduire en bouilli. L’attaque se renouvela jusqu’à temps qu’une bonne partie des akumas les plus dangereux soit éradiquée… Chose qui fut faite au moment même où j’arrivais au niveau d’Alheïri…

« Merci… Je suis désolée. »

C’était grâce à lui que j’étais en vie et il aurait été très impoli de ma part de ne pas lui glisser de remerciements sincères. Ravivant le feu sur mes mains, je fis alors exploser en quelques claquements, tout ce qui se trouvait autour de notre ennemi afin que sa vue soit troublée. Je n’étais pas bête… Il connaissait bien mon pouvoir et il n’était pas assez dupe pour se laisser griller sur place… De plus, mon feu précieux mettait un certain temps avant d’atteindre sa cible. Tout ce que je désirais était un moment de répit afin de parler à mon collègue.

« Il faut que je t’explique, si cet homme est défiguré à ce point là, c’est en partie de ma faute… Nous l’avons affronté avec Nicholas et nous pensions l’avoir tué avec toutes ces blessures que nous lui avions infligées. Mais il faut croire que la faucheuse n’en voulait pas car il est en vie et fera tout pour se venger… Il est puissant, sans état d’âme… Je n’ai pas envie que tu subisses sa vengeance… »

Dire ou ne pas dire ce que je pensais vraiment ? Je n’avais plus le temps d’y penser… Le masque que j’arborais habituellement n’avait pas sa place dans le combat. Alheïri était puissant, je venais de le voir à l’œuvre sans vraiment m’en rendre compte, mais j’avais cette boule au ventre, cette peur de le voir subir les pires sévices. Le combat allait être long, surtout si un autre Noah venait se joindre à lui. Il fallait donc essayer de faire vite.



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Alheïri S. Fenyang
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyJeu 24 Mar - 0:45

    Il grognait. Intérieurement il grognait. Il allait même péter un câble. Une femme, avec d’énormes seins comme il les aimait. Putain quoi ! C’était qui ce mec ?! Quand bien même il était du côté des méchants, n’avait t-il pas quelques érections, hein ? De toutes les façons, à voir sa belle gueule, c’était même à se demander s’il était en possession d’un phallus et des boules qui allaient avec. Franchement quoi ! Du gâchis de bonne chair. En ce moment là même, un gros nerf palpitant était apparu sur le front de Salem. Il n’avait rien pu faire, mais s’était contenu difficilement. Sa poigne avait soudainement serrée son trident de lumière, qui comprenait le ressentit de Salem. Une aura l’entoura imperceptiblement pendant ce moment là, histoire de le calmer. S’il n’avait pas pu sauver cette jeune femme, qui fuyait malencontreusement bien trop près de l’investigateur de ce chaos soudain en centre ville, il allait certainement le faire pour la masse. L’idée de secourir le plus de personnes possibles le réconfortait un peu. Les exorcistes avaient beau vouloir buter les akumas, mais il ne pouvait pas protéger tout le monde. Comme on le disait souvent, ce qui était totalement vrai, on ne pouvait pas faire des omelettes sans casser les œufs. Un lourd tribut à payer, certes, mais la vie était ainsi. Le parfait n’existait pas ici bas sur terre. Seul Dieu était ainsi ! Peut être fallait-il des sacrifices. Tout ce qu’il espérait sincèrement pour cette femme, c’était le salut et le repos de l’âme. Une si bonne femme qui devait faire les merveilleux jours de son mari… C’en était triste, vraiment. Mais avant d’être une femme, elle était tout d’abord une enfant de Dieu. Et, ce crime ne pouvait restait impuni alors que dans sa pleine grâce, il eut envoyé un de ses plus fidèles apôtres. C’était clair ! Cette créature là n’allait pas s’en sortir sans autres cicatrices…

    Si à l’intérieur de sa personne, c’était de gros mugissements signe du calme avant la grosse tempête, l’air du maréchal était resté assez stoïque. Même devant l’horreur que perpétrait l’autre gars. L’aura autour de lui était putride, malfaisante, malsaine. Et le pire, c’est qu’il prenait plaisir à toute cette atrocité. Signe qu’il n’était point humain, ce mec là. Manquerait plus qu’il se pisse dans le froc maintenant. Nonobstant sa posture pourtant désinvolte, Salem était fin près à un assaut de sa part. Il ne sous-estimait jamais l’adversaire malgré ses contenances déconcertantes. Non jamais. Lui n’était pas invincible, et savait forcement que le jour de son jour allait arriver. Seulement, n’étant plus à un danger près, il avait appris à appréhender différents situations critiques aussi semblables que celle qui se déroulait dans l’instant présent. Montrer sa peur et ses faiblesses, c’était déjà perdre le combat à multiples pourcentages. Quand on se sentait petit et pas encore assez fort, là, c’était la totale. Ses oreilles par ailleurs, eurent à supporter les cris lugubres du Noah caquetant. Un salopard tout plein celui là. Il se croyait dans un jeu ? Il n’allait pas être déçu, quoique la suite fut assez troublante… Une profusion d’akumas, c’était encore compréhensible, vu qu’ils étaient tous cons, mais une désarticulation complète du corps, ça avait l’art de le laisser un tant soit peu perplexe, au point où il ne put esquisser le moindre geste, quand le corps de la si belle femme qu’il avait cruellement abattu s’envola tout juste à quelques centimètres derrière lui. Un bruissement de verre brisé. Un froncement de sourcil. Le cérémonial désenchantant de l’antagoniste. La goutte d’eau qui fit déborder pleinement le vase quand il s’enquit visuellement de l’affreuse boule explosive lancée vers eux. Il savait Swan agile et réactive, malgré tout ce qu’elle avait pu endurer ces dernières secondes… Le mieux était maintenant de sauver sa peau…

    C’est d’un bond surpuissant qu’il se dégagea du lieu de l’explosion. Aussitôt, un voile poussiéreux se fit effectif dans le coin. L’impact et la force de son bond, l’avait propulsé un peu plus loin, heureusement. Tandis qu’il se réceptionnait tant bien que mal sur le sol australien, d’autres explosions se firent entendre, après l’horrible voix de leur ennemi qui jouissait agréablement du moment. C’était pas vraiment croyable. Ils étaient tous comme ça, les noah ? Celui là en tout cas frôlait l’asile de fous. Des points lumineux fussent visibles pendant les diverses détonations, et quelques âmes transcendaient encore. Alors qu’il se redressait lentement face à la fumée conséquente, il eut un bref sourire. La jeune Swan s’était occupée de toutes les viles créatures qui pullulaient le coin. Comme une cheftaine, et digne d’une vraie maréchale. Elle ne déméritait pas son titre, et semblait avoir repris le poil de la bête. Par la suite, elle apparut tout juste à ses côtés en lui expliquant certaines choses, mais lui ne l’écoutait pas vraiment, plantant plutôt son trident dans la terre. Les yeux écarquillés, le malabar planta s’approcha un plus d’elle, et la serra tout d’un coup dans ses bras en commençant à débiter des larmes pareillement à une fontaine, en plein dans son décolleté :

    • WAAAAAAAAAAAAAAAHH SWAAAAAAAAAAANNNNN !!!!!!! TU VAS BIEEEEEENNNN HHEEEEIIIINNNNNN ??!!!!! JE ME SUIS INQUITE, J AIIIII CRU QUE J AIIIIII CRUUUUUU QUUUUUEEE… WAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH

    Alors qu’il jouait sa petite comédie bien à lui, son innocence s’éleva indépendamment dans les airs, et commença à tournoyer sur elle-même. Une lumière commençait à l’envelopper. Dès lors, il arrêta comme par magie de geindre, fit un large sourire, sans avoir pour autant lâché la jeune femme blottie de force contre lui, et regarda mielleusement l’ombre qu’on pouvait clairement discerner dans la fumée…

    • Empales le… !

    Aussitôt dit, l’innocence de Salem fendit l’air, et se mit à foncer comme une tête chercheuse vers le clown désarticulé. Il allait la voir car elle brillait trop, mais la toucher, il ne le pouvait pas. L’arrêter aussi, c’était autre chose, bien que non impossible. Le seul truc plausible, restait l’esquive. Encore que l’arme divine du maréchal allait le suivre à la trace. Le truc piquant par contre, c’est que son trident perçait n’importe quelle substance brute, en plus d’être sensible à la détection de matières noires. Elle pouvait malheureusement alors changer de cibles s’il y avait des akumas tout près… Et, c’est ce qu’il craignait un peu vu qu’à travers le rideau de fumée devant eux, il ne pouvait la guider normalement, et donc perpétrer ses attaques à distance comme il le désirait…

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Goro Zumu
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyVen 25 Mar - 16:29

    Trois ! Quatre ! Rem… Ah que ?

    Je ne pus tout comprendre sur le moment? Mon esprit, aussi sombre que l'épaisse fumée qui m'englobait, aussi troublé que ma vue dans cette purée de pois, avait quitté la réalité quelques secondes tandis que ma voix de clown décharné résonnait dans le brouhaha de la rue. Derrière moi, j'entendis des dizaines d'explosions, des cris, des pleurs… Quel bonheur ! Toute la scène restait pour moi le plus paradisiaque des enfers.

    J'étais dans mon élément. Cette fumée même, dont la nature me paraissait de plus en plus artificielle, et qui me rendait si vulnérable, me mettait dans une ambiance si glauque que je ne pouvais qu'en jubiler. C'était l'extase ! Le nirvana ! L'osmose harmonique entre l'être et le bonheur. C'est cela qui permettait à mon âme de divaguer, de naviguer sur les flots incessants et aléatoires de la brume environnante. Il fallait que je pense à remercier ces Exorcistes. Ils m'avaient quelques secondes fait connaitre un enfer si plaisant que la mort m'aurait paru horrible à côté de cela. Non. Non, la mort ne pouvait être égalée. Elle était bien plus belle à contempler que la plus apocalyptique des scènes. Elle est si douce à admirer qu'il me faut prendre du temps pour la faire arriver. La mort doit se mériter. Et le seul mérite de la mort, c'est de ne pas vivre comme il se doit. Mais je ne suis pas du genre à laisser les gens faire. C'est là qu'interfère la souffrance. Elle est le lien entre la vie et la mort, comme la croyance est le seul lien entre Exorciste et Noah, pourtant si différents. Elle permet de faire naitre en chaque personne des sentiments bien souvent négligés : le regret, plus particulièrement. Oui, face à la souffrance, l'être humain ne possède qu'une envie : l'arrêt de cette souffrance. Ainsi ils regrettent la vie car ils se savent bientôt morts. C'est pourquoi je prend des gens qui n'ont pas tiré profit de leur vie, car plus que leur vie elle-même, ils s'en vont regretter la vie qu'ils n'ont pas eu. Et ça… ça, c'est merveilleux ! Hihihi ! Voilà comment fonctionne le Noah que je suis. Ne vous y trompez pas, je reste aussi un pur sadique qui peut agir sans logique.

    Et tandis que je continuais mon introspection loufoque, les Exorcistes me sortirent de ma transe. Je commençais la suite de ma comptine mais ne pus la finir. Dans la fumée, du côté des Impurs, une lumière fit son apparition. Je ne finis pas mon "trois, quatre", surpris par cette lueur. Je plissai les yeux pour mieux observer tandis que la lumière augmentait peu à peu en luminosité. C'était le trident de l'autre abruti qui filait droit sur moi…

    Oh le con ! lançai-je d'un ton dépité.

    Je sautai de côté pour ne plus me trouver dans sa trajectoire. En reportant mon attention de nouveau sur l'arme, je la vis qui fonçait toujours sur moi. Saloperie ! Elle était braquée ! Mais comment était-ce possible ? J'étais masqué aux vues des Maréchaux, ils ne pouvaient me viser. Mais ce n'était plus le moment de réfléchir, je n'avais qu'une seconde pour réagir. La brouillard envahissant se dissipait grâce à la vitesse de trajectoire du trident de lumière qui brassait l'air autour de lui. Je ne pris pas soin de réfléchir. Un rire s'échappa de ma bouche et je me mis à courir en direction de la foule et des Akumas. L'adrénaline envahissait mon corps. Heureusement j'étais rapide. Mais pas assez, je le savais. Il fallait que j'use des Akumas comme leurres. Peut-être cela marcherait-il. Je m'enfouis alors dans la petite foule encerclée par les Akumas, espérant que l'Innocence du bodybuildé n'agisse que sur la matière noire. Normalement oui, puisque les armes des Exorcistes sont là pour combattre les Akumas, pas nous. Hihihi !

    Je courrais en prenant soin de passer sous le plus d'Akumas possible, espérant que l'Innocence en serait quelque peu détraquée, pour aller m'enfouir dans la ruelle où j'étais prostré encore quelques minutes auparavant. J'avais trop forcé sur la course et la fatigue commençait à se faire ressentir. Si le trident ne m'avait pas lâché, je n'allais pas ressortir indemne de cette ville, même si je me savais quasi-invincible. Et tandis que je ralentissais ma course dans la flaque de sang encore fais et les tripes de ma vieil victime, une question vint me traverser l'esprit…

    Et l'autre à l'œil flambé, elle faisait quoi ?

    Craignant une attaque en lâche dans mon dos, je m'appuyai simplement contre le mur de la ruelle. Visiblement, j'avais échappé à l'arme du malabar. Je sortis une cigarette et l'allumai, attendant d'être rejoint par les deux autres, ou de me faire attaquer par surprise au moins. J'avais déjà échappé à une attaque, le reste du combat me semblait désormais plus simple pour moi.
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Swan Daviel
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptySam 26 Mar - 12:57

*~ Bloody Day~*



Le combat était devenu absorbant, effrayant voire complètement déstabilisant. Je ne savais pas si Alheïri m’avait écoutée lorsque j’avais parlé du Noah et de la haine incommensurable qu’il devait ressentir pour moi. Trop concentré sur le Clown au visage décharné qui prenait la vie des humains avec un plaisir sadique, ma petite mise au point avait du passer inaperçue.

Désirant reprendre mes mots tout en insistant bien sur le fait que l’ennemi était puissant, je fus totalement prise au dépourvue. Jamais je n’aurais pensé ne serait-ce qu’une seconde que mon cher collègue allait me prendre dans ses bras en éclatant en sanglots.

*Mais qu’est ce que ?!!?*

La gêne, la honte aussi, la colère, la surprise, l’attendrissement… Un mélange de sentiments très étranges pour moi qui n’avais jamais connu une personne aussi… émotive ? Comment ne pas être bouleversée mais aussi choquée par un homme qui pleure où se trouve les atouts féminins les plus adulés de la gente masculine ? Arquant mes sourcils afin de revêtir un regard de tueuse, je ne pus m’empêcher d’éprouver une envie de le frapper lorsqu’il cessa de se morfondre en une seconde afin de balancer son arme sur la pourriture qui se terrait dans le nuage de poussière. Me dégageant lentement de ses bras, je fis alors une petite réflexion qui en disait long sur ce que j’avais pensé de cet élan affectif.

« Et moi qui commençais à me sentir toucher… Tu es incorrigible. J’suis peut être pas d’humeur, ni en forme pour faire la dure, mais sache que la prochaine fois, je n’hésiterai pas à mettre malencontreusement mon genoux entre tes jambes… »

Le ton n’y était pas en pourtant, j’étais plus ou moins sérieuse à ce moment là. Bien sûr, son acte m’avait touchée, un peu trop à mon goût d’ailleurs, mais il était comme ça, c’était bien connu, et j’aimais bien le rembarrer pour qu’il surenchérisse d’un sourire charmeur. De plus, même si cela ne se voyait guère, je préférais amplement une personne ayant du répondant… C’était beaucoup plus amusant qu’une loque qui s’écrase à la moindre réflexion. Malheureusement, l’heure n’était pas aux petites chamailleries… En effet, notre ennemi semblait avoir quitté la grande place afin de fuir nos attaques dévastatrices. Le combat allait donc se rallonger, à mon grand déplaisir...

Lâchant un soupir de colère, je remuais ma tête douloureuse avec lenteur… Mes traqueurs avaient été tués un à un, je ne pouvais pas laisser passer ça… De plus, les akumas continuaient à ravager une partie de la ville. Et la présence de ce Noah me bloquait. Seule, je ne pouvais pas le battre, pas dans cet état….

« Je n’ai pas envie de tomber dessus par hasard, et pourtant, je pense qu’il vaudrait mieux se lancer dans la mêlée tout en gardant une certaine distance… Si un de nous deux a un problème, ce sera plus simple. Fais attention à toi… »

Sans attendre une seconde, mon corps s’élança dans la foule à une vitesse folle. Ayant glissé les quatre derniers mots de ma phrase en un souffle, je ne souhaitais pas recevoir un autre « câlin » broyeur de côtes. N’étant pas du genre à me dévoiler, je ne voulais pas qu’on retienne mes petites phrases affectives qui traduisaient mon inquiétude et mon attachement. Mais bon, bien qu’une remise en question sur ma personnalité fût alléchante, je me devais d’en finir avec le sadique qui avait semé la panique dans la ville où résidait une innocence avant.

Éliminant les Akumas avec fougue et rapidité, je cherchais un indice qui aurait pu me dire où se trouvait le Noah sans grande conviction… Je ne préférais pas tomber nez à nez avec lui tout de suite… Mais le destin semblait en vouloir autrement. Une odeur nauséabonde emplie mes marines au moment même où je passais devant une petite rue. Faisant demi-tour, tous mes sens focalisés sur les cliquetis infernaux des Akumas, je marchais lentement vers le parfum que la mort dégageait.

Quelle fut ma surprise lorsque mes yeux distinguèrent des tâches de sang sur le sol. Et encore ce ne fut pas tout. Avançant prudemment, mon feu léchant avec force mes deux mains, je vis alors le corps d’un homme qui me leva le cœur. Le spectacle n’était pas des plus agréables, tout à fait digne du Noah qui se terrait lui aussi dans cette allée en fumant sa cigarette.

Un frisson d’horreur me parcourut l’échine à ce moment là. J’aurais préféré le rencontrer à nouveau avec Alh’ et non seule dans un endroit aussi glauque. D’un geste sûr et rapide, je fis alors claquer mes doigts, projetant mes flammes dans les airs afin de faire part de ma position à mon allié…

« Tsss… »

Durant ce lapse de temps, ce silence morbide de quelques secondes, je me fis silencieuse… Si ma bouche venait à s’ouvrir, ce serait pour lancer une réflexion cinglante, chose que je ne préférais pas faire au risque de me condamner. Seul un soupir traduisant mon impatience, ma peur et ma colère vint combler le vide qui s’était installé entre nous. Tout ce qui se trouvait dans mon champ de vision était immonde… Il fallait faire vite, très vite.

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Alheïri S. Fenyang
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyDim 27 Mar - 14:31

    Franchement, il aurait pu rester dans cette position pendant des plombes. Il voulait ça même. Que le Noah meure malencontreusement, et qu’elle le câline de tout son être. Malheureusement et de part ses émotions auparavant contradictoires, il se passa ce qui devait se passer, c'est-à-dire comme à l’accoutumée. Elle s’était détachée de lui et s’était même autorisé à menacer soin entrejambe qui n’avait strictement rien avoir avec l’affaire. Au début, il avait froissé son visage de peur. Parce que bah, ses testicules… Il y tenait fortement hein. C’est pas remplaçable ce genre de bijoux ! Mais au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient, il avait opté pour un sourire grossier comme pour dire qu’il avait capté clairement. En fait, ce qui le réjouissait le plus, c’est qu’elle faisait du progrès. Envers lui. Envers les autres peut être… Parce que jamais au grand jamais, il n’avait vu la petite maréchale faire allusion au sexe ne serait ce que subtilement. Trop jeune pour y penser ? Sans doute. De plus, leur vie perpétuellement nomade ne leur permettait pas d’avoir des relations sociales complètement stables. C’était bien sinon. Et même très bien. Tellement, qu’il s’y voyait déjà même. Dans une chambre d’hôtel. Ouaip. Peut être que ça pourrait se faire après ce combat…

    Quoiqu’il ne l’avait déjà pas fait… ? Automatiquement, il se remémora de cette veuve qu’il avait enfilé sans scrupules et finit par froisser une nouvelle fois son visage en regardant ailleurs, une atmosphère comiquement morne l’entourant sombrement, l’air totalement dépressif. Rien qu’à cause d’Elizabeth, il allait essayer de ne plus rien faire en cette journée pourtant forte prometteuse. D’ailleurs, il espérait qu’elle soit en sécurité. Et la meilleure chose pour le lui assurer, était d’en finir rapidement avec les monstres qui commençaient à envahir la capitale australienne. Les cris de détresse se faisaient encore entendre. Des survivants il y avait. Le mieux était qu’il se débarrasse de toutes ces créatures malfaisantes d’un coup. Souriant, le prince du Sahara regarda l’œil de lynx s’élancer corps et âme dans cette bataille en lui soufflant des mots qui n’étaient pas passés dans l’oreille d’un sourd. Intérieurement, il savait que tout allait bien se passer pour elle. De plus, n’avait-elle pas un compte à régler avec l’autre excité ? Seule, elle pouvait gérer le gérer pendant un moment. Peut être même le buter, qui savait en fait. Son pouvoir la rendait apte à le trouver plus rapidement que le glandeur que Salem représentait. Lui allait se contenter d’en finir avec les petites frappes, histoire de se mettre en jambes…

    Mais les petites frappes, trop concentrés dans des zones précises s’unissaient pour en former des grandes. Lentement, très lentement s’élevaient dans la voute céleste cendrée, des marionnettes destructives. Des akumas de niveaux 3 étaient présents dans le coin ? Ca en avait tout l’air, puisqu’ils avaient fusionnés. En tout cas pour lui, ça devenait un brin chiant. Se farcir des créatures géantes, c’est pas ce qu’il appréciait le plus en tout cas. De plus et avec ces tailles monstrueuses, ils pouvaient faire de dégâts à trop longues portées. A trop lourdes conséquences. Une goute de sueur vint à couler sur l’une de ses tempes pendant que son regard se faisait féroce. Il lui fallait agir et vite. C’est à ce moment précis qu’une lueur jaune vint à l’entourer. Son énergie dégagée sur le sol formait un grand cercle autour de lui délimité par une poussière conséquente qui s’élevait à peine. Alors qu’un cri de rage sortait de la bouche d’une de ces machines démoniaques, Salem tendit sa main vers le vide. Son trident qui avait détruit une bonne partie de l’armada de ce Noah revient rapidement vers son propriétaire. Une fois empoignée, le maréchal commença à la faire tournoyer extrêmement vite et la planta dans le sol avec véhémence, non sans prononcer ces quelques mots…

    • Holy Light !

    La terre australienne commençait à gronder. Alors que les monstres avaient enfin portés leurs attentions sur le vieux maréchal, celui-ci leur fit un simple sourire pendant qu’un champ délimité se teintait de la même coloration que son énergie. Le périmètre commençait à briller, jusqu’à ce que des rayons lumineux surgissent brusquement de la terre. En ce moment là, Salem soupira grandement en épongeant son front. Il avait frôlé la catastrophe. Les rayons qu’il avait érigés se déformaient et emmaillotaient les monstres de sorte à constituer une entrave infranchissable. Les avantages de Salem ne s’étendaient pas qu’à la déviation de son pouvoir. Il pouvait modifier la consistance de sa lumière. Le chic je ne vous dit pas quand on avait une synchro démentiel. Maintenant ligotés par des lianes lumineuses, son sourire se fit plus gros, plus édenté. Tellement qu’il cru avoir une crampe à la mâchoire. Bougeant lentement son trident dans n’importe quelle direction, il faisait prendre aux monstres, des poses de sadomasochiste. Une jambe écartée et suspendue en l’air…. La tête en bas…. C’était rigolo. Il se demandait même si le clown pouvait observer ça. Surement que ça l’aurait intéressé. Quand à Swan bah… Elle devait sans doute faire la gueule en voyant ces conneries quoi… C’est en pensant à elle d’ailleurs que le trentenaire fit la tronche en serrant vigoureusement le manche de son trident, ce qui eut pour effet de resserrer l’entrave. Bientôt, c’était des cris enroués des sales monstres qui dans des poses indécentes, souffraient le martyr…

    Et il allait les laisser ainsi, le temps qu’ils explosent d’eux même. Il avait plus important à faire en ce moment. Alors que Salem demandait à son innocence de le guider vers la maréchale, un des menos grande explosa sous la pression de son pouvoir. Agrippant son trident contre tout son corps alors, celui ci commença à se mouvoir rapidement. Au fur à mesure de mouvements rotatifs, le protagoniste tournoyait sur lui-même. Le procédé s’apparenta à une mini tornade. L’héritier des Fenyang était devenu une toupie humaine et lumineuse. Son innocence s’éleva alors dans les airs avec lui, avant de filer comme ça vers les lieux. Il s’agissait en fait d’une de ses techniques furtives du niveau un qu’il utilisait tout aussi bien comme moyen de transport. Une lumière effective enveloppait le tout. Alors qu’ils filaient dans les airs pendant une bonne trentaine de secondes, son arme pointa soudainement vers le bas, ce qui lui permit de voir ce qui se passait. Sans vraiment s’arrêter alors, Salem continua de tournicoter sur lui-même, et c’est ainsi qu’il piqua vers le bas. Une déferlante de luminosité illumina brusquement la scène où ils étaient. De ses mouvements alliés à l’innocence donc, ils s’apparentaient à une gigantesque perceuse qui fonçait sur le sol… Sur le satané bouffon en fait…

    Il ne sut pas vraiment si son attaque avait marché… Si l'autre était mort... Mais toujours est-il qu’une explosion grandiose s’en suivit quand il toucha le sol toujours agrippé sur tout le long de son arme. Les maisons déjà en ruines tout autour furent balayées d’un seul coup. L’impact de son attaque avait creusé un gigantesque cratère d’on ne sait combien de mètres. Alors qu’il s’en rendait compte, suspendu dans le vide par son trident qu’il attrapait d’une main ; Alh’ de l’autre curait son nez, en faisant une grimace de sa bouche, et en regardant aux alentours nonobstant la poussière… Il semblait n’y avoir personne… P’être qu’ils avaient évités l’attaque…

    • Haaaaaannnnnn… Qu’est ce j’ai fait là… ? Va falloir que je me contrôle, p’tain… A ce rythme là, j’fais finir par les crever tous les deux… Où est Swan d’ailleurs…. SWAAAAAN TU M’ENTEEEEEEENNNDS ???

    Spoiler:
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyLun 28 Mar - 16:42

    Le crépitement du tabac en incandescence résonnait dans la sombre ruelle tandis que j'en aspirais la fumée produite. L'instant d'après, toute cette fumée s'échappait par les trous béants creusés dans mon visage. Elle passait en opacité sur le reste de mon visage en le léchant passionnellement. Mes narines, aussi béantes que le reste, en aspiraient une bouffée au passage, avant de la libérer à la manière d'un buffle. Ce plaisir si nocif, la gamine enflammée ne me l'avait pas dérobé. Plaisir nocif… Hihihi c'est drôle ! À dire vrai, il n'y a pas un seul de mes plaisirs qui ne soit pas nocif, pour moi mais surtout pour les autres. Fumer, tuer, torturer, détruire, souffrir, rire. Tant de hobbies qui me valent bon nombre d'ennemis. Est-il donc si anticonformiste que de vivre sur la mort ? Je me savais le prédécesseur de grands psychopathes qui chercheraient à créer des génocides de désespoir. Mon but, mon génocide, comme tous mes Frères, c'était les Exorcistes. Il nous fallait les éradiquer. Après, on s'occuperait tranquillement des traitres, ou autres déserteurs, comme ceux qui fuient la guerre car trop peureux de perdre la vie.

    En tout cas, il y en a une qui n'avait pas peur de cela. Elle faisait face à la mort avec fierté. Non pas qu'elle acceptait sa mort, puisqu'elle n'était même pas agonisante (c'est nul !), mais parce qu'elle venait de s'engouffrer dans la ruelle où je me situais et, d'un air hautain si caractéristique de ces Misérables, elle venait de découvrir mon chef d'œuvre. Elle ne se laissait pas déborder. Quelle femme ! Elle méritait bien son rang ! Moi, qui me devais de la ramener à sa place, je restais dans l'ombre encore trois secondes, avant de me décoller de mon appui en un mouvement las. Et petit à petit, je faisais face à elle. Une dizaine de mètres nous séparait et le cadavre, dont les tripes semblaient tracer de largeur une délimitation de nos camps, était plus proche d'elle que de moi. C'est normal, le bougre avait tenté de s'enfuir. Une nouvelle bouffée de clope, la fumée s'échappa avec mon rire grave et rauque, cette fois.

    Ahahah ! Ne t'enflammes pas ma grande ! dis-je ironiquement en voyant le feu lécher ses mains.

    À côté de moi, une benne à ordures était là, derrière laquelle j'étais placé juste avant. D'un bond, je sautai dessus pour m'y assoir calmement, les jambes pendantes à quelques centimètres du sol, comme les guiboles d'un pendu à l'agonie. De profil à elle, je contemplais le mur d'en face et surveillais du coin de l'œil les lueurs des flammes de la Maréchale. Je ne pensais pas qu'elle m'attaquerait ainsi d'elle-même si elle voyait que je restais passif. Enfin, je me trompais peut-être…

    Tu sais… repris-je, un nouveau nuage de fumée s'échappant de ma bouche avec mes mots, je ne sais pas comment toi et les autres, mais surtout toi avec ton jeune âge, tu fais pour continuer à vivre si simplement. Vraiment… tant de gens meurent autour de toi, et toi tu vois le malheur s'abattre sur ce monde sans te rendre compte de ton inutilité… Ahahah… Tu sais que tu ne peux pas tous les sauver, et pourtant tu t'obstines. Tu détruis les Akumas, et après ? Vous, Exorcistes, vous ne voyez pas le cercle vicieux dans lequel vous êtes… Les morts créent de la peine, la peine engendre les Akumas, qui créent la mort, qui crée la peine, et cætera, et cætera, hihi ! Est-ce que vous vous rendez compte… maintenant… de l'étendue de votre… solitude… hum, Maréchale ? Et puis, vous plus que les autres devez ressentir tant de remords et de culpabilité. Est-ce que le remord vous ronge, hum ? Pourquoi vous rongerait-il, peut-être vous le demandez-vous. Parce que je suis là Maréchale, tout simplement ! Hihihi ! Vous n'avez pas réussi à me détruire. Tous ces pauvres moines… Ils doivent avoir honte de vous… Vous qui ne les avez pas vengé… Et grâce à vous, à votre incompétence, je suis là à crier vengeance et à tuer sans compter. Mais entendez-moi bien, hum ! Je tuerai et torturerai ces pauvres innocents jusqu'à vous voir sombrer, Maréchale… Hihihi !

    J'avais peut-être trop parlé, mais il fallait que je la déstabilise, que je torture son âme avant son corps. Mais elle semblait forte d'esprit et je ne savais pas quelle avait été la persuasion de mon monologue. Je descendais de ma poubelle. Durant mon discours, j'avais tourné mon visage vers mon interlocutrice et vu des Akumas géants, loin au-dessus d'elle, se faire détruire sans que j'y accorde la moindre importance.

    Par contre, l'espèce de gros cocon de lumière qui montait en hauteur pour pointer en chute libre droit sur nous, ça ce n'était pas quelque chose à ignorer. Il allait y avoir des dégâts.

    Je crois que ton copain va faire du grabuge. Ne reste pas trop par là ! HIHIHI !!!


    Et tandis que je me mis à rire du même rire puissant et déchirant que celui que la jeune femme avait entendu par le passé, je lui tournai le dos et me mis à courir aussi vite que possible dans le dédalle de ruelles qu'adoptait le plan de la ville. Je n'avais que quelques secondes, et ce ne fut pas suffisant. Derrière moi, un énorme bruit d'impact, et l'instant d'après, mon corps valsait dans les airs, propulsé par l'onde de choc qui me fit pousser un immense rire de joie. C'était si drôle ! Encore une seconde et je me retrouvai à moitié enseveli sous des débris. J'avais foncé dans un mur durant ma danse aérienne qui s'était effondré sur moi. Heureusement que je suis un Noah, et que je pouvais me désarticuler de moi-même, sinon l'état de mon corps ne me permettrait plus de me reveler. Je ne savais pas où j'étais, ni où étaient les Exorcistes, mais tant pis. Je me relevai avec difficulté des décombres et époussetai ma tue salie.

    Houhou ! Bon bah ça, c'est fait !

    J'avais quelques blessures sans gravité, et mon paquet de clopes était toujours là, bien qu'un peu écrasé. Pour fêter la destruction massive par l'autre biscoto, je m'en grillai une nouvelle, commençant à marcher sur les débris de bâtiments qui n'avaient pas résisté. Un nouveau problème se présenta à moi au fur et à mesure que je marchais, cherchant des yeux mes ennemis dans ce brouillard de poussière : j'avais perdu mon manteau, et à fortiori toutes mes armes qui étaient accrochées à l'intérieur. J'eus un pincement au cœur en pensant à la disparition de mes épluches-légumes. Je n'avais plus que mes clopes, quelques poignards et mes pouvoirs. Restait-il au moins un Akuma ? J'en doutais fortement. Tant pis, je ferai sans.

    Maréchaux, Maréchaux, où êtes vous ? Où êtes-vous ? Montrez-vous, sortez de votre cachette ! Hihihi…


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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyLun 28 Mar - 20:34

*~ Second Explosion~*



Quelle vision abjecte. Des volutes de fumée s’échappaient de part et d’autre de son visage torturé. Comment ne pas grimacer face à ce spectacle immonde qui ne m’inspirait que le dégoût ? La peur n’avait plus sa place au sein de mon esprit, et seule l’envie d’en finir me faisait frémir. Pourtant… Tout bascula lorsque le Clown au faux sourire adopta un air des plus sérieux.

Son discours n’avait ni queue ni tête et pourtant, plus ses rires ponctuaient ses fins de phrases et plus je sentais l’angoisse m’envahir. Dans un sens, il avait raison… On ne pouvait sauver tout le monde, le combat d’aujourd’hui en était la preuve. Beaucoup de personnes étaient tombées sous les coups des akumas et leurs proches allaient sans doute faire appel au Comte pour commettre l’irréparable… Un cercle vicieux… Je savais très bien qu’il essayait de me déstabiliser en utilisant sa bouche immonde qui n’avait plus de place sur son visage… Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me dire que tout ce qu’il disait cachait une part de vérité. Le remord… La haine… Se sentir impuissant… La culpabilité… Ces sentiments, je les avais ressentis et ils étaient toujours présents depuis la mort de Wanda. Sa disparition n’aurait été qu’une suite logique…? Une finalité qui ne pouvait être changée car c’était son destin…? Mourir pour rien finalement puisque la guerre continuait encore et les ennemis se faisaient de plus en plus puissants.

Ce tourbillon d’angoisses multiples commençait à m’emporter jusqu’au moment où l’être infâme osa me rappeler notre combat. Il enfonçait le couteau dans la plaie cette enflure et il le faisait bien car je me sentais de plus en plus mal… Sa survie, notre échec… Par notre faute il s’en était tiré et il avait tué avec délectation bon nombres de personnes dont le pauvre homme qui se trouvait dans la rue.

Le regard empli de dégoût mais aussi d'interrogations, je contemplais mon ennemi de ses longs pieds à son faciès déplaisant. Il y avait tellement de choses que je devais lui dire pour le contrer, mais rien ne sortit de ma bouche… A chaque argument, je me rendais compte que je ne faisais que me voiler la face…

Ainsi, je restais là, torturée par ses dires, à essayer de trouver tant bien que mal un moyen de répliquer. Je n’avais aucune envie de continuer la discussion, c’était bien trop dangereux… Il ne fallait pas qui ouvre la bouche une nouvelle fois sous peine de me voir totalement déconfite. Car oui, j’avais été consciente de sa manœuvre pour me déstabiliser mais je n’avais pu m’empêcher de tomber dans son piège.

C’est pour cette raison que je ne fis pas attention lorsqu’il mentionna mon collègue. J’avais donc commencé à foncer sur ce Noah qui prenait la fuite en faisant résonner son rire dans la ruelle. Et ce n’est lorsque j’aperçus l’ombre au dessus de ma tête que je compris mon erreur. Alheïri, qui ressemblait plus à une toupie volante qu’autre chose, piquait à toute vitesse vers le sol. Ne connaissant pas ses attaques mais n’étant point bête pour doser le danger, je fis alors un écart pour me défaire de sa trajectoire… Mais l’impact fut lourd, et mon corps s’envola dans les airs afin d’aller se fracasser dans les décombres.

Ce fut un flou total pendant quelques minutes… Mais mes yeux finirent par se rouvrir et un grognement s’échappa de ma bouche traduisant aussi bien la douleur que la colère. Un petit filet de sang venait obscurcir mon œil droit et ma jambe droite était bloquée sous une masse dont j’ignorais la provenance. Me dégageant des décombres avec douceur, je fus soulagée de constater que mes blessures n’étaient pas si graves que ça. Du moins, on va dire que je ne les jugeais pas graves bien trop préoccupé par le combat… Puis, c’était partiellement de ma faute si j’étais dans cet état… Si seulement je n’avais pas bu les paroles du Clown, j’aurais sûrement du voir Alh’ arriver.

« Quelle… idiote…! »

Me relevant en titubant, je commençais à chercher mon collègue des yeux, ce qui était assez difficile avec toute cette poussière… J’entendis alors sa voix non loin de l’endroit où je me trouvais. Essuyant d’un revers de manche le sang qui coulait joliment sur mes pommettes, je le rejoignis avec… lenteur. Incrédule, je contemplais le paysage qui avait radicalement changé… Cette attaque avait été bien trop puissante… Il n’y avait plus aucune trace de la rue… Ni de l’homme qui l'avait tachée d’ailleurs… A la place se trouvait un cratère… Et Alheïri au centre. Lui adressant un regard des plus exaspérés, je le contemplais en agitant la tête lentement de gauche à droite… L’ennemi avait fui, la ville était partiellement détruite… Et je me trouvais dans un sale état ! Si les explosions continuaient de rythmer ce combat, j’allais mourir avant même d’avoir porter un coup à ce foutu Noah qui ne faisait que nous fuir.

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Alheïri S. Fenyang
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyMar 29 Mar - 18:08

    C’était ça que d’être nonchalant à tout moment, en ne prenant même pas la peine de soupeser sa propre offensive. Cette attaque n’était pas celle qu’il utilisait le plus du fait même de sa véhémence. Encore une fois, Dieu dans son immense bonté venait de lui montrer les aptitudes destructrices dont il était doté. Les sbires du comte n’avaient qu’à bien se tenir. La reconstruction future de cette si belle cité allait finalement se faire difficilement. Avec tout ce qu’il avait bousillé aux alentours, il n’y avait pas de quoi douter. Un souci qui était cependant secondaire sur le moment. Le plus important était de savoir si la jeune femme allait bien. Un doute qui bourgeonna dans son cœur quand il pensait aux maux qui la rongeaient. Il avait peut être fait trop fort. Il aurait peut être du calmement se receptionner à ses côtés, elle qui semblait échanger auparavant avec leur ennemi. Qu’est ce qu’ils avaient pu se dire d’ailleurs ? Encore une interrogation perturbante tandis que les volutes de poussières s’empressaient de le faire grossièrement éternuer, troublant ainsi ce silence mortuaire qui s’était installé.

    Salem n’entendait plus de cliquetis, ni de cris agonisants. A croire qu’ils avaient réussis à exterminer les akumas tantôt environnants… Il ne lui restait plus qu’à chercher Swan parmi ces vestiges épouvantables en espérant vraiment que l’autre avait été expulsé un peu plus loin. Parce qu’après s’être ressassé de la dislocation naturelle de ses membres, il venait à conclure que les attaques physiques de ce genre ne pouvaient rien faire contre sa personne. Un Noah à part on dirait bien. Selon ce qu’il avait compris de la précédente réunion entre maréchaux, ces salopards avaient des pouvoirs variant selon la personnalité. L’âge et le sexe n’étaient pas non plus une barrière chez ces êtes méprisables. S’il existait pire que ce mec, ça promettait vraiment. Désenchanté de par la mine que le maréchal arbora en soupirant, il était maintenant plus qu’évident que l’antagoniste clé était encore en vie. L’héritier des Fenyang n’avait que peu misé sur sa lumière. S’il savait n’avait pas de queue. Peut être ses rayons auraient-ils faits de l’effet. A tester dans tous les cas s’il n’avait pas prit la poudre d’escampette. Ce qu’il n’allait sans doute pas tarder à savoir…

    Alors qu’égaré dans ses pensées les plus profondes, survint brusquement un bruissement de planche brisé, qui trahissait la présence flagrante de quelqu’un. La barrière que constituaient les nuages poussiéreux autour de lui obstruait sa vue claire. Il ronchonna ne serait ce qu’un instant quand il se rendit compte que l’aura voisine était loin malfaisante, quoiqu’un brin inquiétante. Toujours suspendu par son trident qui flottait agréablement dans ce tendre bain cendreux et sablonneux, Salem qui agitait son faciès ici et là put enfin discerner la fine silhouette aux galbes enchanteurs, qui avançait avec un charisme qu’il se forçait à définir dans son esprit. Pourquoi elle ne voulait pas coucher avec lui, hein ? Il était moche comme l’autre type aux narines plus spacieuses que les trous du cul ou quoi… ? Enfin… Dans le même temps, il n’avait pas encore les tripes nécessaires pour lui demander de prêter son petit derrière rien que pour ne serait ce qu’une seule petite nuit. C’était trop non ? Allez juste deux petites heures hein, deux… Petites pensées perverses dans lesquelles il s’enfonçait pareillement à une victime de sables mouvants alors qu’il était en plein combat… Minois en irritation qui fit son apparition et qui le reconnecta rapidos à la réalité…

    Parce qu’elle semblait réellement bien agacée… La jeune femme à fleur de peau. Et elle avait de quoi s’énerver. Il n’avait jamais bataillé avec elle sur le terrain quand il y repensait vraiment. Peut être était ce là le problème, vu qu’elle ne connaissait pas l’étendue de son pouvoir destructeur qu’il maniait avec bien trop de légèreté. Ils avaient trop été individualistes sur le coup. Alh’ ne s’en rendait compte que présentement. Alors qu’il ébaucha un sourire franc en plus d’un regard resplendissant et sincère après avoir furtivement frotté ses yeux comme enfant, que se fit entendre une voix sonore. Désagréable et révulsant. Qui débitait un laïus lassant. Lassant pour un Salem qui commençait à en avoir ras-le-bol. Comprenez bien que c’est l’une des premières personnes qui lui résistait aussi longtemps… Il resserra même sa poigne contre son innocence vibrante d’envie d’en découdre. Ce qui allait se produire. Dorénavant, on jouait cartes sur tables. Les excuses auprès de la belle Swan allaient être pour plus tard… Mais conscient qu’il pouvait encore l’ébranler, il se permit de la prévenir en souriant grossièrement comme à son habitude…
    • J’pense qu’on va passer à la vitesse supérieure… J’espère que t’es encore prête disait-il toujours suspendu à son innocence. Mieux vaut pour toi que tu actives ton dernier niveau… Ca risque de secouer…

    Sa mine était restée la même. Toujours souriante et rayonnante. Mais il finit par lâcher un petit soupir, tandis que la poussière s’évaporait petit à petit. S’il fallait en arriver là, qui sait ce qui allait arriver à la capitale… Et a Elizabeth… Sa vue se porta ensuite sur le gigantesque trou en dessous de lui. Alors qu’il énonça tranquillement…

    • Level Three… celestial paradise…

    L’arme de Fenyang se désagrégea complètement pour former une importante poussière scintillante. Telle une vague déferlante, elle se propagea tranquillement silencieusement et très rapidement sur un rayon de 500 mètres, ce qu’il trouva assez. Tombant aux côtés de sa collègue, il frappa dans ses mains, et prononça un mince « Activé » avant que le diamètre voulu ne soit rapidement engloutie par un gigantesque dôme de lumière. Le lieu était bizarrement vide. Il n’y avait ni ruine, ni trous, rien de rien. Seul un périmètre vaste et dégagée qui s’étalait vers l’infini et même au-delà favorable à une lutte sans merci. Un petit effet optique parce qu’il existait bel et bien des limites. Qu’on ne pouvait franchir sans la permission de l’exorciste. Vu qu’il n’y avait plus d’obstacle notable, la vue était simplement imprenable sur la silhouette du Noah... Qui allait maintenant en pâtir…

    • Eh bien eh bien… Il ne nous reste plus qu’à le regarder se vider de sa matière noire… Mais pour un mec comme lui, ça prendras trop de temps… J’aurais voulu effectuer une vierge de fer mais vu ta présence, j’ai un peu les chocottes de faire ça… Nous reste plus qu’à se frotter directement à lui alors…

    Dès que ses mots furent énoncés, un trident lumineux se matérialisa dans sa main. Arme qu’il braqua de façon incisive vers le noah…

    • Mais tant qu’on y est, j’vais essayer de le prendre en sandwich…

    Son arme engendra une gigantesque boule au devant de ses trois dents. Simultanément son dôme produisait plusieurs lianes lumineuses comparables à celles créées contre les akumas géants, tout juste derrière le Noah. Sourire édenté, Alheïri déchargea alors un puissant tir en sa direction. Qu’il aurait pu éviter. Qu’il pouvait éviter… Si ses lianes ne s’étaient pas entremêlés sur ses pieds dans le dessein de l’immobiliser…


Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Mer 30 Mar - 23:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyMer 30 Mar - 17:53

*~ You are Weak~*



Cette douleur était devenue plus qu’insupportable et pourtant, je devais tout faire pour la laisser de côté le temps de mettre une déculottée à cet être immonde que le Comte avait sous ses ordres. Alignant un pied devant l’autre avec la lenteur d’une tortue, je me dirigeais vers Alheïri qui affichait un sourire des plus… gênés. Il y avait de quoi ! Il avait littéralement envoyé valser tout ce que se trouvait dans la rue, moi y compris. Pourtant, l’envie de s’excuser ne vint pas suspendre le combat, au contraire. Le fait de voir notre ennemi s’enfuir commençait sérieusement à l'agacer… Enfin une attitude qui me plaisait.

N’ayant aucune idée de ce qu’il allait faire, je fis un léger écart en vacillant afin de ne pas subir d’autres dégâts. D’une part, il fallait que je me pose un instant et d’autre part, je voulais attendre de voir cette attaque de mes yeux. Mais à mon grand désarroi, il me conseilla d’utiliser mon innocence à plein régime, chose que je ne pouvais pas me permettre après de telles secousses… J’avais beau être Maréchale, je restais humaine avec toutes les faiblesses qui allaient avec. En plus d’avoir attrapé la ‘crève’ australienne, j’avais subi pas mal de blessures par ma faute. L’ennemi m’avait déstabilisée par deux fois, et par deux fois je m’étais fait avoir comme une débutante.

J’étais devenue une une moins que rien. Quelle horreur. C’était insupportable. J’arrivais à peine à activer mon innocence à cause de ce fichu mal de tête qui n’avait fait qu’empirer après l’écorchure qui se cachait dans ma chevelure. C’est donc telle une spectatrice que je vis Alheïri déployer sa puissance. La terre trembla violemment, engloutie par une douce lumière aux reflets intense. Titubant à nouveaux, je pris la décision de m’accroupir tout en fermant mes paupières. Cette sensation était étrange... Elle ne présentait rien de néfaste. Priant alors de tout mon être afin de ne pas être réduit en bouilli, j’attendis que le calme refasse son apparition afin de porter un regard sur la scène.

*Mon… Dieu…*

Mes yeux contemplaient ébahis le nouveau terrain de jeu qui dévoilait la silhouette du Clown Sadique. Comment avait-il réussi à tout changer en quelques secondes ? Décidemment… Il cachait bien sa puissance celui-là. Me relevant avec douceur, je contemplais le psychopathe tout en écoutant les plans de celui qui venait de m'impressionner au plus haut point. Il voulait en finir et pour ça, nous devions nous donner à fond.

N’attendant pas une seconde de plus, Alheïri saisit son trident et dirigea une attaque vers celui dont le rire résonnait encore dans mon esprit. Plaçant une main devant mes yeux afin d’éviter d’être éblouie, je nourrissais l’espoir que cette attaque soit la dernière. Quelle naïveté… Comment pouvait-il succomber à ça alors qu’il avait survécu par le passé… ?

Me préparant alors à combattre de nouveau, je fis de nouveau appel à mon innocence, ce qui s’avéra être plutôt douloureux. Je manquais de concentration et il était impossible pour moi de fixer les flammes sur mes mains. Ainsi, un feu d’un bleu électrique émanait de mon œil gauche, et c’était tout… Quelle honte.

« Je vais attendre un moment… Rhha ! Je n’arrive plus à rien… »

Énervée, agacée, colérique, exténuée, blessée, fatiguée… Une faiblarde voilà ce que j’étais devenue. Une faiblarde vouée à regarder le combat sans rien faire le temps de pouvoir lancer une attaque digne de son rang.

Spoiler:


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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyMar 5 Avr - 18:15

    Ils étaient là, ces deux canailles. Ils se rejoignaient pour former un contraste assez épatant. D'un côté le Soleil radieux, en pleine forme et lumineux d'énergie. De l'autre la Lune terne aux courbes incertaines, dont la force et la survie ne dépendent que de la force du soleil. Ils étaient l'union céleste pour repousser cette force destructrice qui allait détruire leur petite protégée la Terre.

    Je ne savais pas ce qu'il allait se passer mais l'attente était insoutenable, j'en riais doucement en un tendre et sombre rictus. Ce combat était des plus intéressants, mon corps meurtri en était la seule preuve. Peut-être que j'allais repartir en sale état, mais je savais que je pourrai au moins repartir. Qu'importe la manière de mon échappade, je ne pouvais perdre la vie. Jamais il ne pourrait y avoir un nouveau messager du chaos et de la souffrance digne de moi. Je commençais alors à me dire qu'il me faudrait une suite, un petit jeune à former pour prendre la relève si un jour les Exorcistes réussiraient à avoir ma peau.

    Elle était dans un tel état, la gamine, pire que moi. Et puis vous savez, la douleur, je m'y suis tant accoutumé que je ne ressentais que de légers picotements sans importance, comme quand on trébuche et qu'on tombe en se rattrapant. Elle, elle n'avait pas fini de souffrir… Oh non… Hihihi ! Je voulais qu'elle retourne chez elle, oui, le corps meurtri comme pour lancer un message à toute la Congrégation. J'aurais de plus eu ma vengeance. Rien ne sert pour l'instant de la tuer, finalement. Il fallait que je prenne mon temps comme jamais. Des jours, des semaines, ou peut-être des mois. Elle devait tomber au fond du gouffre, dans les plus obscures des profondeurs abyssales. J'avais trouvé la victime parfaite, qui allait devenir mon ultime chef d'œuvre. Quant à l'autre, je voulais simplement qu'il crève, que l'Ordre Noir et le Vatican comprennent de quoi nous sommes capables, et que nous sommes sortis de notre trou. Sa mort est essentielle, car la survie de la jeune femme paraitra clairement comme un geste de… bonté ? Et non son talent qui a pu la sauver.

    Carpe Diem.

    Le tas de biscotos était repassé à l'attaque, plantant son espèce de grosse fourchette dans le sol. Après, j'ai rien compris, mais je me sentis mal : je me savais entouré du pouvoir de l'Innocence. Un grand dôme se formait autour de la ville, rendant invisible les ruines et débris, ainsi que l'amas de poussière qui nous brouillait la vue. Il n'avait pas même une égratignure, l'autre bouffon de son Dieu impur. Je me taisais et tournais sur moi-même en rigolant un peu pour regarder cet espèce de paradis dégueulasse. Une chose était sûr : je n'étais pas dans mon élément et je devais vite sortir d'ici. Mais apparemment, mes petits amis n'avaient pas en tête les mêmes idées que moi. Je les regardai alors fixement, tandis que des lianes lumineuses me tenaient en position. Je ne me débattais pas, laissant simplement faire. L'improvisation, il n'y a que ça de vrai. La Maréchale ne semblait pas en mesure d'utiliser son pouvoir. En l'entendant dire cela à son ami, je me mis à rire.

    Hihihi ! Alors Maréchale, on a des problèmes ? Pensez à ce que j'ai dit.
    Réfléchissez, et comprenez que vérité est mienne… Hihi… hi ?


    Une boule de lumière fonçait droit sur moi. Je n'eus pas vraiment le temps de réfléchir qu'une seconde à peine. Je penchai le bassin en arrière, formant un angle entre mes jambes et ma colonne vertébrale. Et dans un bruit de craquement mon corps se plia plus encore en arrière, mais ce ne fut pas suffisant. La lame de lumière me déchira le ventre sur la longueur assez superficiellement. Je me mis à déchirer l'air d'un rire immonde, comme un clown à l'agonie un peu masochiste. Il fallait juste que je me libère. Une chance, j'avais perdu mon manteau contenant toutes mes armes, mais ma ceinture était encore cerclée de mes poignards. Un lien de lumière pouvait être coupé ? Peut-être. Pas sûr. Probablement pas. Mais j'avais rien à perdre à essayer. De toute façon dans ce dôme, j'avais toutes les chances de mon côté qui avaient fait demi-tour, comme un chien que tu appelles, avant de lui montrer la bêtise qu'il a pu faire. Plus clairement, j'étais enfoncé dans la merde jusqu'au cou, et aucune possibilité de m'en échapper par mes propres moyens. Pire, comme des sables mouvants, plus je bougerai, plus je m'enfoncerai, parce que ce petit con peut tout contrôler pour me maintenir immobile. Mais comme je l'ai déjà dit, enfin pensé, je n'ai rien à perdre. À part la vie. Et là, il en faudrait beaucoup. Et puis moi vous savez, je suis pas du genre à faire ce que je pense être le mieux à faire.

    Alors je me mis rapidement à couper. Il fallait faire vite, histoire qu'ils n'aient pas le temps de réagir. Pourvu qu'ils discutent un peu entre eux, quoi. Enfin, à mon grand étonnement, mon plan ultra-ingénieux et recherché fonctionnait à merveille. Tout se jouait sur quelques secondes. Pas le temps de trop réfléchir.

    Un fois les liens défaits, je n'ai pas fuit. Je devais peut-être réagir à l'instinct, mais je fais quand même preuve d'intelligence : j'aurais beau fuir, je resterais coincé dans ce dôme de lumière. Et puis mon instinct, là, il avait envie de sang. Alors mes jambes me portaient rapidement vers les deux Maréchaux. J'étais rapide. Peut-être pas assez pour m'en sortir indemne, mais quand même. Arrivé à quelques mètres d'eux, je bondis dans les airs après avoir glissé mes mains à la ceinture pour en sortir deux lames. Bras levés et corps en plongé, je ne savais pas ce que je faisais. Comme si j'avais perdu tout contrôle de ma réflexion, mes sens primitifs et animaux me guidaient simplement. Je criais, attendant d'être simplement éjecté plus loin, ou un truc du genre. Quel stupide animal je fais. Mais ce qu'il y a bien avec l'instinct, c'est qu'il sait faire ce qu'il faut pour survivre.

    Réfléchissez, réfléchissez ! Vous êtes sur Terre, c'est sans remède !
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Alheïri S. Fenyang
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyJeu 7 Avr - 9:47

    Il voulait faire taire ce salopard en le soumettant à une douleur des plus atroces. Il voulait simplement traverser sa matière noire avec la puissance de son innocence, histoire de le voir se recroqueviller sur lui-même en hurlant de douleurs. Histoire de le voir prendre la poudre d’escampette en assistant avec horreur à la consumation de sa chair dégoutante suite à l’évaporation de ce qui le constituait. Car plus il causait, et plus la maréchale en était décontenancée. Salem le savait tout au fond de lui. L’issue de ce combat serait alors sans victoire complète de leur part. Non pas parce qu’il ne pouvait pas l’affronter et quand on y repensait de plus près même, l’on se rendant compte que le maréchal avait tout les moyens pour. Mais bien parce que Swan n’était pas vraiment en état de faire quoi que ce soit, ce qui le poussait à prendre l’initiative de l’attaque sans y mettre réellement du cœur. Il n’avait pas assuré la défense de sa collègue depuis lors, mais il était certes clair qu’à l’intérieur d’un espace assez limité, Salem n’avait plus de choix à faire. Quitte même à battre en retraite si la situation empirait. Ce qui n’était pas vraiment plausible tout compte fait. Car il avait un certain avantage sur l’autre guignol. Plus il restait dans cet endroit néfaste pour lui et plus s’échapperait de son corps, ce qui fait de lui un Noah à part entière. Il allait l’exorciser, cet humain. Et peut être enlever de son être, cet esprit de Noah dont il était simplement la réincarnation, sinon le réceptacle si l’on peut dire ainsi. Malheureusement, le cas ci présent n’allait pas être simple à résoudre, comme il en avait l’habitude avec les créatures cauchemardesques de l’autre gobelin toujours flanqué d’un haut de forme pourri. A croire qu’il n’avait pas de gout vestimentaire celui là…

    Tout comme ce sale clown d’ailleurs. En parlant de ce dernier, il avait réussit à déjouer le plan de Salem en évitant le rayon lumineux qui partit se perdre dans le décor un peu plus loin. De quoi faire grogner le maréchal qui avait pourtant été assez sur de son coup, aussi minime soit-il. Le truc en plus qui faillit lui faire perdre sa patience, c’était le rire à la fois railleur et machiavélique que pouvait débiter ce cadavre ambulant à l’apparence monstrueusement zombiesque. Il allait bientôt le faire souffrir, et ça commencerait même d’ailleurs dans les quelques temps qui suivraient. D’ici là, Alh’ eut le temps d’accorder un regard furtif à sa collègue qui n’arrivait plus à rien. Il aurait pourtant juré qu’entouré de matière blanche, tout irait alors mieux, mais on dirait que non. Ce qui suscita en lui, une très grosse inquiétude. Quand on savait que l’ennemi qui ne se focalisait que sur elle, se trouvait être assez coriace, on avait du souci à se faire. Le combat en lui-même était assez complexe dans son genre. Il avait beau attaquer, mais son adversaire ne lui accordait pas la moindre importance. Cherchez donc l’erreur… Néanmoins, les actions qu’il posait finissaient par sauver momentanément la jeune femme en mauvais état. C’était du à quoi son malaise ? Cela ne pouvait pas attendre qu’ils finissent de botter le cul à ce nuisible qui avait mit la capitale australienne sans dessus dessous… ? C’était bien regrettable. Mais il fallait qu’elle fasse un certain effort pour pouvoir arriver à quelque chose. Et Salem allait le lui faire savoir pendant que l’autre commençait à défaire ses liens de consistances assez faibles. Il avait beau être dans son élément, mais il ne pouvait pas effectuer simultanément deux attaques assez puissantes. A moins dans faire une seule bien dense, ce qui n’était non plus évident…

    • T’échapperas pas véritablement à un petit tour à l’hosto, donc mieux vaut te forcer à t’activer. J’pourrais rien faire, même étant à l’intérieur de mon innocence sans toi t’sais… Et ce type devient de plus en plus chiant…

    Son arme improvisée commença à briller fortement à la suite de ses mots. Paresseusement, l’héritier des Fenyang grattait son menton de son autre main de libre, quand il vit leur ennemi foncer sur eux à pleine vitesse. Ce type ne craignait pas que toute cette atmosphère se referme sur lui de sorte à le compresser et à vider son sang impur ? A priori. C’était un suicidaire ce gars. M’enfin… Peu importait finalement. S’il voulait crever, c’était son problème et non pas ceux des maréchaux. Toutefois, Salem n’étant du tout pas méchant allait l’aider à la tache. N’était ce pas au fond d’elle-même, une âme perpétuellement en peine et criant vengeance ? Assurément. Comme un automate, il braqua alors son trident vers la silhouette du Noah et commença à concentrer une énergie assez conséquente. Non sans mal et pendant le bond périlleux de celui-ci, le maréchal tordit sa bouche vers l’avant et redirigea son innocence vers les airs. Il était dans sa ligne de mire. Un cercle lumineux s’afficha devant lui, dans lequel l’on voyait un archange armé d’un trident, piétiner symboliquement un gros serpent. C’était le cercle par lequel Alh’ allait effectuer un gros tir. Bien sur, il comptait sur le fait que Swan fasse de même avec lui, histoire d’avoir une chance de le toucher et pourquoi pas, de le couler…

    • Je compte sur toi… Swan !

    Salem ne l’avait pas regardé. Il n’avait même pas ce temps. Puisqu’à peine avait-il énoncé ses derniers mots qu’une décharge déferlait dangereusement vers leur adversaire. Le rayon et la puissance avait été doublé de sa dernière attaque, et il n’imaginait pas si sa collègue y mettait du sien dans cette offensive. Avec un peu de chance, ce salopard profiterait d’une brèche de son dôme pour s’enfuir, tribut nécessaire à l’attaque qu’il effectuait…
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Swan Daviel
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyJeu 7 Avr - 20:10

*~ Blue Fire~*



Un cri aigu, une mimique horrible déformant mon visage, une envie de vomir… Comment avait-il réussi à plier son corps de la sorte? C’était tout bonnement abjecte. Cette chose n’avait rien d’humain… Plus le temps passait, plus elle donnait l’impression de venir d’un autre monde. Et même si la victoire nous souriait à pleine dents, je ne cessais de douter quant à l’issue du combat. Les dires du Clown continuaient de me hanter alors que je n’étais pas du genre à me faire embobiner facilement… Mais ces mots là, je les avais pensés, redoutés et puis ignorés le jour où j’avais passé de longues heures dans la Chapelle de l’Ordre. Le fait de les entendre lors de ce combat me donnait l’impression que finalement… Tout allait mal finir. Que notre mort était inéluctable. De plus, l’ennemi ne cessait de me narguer en me les rappelant à chaque seconde.

C’était idiot, très idiot de ma part de l’écouter… Car durant ce lapse de temps, il se libéra avec une facilité déconcertante des liens que mon collègue avait utilisés pour le bloquer. Son rire résonnant dans ma tête comme une mélodie dont on ne peut se défaire, il se mit à nous foncer dessus sans se préoccuper de ce qui pouvait lui arriver. Chose qui énerva le porteur du trident qui souhaitait mettre fin à l’affrontement le plus rapidement possible… Après m’avoir fait une remarque des plus évidentes, il braqua son innocence sur le fou qui courait vers nous à vive allure… Il allait attaquer et je devais faire de même. De toute façon, j’allais finir dans un état déplorable… Puis… Il fallait combattre, c’était la seule chose qui me motivait en temps normal… Oui, il fallait combattre… Quitte à repousser les limites de mon corps, je n’en avais plus rien à faire. Il m’avait piégée, il allait le payer. Je voulais que ça se finisse. Que ça se finisse maintenant.

Déployant mon feu plus loin que mes mains, je bouillonnais… Sans me préoccuper de l’attaque qu’Alheïri menait, je fis tout mon possible pour atteindre le psychopathe qui m’avait bien eue. Il allait souffrir et arrêter de rire avec autant de panache. Complètement en transe, je ne sentis pas l’une des lames s’enfoncer dans mon épaule. Bien trop obnubilée par celui qui me rendait folle, je fonçais telle une flèche pour le transpercer en faisant abstraction de tout ce qui pouvait me nuire. Ce n’est qu’une fois arrivée à quelques mètres de son visage immonde que je fis un bond afin de le gratifier d’un de mes plus beaux coups de pied dans l’estomac tout en hurlant de rage. Sans m’en rendre compte, je l’avais dévié du champ de vision de mon collègue, chose qu’il n’allait pas apprécier mais je m’en fichais. Je ne pensais qu’à moi, qu’à mes pouvoirs, qu’à ma force, qu’à ma colère…

Ce fourbe était retombé sur ses pieds tout comme le félin de Camélia… Le pauvre n’allait pas avoir le temps de souffler. Avec rapidité, je fis alors claquer mes doigts en sa direction. Je ne visais pas vraiment mais qu’importait. De toute façon, il était tellement rapide qu’il allait sûrement s’en prendre une en voulant en esquiver une autre.

« Espèce d’enfoiré ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crève ! Crèvvvvvve!!!!!!! CRÈVE !!!! CRRRRRÈÈÈÈÈÈÈÈÈVVVVEEEE !!!! »

Je rugissais à chaque fois que mon feu partait dans les airs pour atteindre ma cible… Ma voix se brisait, la fatigue se faisait de plus en plus ressentir… Ce n’est lorsque je fus complètement essoufflée que le silence refit son apparition sur le champ de bataille. Des flammes d’un bleu pur continuaient de brûler, camouflant alors le corps de ma cible, si corps il y avait. Me laissant tomber sur les genoux, je tentais de reprendre ma respiration afin de continuer à attaquer si le Noah revenait. Mon regard scrutait l’endroit où il devait se trouver… Il n’y avait que ça qui comptait… Tout ce qui pouvait se passer ou s’être passé autour n’avait aucune importance à mes yeux… Toute cette colère, toute cette envie d’en finir, toute cette fatigue, toute cette souffrance me rendaient aveugle… Ce n’était pas une façon d’agir pour une Maréchale… Je n’en étais pas encore consciente… Mais j’allais en payer le prix...

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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptySam 9 Avr - 9:09

    Et me voilà, le vent sifflant à mes oreilles, tandis que mon long corps imposant s'écrasait peu à peu sur les deux Maréchaux. Je ne savais pas ce qui m'avait poussé à une telle réaction. Un éclair de génie ? Peut-être que j'avais déjà tout prévu la suite sans le savoir. Non. Le pouvoir de voyance n'était pas mien. Et puis c'était complètement stupide comme hypothèse. Moi qui étais d'habitude si intelligent et logique, voilà que j'agissais comme un animal prêt à en finir avec sa vie en mettant un terme à celles des autres par la même occasion. Mais pourtant, je savais bien que c'était en vain. Ce n'était pas un bond et deux lames qui allaient mettre un terme à la vie de Maréchaux, ceux dont l'Innocence avait tout particulièrement eu la possibilité de se développer en grande puissance, tel un virus qui s'était installé en eux. Ils étaient tout simplement contaminés en fait. L'Innocence était une maladie, et nous les médecins destinés à l'éradication de ce virus qui sévissait de plus en plus partout dans le monde.

    Ce qui me poussait à agir ainsi, principalement, je pense que c'est l'impatience de voir ce combat se terminer dans les plus brefs délais. Nous étions tous épuisés et crevés pour diverses raisons et on voulait crever l'adversaire le plus rapidement possible pour pouvoir se reposer un peu. Fumer une clope, là, est ce qui me ferait le plus plaisir. C'est qu'ils avaient le don de me mettre en rogne, ces petites saletés pleines de pourriture. Ainsi, mon acte, je ne le regrettai jamais. J'en étais même plutôt fier, même si voir braqué sur moi le trident de l'autre abruti n'avait rien de confortant. je me voyais déjà empalé dessus. Mais quelque chose d'inattendu vint me sauver. L'horreur. La honte. Le déshonneur le plus complet. Sauvé par le geste désespérée d'une Maréchale énervée. Dites plutôt la mort, soyez charitable. Il n'y avait rien de plus humiliant. J'étais souillé. J'aurais pu finir honorablement, mourir comme il se devait. Mais non. Un coup de pied dans le ventre, la jeune femme m'avait dévié de la trajectoire et s'était prise l'attaque lumineuse de son collègue de plein fouet. Quel crétine !

    Par chance, je réussis à atterrir sur mes quatre membres, tel une araignée, ce qui me permit de me mettre directement debout. Mais je n'eus pas le temps de réfléchir. Lorsque mon regard se posa sur la demoiselle, je compris que là, j'allais en chier grave ! Et ce fut bien le cas. Elle claqua sans s'arrêter les doigts à de nombreuses reprises. Et chaque fois que le son provenait à mes oreilles, je voyais une flamme bleue filer sur moi, plus ou moins. Merde quoi, elle peut pas me laisser le temps de reprendre mon souffle ? Apparemment non. Je me mis à courir, sautant, m'arrêtant brusquement pour laisser filer une flamme, me baissant. C'était éprouvant. Horrible même. La chaleur dégagée, en plus du reste, n'était pas la bienvenue lorsque mon souffle déjà court aspirait l'air brûlant et que ma peau chauffait comme sous un soleil d'été au désert. Souvent, je sentais une flamme me lécher le corps. Je ne pensais pas que le feu était si douloureux… Il fallait que je me souvienne de ça, hihihi ! Les flammes étaient si serrées les unes aux autres que je ne pouvais toutes les esquiver. Je courrais toujours. Le corps de plus en plus brûler, surtout aux bras et au dos. Mais de l'autre côté, je l'entendais crier, hurler et rejeter dans ce feu toute sa haine et sa violence, toute la hantise que je peux lui causer. C'était si bon. Elle avait un côté particulièrement sombre, que je me devais d'exploiter toujours plus. Mais pour cela, il fallait que je tienne éloigné son collègue sinon je ne pourrais rien faire.

    Dans ma course, j'étais arrivé près de lui. La Maréchale continuait de regarder les flammes bleues suspendues dans les airs. Un rapide coup d'œil aux alentours et je trouvai la solution. Un trou s'était formé dans le dôme. Une brèche trop importante pour qu'il n'y accorde pas d'importance. Je m'arrêtai à quelques pas de lui et pointai du doigt le trou qui s'était formé. Ce que je voulais, c'est qu'il s'y concentre, l'espace de cinq secondes au moins. Tant pis s'il rebouchait la sortie. Je connaissais désormais le moyen d'ouvrir une porte pour ma survie. Alors je retournai vers la Maréchal qui était maintenant à genoux. Elle s'était fatiguée, et son attaque n'avait pas servi à grand-chose, à part me roussir les cheveux, me cramer mes fringues et la tronche. C'était pas comme ça qu'elle se serait débarrassée de moi. Je tâtai ma ceinture pour prendre une lame tandis que je m'avançais silencieusement vers elle, dans son dos. À ma grande surprise, il ne me restait qu'un seul poignard. L'heure de la fin approchait donc. C'était tout ou rien. La destruction, ou la simple fuite. Les dés étaient jetés.

    Hop, ma lame vint se coller à sa gorge, pour la résoudre à ne pas bouger d'un poil. Je m'accroupis derrière elle et plaqua toute ma main sur le haut de son front et le dessus de sa tête, pour maintenir sa tête légèrement en arrière, et l'empêcher de tenter de se libérer. Lui il fallait une dernière leçon, à cette gamine. Elle ne méritait pas son rang, finalement. Elle ne savait pas réfléchir, et je ne sais pas si de simples coups pourraient la changer. Je rapprochai mon visage à son oreille. L'air passant par mes narines béantes produisait un son de buffle en furie tandis que l'air brassait les quelques cheveux qui restaient ici. Je me mis à murmurer.

    Vous voyez… Maréchale. J'aurais presque eu du respect pour vous. Mais là… non.
    Non vraiment, tu t'es comportée comme une débutante, ma petite ! Ne jamais se laisser
    dominer par la colère. Tu vois, moi aussi l'espace d'un instant je me suis laissé emporté.
    Et j'aurais pu en mourir. Heureusement… tu m'as sauvé… Hihihi ! Les pauvres moines,
    quel horreur pour eux que de voir leur tueur sauvé par celle qui voulait eux-mêmes les sauver.
    C'est trop dingue comme histoire !
    ajoutai-je sur un ton strident et surexcité, avant de reprendre mon calme.
    Tu fais trop d'erreurs… Tu es une erreur, simplement, Maréchale. Et les erreurs ne sont pas les bienvenues sur Terre.
    Hihihi !

    J'enlevai mon poignard et passa mon bras autour de son ventre sans enlever ma main de sa tête. Dans un râlement de force, je me levai en la soulevant également. Elle ne semblait vraiment plus en état de se battre. C'est à peine si elle tenait encore debout. Je nous tournai vers l'autre Maréchal.

    Hé mon gars ! Tu veux voir ce qu'est vraiment un Noah ?

    Une lumière violette émana d'entre ma main et le front de la jeune femme. Mon ultime recours, ma dernière arme. Je savais que je n'allais pas beaucoup l'utiliser, mais assez pour faire passer le message. Peu à peu, la peau de l'Exorciste se mettait à bouger d'elle-même à certains endroits, comme si des coups invisibles venaient la frapper. En fait, c'état un peu ça. C'était mes coups qu'elle se prenait. Tous les coups que j'avais reçu, toutes mes blessures, à une vitesse nettement supérieure. Cinq années de souffrances se déroulaient en trois secondes. Des hématomes, des griffures et des coupures apparaissaient sur sa peau.

    Dis-moi, gros musclé. Petit problème de mathématiques : sachant que ma bouche a été coupé alors que j'avais seize ans, et qu'il faut trois secondes pour faire apparaitre mes blessures subies sur cinq années, combien de temps il te reste maintenant avant qu'elle ne soit vraiment défigurée ? Et encore, je ne parle pas du reste. Hihihi !

    Le sadisme à son apogée.
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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptySam 9 Avr - 16:51

    • Et merdeuuuuuuh…

    C’est en froissant son visage qu’il regardait impuissamment la scène qui s’imposait à lui. Pourquoi hein, pourquoi ?! Pourquoi avait-il fallut qu’elle ne se contienne pas comme lui… ? Avait-elle prit Salem aux mots ? Parce que ouais, c’était ce qui lui semblait après avoir observé la bêtise qu’elle avait perpétrée. C’était déplorable, vraiment et c’était avec un soupçon de colère mêlée à de la déception qu’il regarda son attaque la fouetter sans pour autant lui causer ne serait ce qu’une seule égratignure. Les attaques physiques et extraordinaires de son innocence n’étaient pas les mêmes. Si son trident bousillait tout ce qui était concret, sa lumière, elle, n’était seulement nuisible qu’à la matière noire que créait le comte. La preuve en était même que son dôme de lumière avait tout simplement recouvert tout ce qui était physiques. Les décombres des maisonnées australiennes, le sol… Tout. Sauf bien évidemment, le protagoniste dont elle avait commencée lentement, mais surement à extraire la matière noire qui le composait. Il avait de la chance ce crétin. Si c’était un contre un, Salem allait lui faire mordre la poussière dans son propre élément. Le niveau trois n’était surement pas une offensive à prendre à la légère, car quand bien même il ne pouvait utiliser une attaque plus lourde que celle qu’il utilisait au niveau deux à l’intérieur, il n’en demeurait pas moins que le maréchal pouvait façonner n’importe quoi dans ce cercle et à sa guise. Les vierges de fers qu’il effectuait n’étaient qu’un travail simple d’artiste. Et surement que ce salopard allait le comprendre trop tard. D’ailleurs, il n’aurait pas du douter de cette attaque initiale qu’il conservait toujours comme une sorte de joker. Elle allait très certainement chambouler son homologue et l’atteindre gravement. L’état maladif dans lequel elle avait subsistée pendant tout le combat l’avait surtout freiné. Car quand bien même elle était exorciste, l’attaque fatidique d’une plus grande synchronisation, allait très certainement l’ébranler, voir la nuire. Sa hantise était de la voir céder à la panique la plus totale. Ce qui arriva, malheureusement. Sa panique s’était transformée en un semblant de rage. Et en une seule action, Swan avait bousillé tout les efforts que Salem faisait pour la protéger et la raisonner dans cette bataille. Son manque cruel d’expériences leur portait lourdement préjudice. Et il allait en pâtir, ça, il le savait. Son trident improvisé finit par se désintégrer purement et simplement…

    Et son regard mélancolique assistait à l’assaut pitoyable de son homologue qui avait voulu la jouer solitaire. Et bien soit. Si tel était son désir, Salem n’allait nullement intervenir alors qu’il pouvait le faire aisément. Soupirant il l’entendait hurler sa colère en essayant cramer l’autre couillon. Mais ses attaques étaient quelques peu vains. Statique comme l’était son innocence pour l’instant, il fronçait ses sourcils à chaque fois que les secondes s’égrenaient. Il savait ses performances vacillantes. Il savait le Noah sournois. Il grognait alors que son esprit était persécuté entre l’initiative de respecter les désirs d’une maréchale et celle de les ignorer en volant à son secours. Mais finalement, Alh’ se contenta d’être l’observateur qui avait croisé ses bras. Son honneur se verrait certainement ternie s’il agissait maintenant. Le mieux était donc d’attendre l’issue de cette offensive enflammé. Elle avait fait courser ce zigoto pendant un très long moment et Salem eut en l’espace d’un instant, la sensation qu’elle aurait pu provoquer une très grave déflagration sur l’une des parties de son corps qui en souffrirait largement. Chose dont il allait bien évidemment profiter. Mais à la seconde qui suivit, les pétarades intempestives qu’il entendait se stoppèrent pour laisser place au silence. La poussière qu’elle avait provoquée camouflait de peu sa propre silhouette qu’il avait quand même remarquée. N’apercevant pourtant pas le Noah dans les parages, Salem s’agenouilla aussitôt sur un pied, avant de plonger ses mains dans la manière blanche qui recouvrait le sol. Sa seule limite n’était alors que l’imagination. D’ailleurs, le trou qu’avait provoqué le chargement de son attaque sommaire se rebouchait petit à petit. Encore un peu, et il redevenait intact pour son plus grand soulagement. Un sourire se reforma sur ses lèvres. Alors qu’il reportait son attention sur Swan, son cœur fit un bond périlleux dans sa poitrine quand il distingua une autre silhouette s’approcher tranquillement près d’elle. Comme il l’avait anticipé mentalement, ce salopard aurait eut de l’avance sur lui s’il avait tenté de courir pour la rattraper dans ses bras. Il faisait bien d’effectuer silencieusement ce qui allait peut être sauver la jeune maréchale. Alors qu’il avait terminé de murmurer des mots à Swan, le Noah la redressa devant un Salem un peu nerveux avant de lui débiter un laïus des plus exécrables. Non, il n’avait pas envie de savoir ce qu’un Noah savait faire. Il voulait simplement le buter et repartir pépère en Europe…

    Mais on semblait être bien loin de la fin, ou même extrêmement proche. Car Swan commença à convulser dangereusement ce qui inquiéta grandement Salem. Il voulut bouger, mais il ne le pouvait pas… Pas encore. Au risque de gâcher l’attaque qu’il voulait effectuer. Et puis, il eut cette sale énigme qui provoqua la réelle panique d’un Salem écarquillant les yeux d’effroi, et complètement impuissant face à une scène dramatique qu’il n’aurait jamais pu imaginer même dans ses cauchemars les plus effrayants. Alors qu’il voulu bondir sur eux à la seconde même qui suivit sa phrase se produisit l’imaginable autant pour lui que pour l’assaillant de Swan. Une gigantesque flemme bleutée vint à envelopper le corps de la maréchale, avant de la dégager brutalement des mains du nuisible et de la faire léviter à plusieurs mètres du sol. Quelques estafilades avaient marqués son doux visage, mais rien de vraiment très sérieux. Sans aucun doute assommé, l’héritière des Daviel demeurait néanmoins paisible dans la flamme qui l’entourait chaleureusement. La pression du côté de Salem retomba et son sourire se fit grossier comme quand il préparait une grosse blague qu’on lui connaissait bien. Et puis, il reprit une mine sérieuse et commença à toiser leur ennemi qui venait d’être défait par la volonté de l’innocence de la maréchale, que de protéger sa compatible. Elles étaient capricieuses hein, ces saletés de cristaux divins… ? Pour ce clown manqué, cela devrait être cette impression là même. S’en suivit son redressement. Du sol, Salem avait encore une fois sorti non pas un, mais trois tridents. Il en plaça un entre ses dents et arma chacune de ses mains en le regardant sérieusement. Swan étant écartée, il allait bien jouer entre mecs –Il a un pénis vous croyez ?- Cependant, la roue avait tellement radicalement tournée qu’une multitude de lianes lumineuses vinrent à ligoter affreusement ses membres. De plus, l’extraction de la matière noire qui le constituait avait commencé vu qu’il s’était trop étenisé dans un environnement qui ne lui était favorable. Aurait-il la force de se libérer correctement de ses prises ? Salem ne le savait pas. C’est alors que pour palier à cette éventualité, il prit un bon appui sur son pied gauche et lui balança un trident avec une telle force qu’il brassait l’air dans l’espoir de s’implanter dans son estomac et de consumer sa chair en trayant l’antimatière. Réarmant sa main de libre avec le trdent de sa bouche et jetant un coup d’œil en biais, et à Swan qui semblait en sécurité dorénavant, et aux trois grosses brèches qui s'était érigées vu qu'il avait puisé dans la lumière effective pour créer ses armes éphémères ; le maréchal pour gagner du temps, se mit à courir derrière son arme qui le devançait à toute allure, dans l’optique de se confronter physiquement avec lui…

    La fin du combat approchait…

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MessageSujet: Re: Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ]   Y'a qu'à Sydney qu'on peut s'tuer ! [ PV Alheïri et Swan - Sydney, Australie ] EmptyDim 10 Avr - 9:09

    Quel délice ! Quel plaisir ! C'était si bon ! Je savais que je n'avais pas pour autant gagner, mais là, j'avais fait appel à ma matière noire en assez grande quantité, contrairement au reste du temps. C'était si bon de sentir cette souffrance se diffuser dans tout son corps, de voir sa peau prendre une teinte bleutée ou encore de voir ses yeux révulser tant la douleur était trop brutale. Mais le mieux, c'était de voir dans les yeux de son collègue la panique, l'incompréhension et la confusion. Trois émotions se battant en duel pour la survie d'une innocente. Trois sentiments s'unissant dans les yeux d'un indestructible face à l'épatante nouveauté à laquelle il ne s'attendait pas. Pourquoi tout ce qui est nouveau effraie les gens ? Non vraiment. On aurait instauré l'existence des Exorcistes et des Akumas dans l'esprit des populations depuis toujours, ils n'auraient pas peur en se trouvant face à une boule mécanique flottante. Il panique mais il ne réagit pas, c'est dingue. De toute façon, quand tout se déroule selon les plans, personne ne panique. J'aurais pu lui couper la gorge, il n'aurait pas paniqué, parce que c'était quelque chose de trop évident et prévisible. Ça faisait parti du plan. Mais… il suffit que je lui montre toute l'étendue de mon pouvoir par une quelconque nouveauté, même pas mortelle en plus, enfin… et alors là c'est la panique totale ! C'est pour cela que je ne suis pas du genre à faire des plans, des stratégies. L'improvisation est source de panique. Il n'y a qu'à perdre quelques secondes sa logique, et tout ce qui s'en suit s'en trouvera modifier. Le chemin que l'on suivra déviera du sentier instauré et l'on se retrouvera dans des sentiers sinueux où tout ce que l'on verra instaurera un sentiment de malaise. Et plus l'on paniquera, plus la sortie de ces sentiers de panique se feront lointains et mystérieux.

    Sauf que là, j'avais oublié un facteur assez essentiel dans la découverte de cette sortie. C'était l'aide de la lumière qui, par sa force, percerait la dense cime des arbres pour éclairer le chemin de la survie. Et cette lumière, c'était cette fichue Innocence. Sa peau que je disais bleutée par les hématomes, devint réellement bleutée cette fois-ci. Mais ce n'était pas vraiment ses mains. J'étais trop proche d'elle pour savoir ce que c'était. Une chaleur se faisait sentir, c'était affreux. Elle me lécha le visage et le corps pour me brûler légèrement, car j'eus le réflexe de reculer en la lâchant avant que les brûlures ne soient trop conséquentes. Question de survie. C'est alors que je pus voir la Maréchale flotter dans les airs, dans un cocon de flamme bleue. Sans doute une putain de facétie pas drôle de l'Innocence. Elle devait être au calme, et au chaud, au moins. Reposes-toi bien petite Maréchale, cela ne fait qu'accentuer la proximité de tes prochaines souffrances… Hihihi ! Non mais les Innocences pouvaient sauver d'elle-même leurs Compatibles quoi. C'est dingue. Ahahah…

    L'autre abruti était revenu à la réalité en tout cas, on voyait dans ses yeux une forme de soulagement, et un désir certain de me casser la gueule pour de bon. Je le regardais fixement, un grand sourire sadique sur mon visage. Je paraissais en forme, mais au fond je me sentais bouillonner. C'était étrange comme ressentis. D'un côté je me sentais faible, comme si le dôme où nous nous trouvions aspirait peu à peu ma matière noire. Je savais que c'était encore une connerie ce combat. Et d'un autre côté, je sentais en moi une grande chaleur intérieure, comme si quelque chose me frappait pour pouvoir sortir. C'est compliqué d'être un Noah. Mais je n'eus pas le temps d'en penser plus que des lianes vinrent s'accrocher à mes quatre membres. Pas question cette fois d'esquiver aisément. Il me faudrait subir et résister. Leur pression et leurs liens autour de ma peau étaient beaucoup plus denses et serrées que la première fois. Ce petit con avait bien compris que je n'étais pas un Noah de première zone. C'est que j'ai des principes moi, Monsieur. Et ces principes me font, par leurs forces, devenir plus puissant que bon nombre de Noahs combattant sans raison.

    Enfin bon, je ne pensais pas aux autres pour le moment, j'avais déjà assez à faire avec moi tout seul. Parce que là, trois trident, ça commençait à devenir flippant. Je ne savais pas ce que je ferais, dans quelques secondes. Moi je ne savais pas, mais quelque chose au fond de moi le savait, apparemment. Je sentais cette flamme grandir de plus en plus. C'était insoutenable. Et je ne pensais plus à ma survie maintenant, je ne pensais qu'à tuer. Non, à torturer. Oui, je voulais torturer ce pauvre gars des plus horribles façon possible. Le dépecer lentement, lui faire manger sa propre peau et lui couper les tendons un à un avant de lui brûler lentement ses muscles exposés à l'air. Hum ! Oui ! C'est ça que je voulais ! Il n'était plus question de survie maintenant. J'allais être défait, j'acceptais ma défaite, mais pas la Mémoire de Noé. Elle n'avait pas dit son dernier mot.

    Finalement, l'Innocence et la Matière noire ne sont pas si différentes l'une de l'autre. Il suffit de se laisser aller, et on peut être sûr qu'elles nous sauvent la vie. Elles nous sauvent d'une extrême justesse oui, mais elles nous sauvent tout de même.

    Hihi… hihi… hihi… hihihihi !
    HIIIIHIHIHIHIHIHIHI !!! HIHIHIHIHIHI !!!


    Je riais. Je riais comme jamais ici bas, tandis qu'en levant la tête, je voyais ma hache filer droit dans ma tête pour me la trancher, et derrière lui mon bourreau qui suivait le mouvement pour s'assurer de ne pas laisser un fil de chair pendre à la fin. Mais Noé ne souhaitait pas cela, et quelque chose d'assez étrange se passa. Alors que les trois pointes du trident vinrent toucher mon abdomen au niveau de mon estomac, une sorte d'explosion se produisit. Une explosion dont j'étais la source. Mon corps était devenu invisible sous une onde de choc violette sur un petit périmètre, un cercle de trois ou quatre mètres de rayon. Et moi à l'intérieur, je riais toujours. Puissamment. Extraordinairement. Comme jamais je n'avais rit. Je semblais être devenu complètement fou. Et pourtant non. La sphère créée par l'onde resta immobile quelques secondes. Le temps pour moi de ressentir un grand vide en moi. Je savais que ce truc était la dernière manifestation possible des dernières réserves de Matière Noire que je possédais. Et la sphère disparut comme elle était apparue, le même mouvement mais dans le sens inverse. J'avais aspiré toute la Matière Noire et étais devenu immobile, comme assommé, pendant à mes lianes. Un spasme de tout le corps vint me réveiller.

    Hé… Héhé… Héhéhéhéhé…
    HIIHIHIHIHIHIHI HIHIHIHIHIHIHI !!! AHAHAHAHAHAHAH !


    Je sentais les lianes affaiblies, comme si la matière noire les avait contaminées d'un virus efficace et rapide d'action. Moi aussi… j'avais changé. Tandis que je me réveillais, j'affichais un tout nouveau visage à mon Maréchal. Le noir qui entourait mes yeux avait recouvert une grande partie de mon visage et le blanc était devenu d'un brun très sombre. J'étais comme un africain qui s'était pris un sceau de peinture noire sur le visage. Mes cheveux aussi étaient devenus noirs. Mais ma bouche… Quelle bouche ! Elle avait gagné en grandeur. Tandis que je rigolais, les lambeaux de peaux qui recouvraient ma cavité buccale s'étiraient et mes mâchoires se déboitaient l'une de l'autre, me permettant de rire encore plus fortement tandis que mon menton tombait presque jusqu'à ma poitrine. Et je tirais sur mes liens, je tirais de toutes mes dernières forces tandis que l'autre courrait sur moi. Qu'il ait arrêté sa course ou non, je ne savais pas. Franchement là, je ne m'intéressais pas à lui. Je me sentais puissant. Tellement puissant. Nous nous sentions puissant, je devrais même dire. Et les liens se brisaient doucement tandis que nous finissions de bouger pour les faire céder. Une partie de la Mémoire avait pris possession de mon âme, je le sentais. C'était pour ma survie. J'avais eu chaud, je savais que l'on pouvait perdre toute humanité en se laissant posséder totalement par la Mémoire, mais pas partiellement comme ça. Nous étions deux et j'entendais parler dans ma tête. Elle me scandait de finir ce combat, de me battre et de bouffer purement et simplement ce gars tant qu'il est encore en vie et frais. Mais moi je voulais survivre, et rien ne me poussait à avoir envie de me battre. J'en avais fini avec la Maréchale, je reviendrai la voir peut-être un jour. Le moment venu. Quant à lui, je ne savais pas quand, mais un jour il paiera.

    VIENS LA MON GARS !!! AHAHAHAHAHAHAH !!!! lançai-je au Maréchal
    d'une voix extrêmement grave, qui ne me ressemblait pas du tout.

    Mais non, je ne voulais pas qu'il vienne. Je voulais partir. Il fallait que je recouvre mes forces, sinon mon corps dépouillé gira à Sydney et j'aurai connu le déshonneur et l'affront ultime pour ma mort. Il ne fallait pas que je parte. Si, il le fallait. Je devais ! Raaaaaah !

    Je me mis à courir vers l'Exorciste. À courir à toute vitesse. Je courrais vite, extrêmement et extraordinairement vite ! Un pouvoir que la Mémoire me procurait ? Je ne savais pas. L'important était que je courrais vers lui et que j'étais prêt à lui bondir dessus. Mais au dernier moment, je pus reprendre contrôle de ma raison et mon corps dévia de sa trajectoire. Qu'est-ce que je faisais ? C'est simple. Je courrais tout droit vers une brèche que j'avais vu. Heureusement que ma course était rapide, très rapide, cela me permit de sauter et de passer avant qu'elle ne se rebouche d'elle-même. J'étais libre. Non sans mal, mais libre tout de même. Je courrais à travers Sydney tandis que mes forces me lâchaient de plus en plus. J'étais au bord du rouleau. Au bord des abysses. Mais je reviendrai, Maréchaux. Dans quelques jours je serai sur pieds, et de nouveau je sévirai. Nul ne peut échapper à la souffrance en ce monde, et je suis le messager de la souffrance.

    Je pus rejoindre la porte de l'Arche et entrai en celle-ci où je m'écroulai, à bout de forces, tandis que la Mémoire reprenait sa place de au fin fond de mon âme. Et me voilà parti pour un long moment de repos, à ressasser mon échec, à préparer mon futur retour.


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    Le Noah l’avait tellement surpris au cours de ce combat, qu’il était complètement sur que quelque chose de macabre se produirait forcement. Il ne doutait pas de sa mise en œuvre, mais il n’excluait pas non plus le fait qu’elle soit déjouée par ce personnage au profil exécrable. S’il avait réussit à mettre une maréchale hors piste, il était donc préférable pour l’intégrité physique de Salem qu’il ne le sous-estime plus par rapport au tout début de l’affrontement où il avait tout de même été un peu négligent. Sa mine renfermée traduisait sa course rapide mais très prudente. Intuitivement, le maréchal sut qu’il y allait avoir quelque chose et c’était sans compter l’explosion soudaine qui vint freiner automatiquement sa course. Il avait pourtant juré que son trident l’avait touché. Et bien soit. Rester sur sa défensive n’était plus que la seule chose à faire. Reculant de quelques bonds, le maréchal se remit en garde en chargeant les dents de ses deux tridents. Les décharges étaient toujours bonnes à effectuer dans ce genre de cas. Seulement, comment faire quand l’ennemi était complètement hors du collimateur du saint protagoniste ? Son rire sonnait désagréablement le glas de ses victimes précédentes, dans cette médina pourtant paisible auparavant. Maudits soient les Noahs ! Sachant qu’ils n’avaient plus pour très longtemps quand à leur confrontation ultime du jour, Salem serra fortement les hampes de ses armes en se jurant de lui faire bouffer son derrière à cet énergumène au sens propre du terme. Aujourd’hui ou bientôt, qu’importe. Sans doute qu’il se délecterait de la saveur que pouvait lui offrir sa propre chair. Son dernier plaisir avant d’aller pourrir en enfer. Les actions se succédèrent rapidement avant qu’il ne put voir le Noah rayonner dans toute sa noirceur et sa splendeur gothique. Déjà qu’il n’était pas du tout beau, là, c’était tout simplement l’horreur autant sur son physique dégelasse que sur son aura putride à un tel point que ses lianes mourraient à peine de vue, bouffé par l’antimatière. C’était… Abominable. Et alarmant en même temps. Car il avait gagné en puissance tout comme Salem avait invoqué ce niveau, et le combat ne faisait que promettre en perspectives surtout lorsqu’il nargua un l’exorciste à la lisière de la colère divine.

    C’est alors que chacun d’entre eux courrait vers son adversaire dans le but d’en finir. Salem rehaussa un sourcil en constatant la vitesse soudainement accrue de son ennemi, mais ne s’en fit trop pas. Il avait plus ou moins la même vitesse. Il fallait bien que son corps soigneusement entretenu lui serve à quelque chose non ? D’un sourire alors, le maréchal voulut allonger son bras dans l’espoir de voir son trident s’implanter douloureusement dans sa chair corrompue lorsque le fourbe changea de direction. Hein ? C’était quoi ce délire ?! Pendant un moment, Salem crut qu’il voulut s’attaquer à Swan mais comprit bien vite le petit manège qui se déroulait sous ses yeux encore une fois impuissants, puisqu’il avait tout bonnement arrêté de le courser farouchement. Il fronça ses sourcils et pointa ses deux armes vers lui. La même scène se reproduisit alors, mais à peine générait-il la sphère lumineuse qu’il voulait catapulter sur lui que l’autre s’était enfui par l’une des ouvertures qu’avait laissées son innocence. Ce n’était pas de chance, vraiment pas de chance, mais c’est ainsi que s’arrêta la bataille de Sydney, sous une défaite cuisante de deux maréchaux qui laissèrent en vie, un subordonné du comte. Il y avait de quoi avoir honte. Car lui ne supportait pas cette toute première altercation contre un Noah échouer aussi sèchement. Pour tout vous dire, c’était l’une des rares défaites qu’il eut à subir dans sa carrière d’exorciste. Ce qui lui laissa un gout amer. Abandonnant ses armes au sol, le trentenaire soupira et passa une main dans sa chevelure toute ébouriffée à cause des efforts consécutifs qu’il eut à accomplir durant cette journée. Une journée tout à fait pourrie dans son genre. Tout en se pourléchant les lèvres, Salem porta enfin un regard assez minutieux à la silhouette de sa coéquipière. Tout juste avant l’écarquillement de ses yeux qui s’enquérait d’un changement brutal. Ses cheveux… Ils avaient raccourcis ? Pourquoi ?! Et pourtant, il ne vit aucune mèche trainer sur le sol encore lumineux du périmètre. Saleté de Noah ! Si seulement il ne l’avait pas écouté en volant à son secours, si seulement il avait été plus fort, moins distrait… Un moment de recueillement où le malabar sentit une larme couler sur sa joue gauche, ainsi que ses poings se resserrer…

    Une sérieuse remise en questions, il fallait. C’était primordial. Dorénavant et face à un Noah, il saurait se montrer un peu plus concentré, plus impliqué. Mais l’heure n’était point favorable à cette introspection. Murmurant quelques phrases inaudibles dans le vide, quelques lianes lumineuses s’érigeait soudainement du sol, avant de pousser lentement jusqu’à s’enrouler délicatement autour de la grande flamme bleue qui crépitait doucement. Puis, elles redescendirent le corps de la jeune femme au sol, avant que Salem ne tape bruyamment dans ses mains. Le cercle lumineux se désagrégeait doucement avant de laisser place au décor funeste de la ville australienne à moitié détruire. Ils étaient de retour dans le monde réel. On aurait cru l’arrivée de l’apocalypse. La poussière lumineuse reforma un trident devant sa poitrine, avant qu’il ne s’en empare et que l’objet ne redevienne une simple flute folklorique assez banale. Il la rangea dans sa poche, bailla grossièrement et se mit à observer le nouveau physique d’une Swan complètement inconsciente et dépassée par les évènements antécédents. Les quelques coupures sur son visage et sa nouvelle coupe de cheveux n’étaient pas très graves. Ce qui préoccupait le plus Salem, c’était cette violente convulsion qui l’avait prise, lorsqu’elle était encore dans les bras démoniaque du l’autre. Il espérait vraiment que ses organes intérieurs n’aient point été touchés. Le temps pour lui de trouver un toubib dans le coin. Mas alors que son innocence arrêta de se manifester de sorte à lui laisser la marge de soulever le corps de la jeune maréchale dans ses bras, qu’une voix aux alentours l’interpella. Tournant plusieurs fois sa tête, il cherchait dans la fumée une quelconque silhouette quand il put apercevoir quatre personnes, soit les traqueurs survivants du carnage. Un sentiment de soulagement l’envahit alors. Dépités, mais contents d’avoir pu retrouver le maréchal, ils lui confirmèrent qu’ils n’étaient que les seuls survivants de cette attaque surprise avant que l’un d’entre eux qui était un infirmier improvisé n’ausculte Swan comme il pouvait. Rien de grave apparemment, mais le mieux était de se rendre en Europe.

    Ils durent patienter deux jours le temps qu’un navire vienne aux abords de l’Australie spécialement affreté par la congrégation qu’il put prévenir par télégramme. Deux jours pendant lesquels Swan put être soignée par un vieux docteur à la retraite sous la surveillance perpétuelle d’un Salem qui culpabilisait. Enfin et lorsque le bateau arriva, le maréchal put embarquer avec les traqueurs en laissant une ville désolé à son sort. Les akumas n’étaient certainement pas prêt à revenir ici. Ce qui offrait à la cité, le loisir d’une renaissance rayonnante. Mais alors que le navire s’éloignait des côtes océaniennes, lui se promit une dernière chose : Traquer ce Noah dans le but de lui faire regretter ses actes ignobles. Il allait payer, c’était assez clair. Quitte à y laisser sa peau, Salem se jurait de lui mordre la poussière…

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