Une nuit en votre compagnie ~ [ PV : Al. S. Fenyang ]

• Salem… Appelez-moi Salem tout simplement. Et je pense bien que vous l’avez auprès de vous, non, cet exorciste qui mérite votre retour...

Tout comme son interlocutrice, Salem avait sourit de manière un peu espiègle. Si elle voulait jouer, ils allaient jouer. Maintenant qu’elle le connaissait suffisamment comme ça, il n’était plus question pour lui de la laisser s’échapper une seconde fois. Oh que non ! Elle était une exorciste. Elle était forte, elle était belle… Enivrante même. Se séparer de son corps collé contre le sien, allait plus relever du supplice qu’autre chose. Il le pensait… Il le savait même. Ce désir que de se trémousser l’un contre l’autre était un besoin à la fois primordiale et réciproque. Lui, Salem, jurait intérieurement qu’il allait la posséder fiévreusement sur cette plage, qui n’abritait que le couple qu’ils formaient. Juste une seule nuitée, juste un seul temps pour pouvoir assouvir ce besoin aussi pressant que celui de faire sa toilette ou celui de se restaurer goulument après un jeun éprouvant. Penser était de trop… Hésiter également. Il n’y avait qu’une seule chose de vraiment gênante. Non pas cette situation complètement libertine que d’exercer leur passion à la belle étoile, non. Mais bel et bien cette étonnante pluie qui ne cessait pas de tomber. Elle s’était atténuée ces dernières secondes, mais il n’en demeurait pas moins qu’elle continuait toujours à tomber inlassablement. Un abri n’aurait pas été de refus, vraiment. Et c’est alors que ces prunelles embrumées par toute cette quantité d’eau ruisselante sur son visage, se braquèrent par-dessus l’épaule de son amante d’un soir ou peut être de toute une vie, vers le sens inverse de sa progression jusqu’à ce lieu. Un point noir, en lisière de plage. Qu’est ce que c’était ? Bizarre bizarre. Il voyait flou malencontreusement. De manière à satisfaire promptement cette curiosité momentanée, Salem cligna plusieurs des yeux. Ces actions répétées soignèrent plus ou moins sa vue. Son expression n’eut été que celle de la surprise. Jamais il n’aurait cru apercevoir une cabane miteuse dans ce coin. Pourtant, il leur fallait bien un abri. Car quand bien même leur envie était ardente à outrance, celle du maréchal s’avérait freinée par cette pluie inopportune…

Mais soudainement, Alh’ à autre chose. Il lui restait toujours sa flute. Celle qu’il pouvait utiliser à tout moment pour se protéger. Mais il n’en serait rien puisqu’elle ne faisait écran qu’à la matière noire. Et ce n’était vraiment pas de bol. Vraiment pas. Puisqu’il y avait cette paresse qui l’envahissait et qui obstruait toutes les initiatives qu’il pouvait concevoir. Se lever et la porter vers ce coin. Qui pouvait finalement être habité par un pauvre pêcheur. En avoir le cœur net pour savourer le délicieux corps de sa compagne, était la meilleure chose à faire. Quoiqu’intérieurement, il était un peu mitigé sur le choix à entreprendre. De toutes les façons, ces deux personnes n’allaient aucunement échapper à un fort rhume maintenant qu’ils étaient toujours là. Il fallait donc profiter de l’instant présent, n’est ce pas ? Faire l’amour sous la pluie et sur une plage, pourrait bien être l’un des fantasmes à la fois loufoque et érotique qu’il n’aurait jamais réalisé. De plus, il pouvait sentir les quelques soubresauts de demoiselle Hikari tout contre lui, friande en diable, chaude comme l’enfer et douce comme le péché. Sa main droite continuait de faire frissonner sa nuque recouverte de sa chevelure atypique ; tandis que son autre main lâcha sa joue qu’il caressait auparavant, pour aller retracer tout doucement, la surface de son dos. Douceur était le maitre mot de son entreprise. Salem voulait la charmer et la rendre extrêmement folle par la même occasion. Combien de temps ne s’était-elle pas offerte ce luxe affriolant ? Il se le demandait vraiment pendant que le piège que formaient ses incisives centrales, se refermait tendrement sur sa proie qui n’était autre que le lobe gauche de sa compagne. Il le mordillait affectueusement pendant que ses caresses s’effectuaient inlassablement comme pour la préparer à ce qui suivrait. Les préliminaires étaient tout ce qu’il y avait de fondamental pour une femme. D’ailleurs, il ne serait plus aussi doux qu’il ne l’était là, maintenant les quelques minutes prochaines. S’il y avait la passion, elle devrait être ardente fougueuse, déchainée… Chose qu’il allait lui faire comprendre…

• J’ai envie de toi… Je te veux mienne pour cette soirée…

Son regard avait traduit cette confiance qui l’avait enveloppé depuis. Misant alors sur la surprise, Salem en usant gentiment de sa supériorité physique coucha l’ex-maréchal sur son dos à même le sol. En prenant appui sur ses coudes il s’étendit légèrement sur elle et l’embrassa avec ferveur. L’une de ses mains se dirigea vers sa poitrine qu’il commença à dénuder fébrilement du fait de ses vêtements par forcement facile à retirer d’une seule. Il finit par se redresser et acheva ce qu’il avait commencé, placé entres les cuisses de la donzelle. Soupirant immédiatement, il contempla enfin l’un de ces plus grands centres d’intérêts, quand un sourire lubrique se forma sur ses lèvres. Sans trop d’hésitations, le malabar plongea son visage dans la vallée profonde creusée entre ses deux seins normalement opulents. Ni trop gros, ni trop petits. Pile ce qu’il fallait. A la fois beau et simple. Rougissant légèrement, il s’amusait à gigoter sa face entre ces deux grosses masses de chairs que l’averse prenait plaisir à mouiller. Prendrait-elle froid ? Personnellement, il en doutait. Menant alors la dance, c’était un Salem affriolé à l’extrême qui se faisait intérieurement violence pour prendre son temps et ainsi partager cette envie pas forcement catholique. Sur la surface d’un de ses seins, il s’amusait à faire des bisous. Il lui arrivait aussi d’attarder ses lèvres sur un point, avant de les faire glisser jusqu’au dard qu’il prenait soin d’éviter pour le moment. Rien ne pressait s’était-il toujours dit. Une perte de temps qui allait lui causer une désagréable surprise et une déception à n’en point douter. Puisque c’est après avoir prit tout le temps pour explorer toutes les parcelles de peau de sa poitrine qu’il voulut décisivement s’attaquer à l’un de ses tétons. Semblablement à un rejeton de quelques mois, Salem allait le prendre en pleine bouche quand une explosion très proche retentit de manière sourde…

Salem grogna, automatiquement…

L’une de ses mains forma un poing furieux…

Se redressant alors, il se retourna et regarda venir de loin…

Un chaleureux essaim d’akumas pullulant la voute céleste pluvieuse…

C’est d’un soupir et d’un signe de tête que Salem approuvait les paroles de son interlocutrice sans rien d’autres à ajouter . Tout comme elle, il bouillonnait vraiment. Mais intérieurement. S’il sentait son cœur battre à tout rompre et son sang ne faire qu’un seul tour, il n’en demeurait pas moins qu’il gardait toujours cette placidité extérieure. Car lui savait canaliser sa colère dans l’optique d’appréhender une situation semblable à celle qui leur était imposée par la vie en elle-même. Il lui fallait réagir tranquillement. C’était bien mieux ainsi. Tout allait résulter par défaite de ces monstrueuses machines, mais il n’avait pas vraiment l’envie qu’un sentiment de colère estompe sa convoitise précédente et lui fasse louper cette protubérance mammaire. Ce que ses seins étaient doux, bordel ! Ils allaient le payer ça très chers ces saletés. Mais pragmatisme était de mise dans cette bataille imminente. Il n’allait certainement pas laisser s’échapper, une occasion aussi exquise que de faire l’amour avec une femme qui la plupart du temps avait nourris tous ses fantasmes les plus fous et les plus irréels. Dire qu’il allait enfin pouvoir faire l’amour sous une pluie battante, c’était bien évidemment sans compter l’arrivée improviste d’une colonie de sales akumas qui guettaient ne serait ce qu’une ouverture sans doute. Malheureusement pour eux, leur timing avait été d’une médiocrité sans précédents puisqu’il n’avait même pas commencé à copuler farouchement et heureusement. Car s’il n’avait vu que d’inconvénients dans cette initiative de ne rien presser entre eux deux, il n’en demeurait pas moins qu’ils pouvaient maintenant et aisément combattre sans vraiment avoir le besoin de se rhabiller décemment ; ce qui sans doute leur aurait fait défaut puisque Salem ne se serait pas vu entrain de sauter nu entre ces créatures. Le sang d’akumas était tellement toxique qu’un seul débris sur sa peau et il en souffrirait gravement. Dénudé, vous n’imaginiez pas la chose…

Si la vieille jeune femme avait finalement due camoufler ses énormes seins qui l’affriolaient sérieusement, sa colère s’exprima tout d’un coup par un assaut qu’elle eut à perpétrer la première. La surprise vint à emparer Salem lorsqu’il vit du sable de plage s’assembler pour former de gigantesques mains pour aller bousiller la première vague d’ennemis. C’était quoi ce don ? Une parasite de sable ? Il n’en était pas sur vu qu’il n’y avait aucun corps être vivant à ses côtés, mais telle était sa première pensée érigée par la surprise et par l’admiration. Si elle semblait rouillée dans cette forme, il se demandait ce qu’elle avait vraiment été lorsqu’elle fut maréchale en son temps. Putain… Il n’imaginait même pas. Et dire qu’il était à deux doigts de fouiller intimement les entrailles de cette personnalité charismatique à sa manière. Bordel de merde ! Il leur fallait vite finir ce combat pour pouvoir reprendre là où ils étaient restés. Dégageant quelques mèches humectées et entièrement collées à son front ce qui gênait un peu sa vision sur ce qui se passait devant lui, le grand brun fut le deuxième à activer son innocence pendant que sa dulcinée finissait de bloquer quelques obus empoisonnés du sang infecte de ces machines damnées. Là, faut bien avouer qu’il lui devait une fière chandelle quand bien même les obus ne le visaient pas directement. Car s’il y avait quelconque impact, lui aussi seraient grièvement atteint. Et puis il eut cette arme, sortie de nulle part et dirigée par la maréchale. Une situation qui commençait à le traumatiser là. D’abord du sable, ensuite une épée. C’est alors qu’il capta un peu le principe de son pouvoir. Si elle ne dirigeait pas un objet en tant que tel elle pouvait faire léviter n’importe quoi dans le but de mitrailler les nuisibles. Un très bon pouvoir quand il sentait sa synchro.

Salem voulut même faire un amalgame de leurs potentialités, lorsqu’elle tomba subitement sur le sol après la chute de son épée irrégulière, autant sur son esthétique que dans ses capacités qu’il put admiré il y avait quelques instants. Alarmé, il voulut plonger sur elle et lui demander ce qui se passait, mais le virage que prenait la situation ne lui permettait en aucun cas de perdre du temps en s’occupant de sa compagne actuelle. Si son ton avait été doux quand il la regardait recroquevillée sur elle-même comme une gamine à qui on porterait une affection particulière, il commença à serrer sa mâchoire et porta un regard affreusement noir à l’horde d’akumas qui se dirigeaient vers eux. S’il ne supportait pas une bonne chose, c’était bien de voir des enfants et des femmes souffrir. Ces situations étaient en quelques sortes, les seules choses au monde susceptibles de le faire sortir de ses gonds. Et quand ce malabar se mettait sérieusement en colère, il n’était du tout pas bon de rester dans les parages. Seulement, de grosses machines hérissées de plusieurs canons, aux visages vides et affreux ne pouvaient comprendre le double sentiment qui animait le gros cœur du gros nounours. Dire que ces saletés n’étaient qu’un amas nocif de technologie, de l’antimatière et de chagrin. C’en était à gerber, franchement. C’est alors que pour mettre fin à cette histoire, Salem dont la mine était inhabituellement sombre planta son trident dans la terre sablonneuse sur laquelle il était et prononça silencieusement le nom de son attaque. Si la plage commença à trembler légèrement sur une amplitude 2 à l’échelle de Richter, de nombreux rayons s’échappèrent soudainement du sable. Le carnage commença tout bonnement à la suite de son offensive. Ses rayons traversèrent la carcasse mécanique des monstres pour bousiller leur matière noire en quelques sortes. En quelques instants seulement, il eut une multitude d’explosions et de pétarades, le tout suivis de l’effectivité de la poussière…

Ils venaient tous d’être vaincus en un seul coup. Malgré la pluie, Salem sentait de loin une multitude de personnes affluer dans le coin. Mieux valait ne pas rester ici pour satisfaire la curiosité de ces personnes indécentes. Dans le même temps, de tels bruissement passeraient très mal inaperçus dans le coin. C’était tout à fait normal, tout à fait typique à l’humain. De ce fait inévitable donc, il retransforma son trident doré en une flute de même teinte, la rangea dans sa poche et s’empara de l’épée de sa collègue qu’il réussit à accrocher sur son pantalon. Ramassant alors la couverture qu’il secoua de sorte à déloger les grains de sables qui s’y étaient installés, l’héritier des Fenyang s’empressa de recouvrir l’ex-maréchale avec, avant de la prendre dans ses bras. De quelques bons rapides alors, Salem se dirigeait vers la cabane abandonné, non loin du lieu de combat. Arrivé tout juste devant et de son espagnol plus ou moins potable, il se mit à demander s’il y avait quelqu’un dedans, mais aucune réponses. Haussant alors les épaules, il ouvrit la porte d’un coup de pied moyen et entra à l’intérieur. Il n’y avait qu’une seule pièce et elle semblait abandonnée depuis belle lurette. A voir les quelques objets de pêche, complètement usés et la poussière qui s’accumulait, il n’y avait de quoi conclure ainsi. Soupirant, il posa alors la jeune femme recouverte de sa couverture sur le dallage plus ou moins bon et réactiva son innocence qui apporta lumière dans la pièce et posa l’épée baroque avant de se ruer vers sa propriétaire qu’il se mit à serrer dan ses bras. Conscient qu’elle pouvait être gravement atteinte de il ne savait quoi, Salem patienta un instant le temps de la réchauffer contre lui, avant de lui parler avec une douceur calculée…

• On à tous commencé comme ça tu sais… Laisses toi aller… Laisses-moi te réapprendre ton métier… Laisses-moi t’aider à briller une nouvelle fois… Hikari…

Affectueusement, Salem resserra son étreinte sur elle et commença à frotiller sa joue contre la sienne. Sans doute qu’il était à deux doigts de réussir à la convaincre définitivement…

Le martellement des gouttes de pluie, sur la toiture à peu près potable de la cabane abandonnée qui sentait légèrement le moisi et le poisson, finissait de briser ce silence que Salem eut à imposer pendant que ses pensées repartaient ailleurs, loin en arrière. Les images qu’il avait en tête redevenaient un peu plus claires. Il se rappela de la tâche brune que la jeune femme avait sur elle, un peu encré vers l’aine d’une de ses plantureuses cuisses. Certains scientifiques qui suivaient parfois son regard et qui le savaient sceptique, se pressèrent de lui raconter ce qui c’était passé et comment avaient-ils été obligés d’effectuer cette intervention chirurgicale d’extrême urgence. N’étant en aucun cas compétent dans le domaine de la médecine, si ce n’est les simples bases comme une fièvre ou un mal de tête, Salem n’était alors pas en mesure de poser quelconque question. Il se contentait simplement d’hocher la tête à chaque nouvelle information, en gardant ses yeux rivés sur ce corps de rêve qu’il voulait s’approprier du fait de sa beauté et de sa certaine renommé au sein des hautes strates de l’organisation. Si on lui avait dit un jour qu’il aurait cet honneur que de pouvoir la retrouver lui, et réussir à la dompter par la même occasion en quelques temps seulement, il aurait certainement rit au nez de la personne. Ce qu’il vivait là était tout simplement improbable, insolite. Sentir ce corps chaud contre lui et entendre la voix mièvre qui l’animait, était comme un rêve. Oui oui, il rêvait éveillé. Cette même voix cependant vint le délivrer des sinuosités de ses pensées tout en appuyant la thèse qu’il émettait, là, maintenant. Ce qui bien évidemment lui fit totalement comprendre l’origine du mal qui l‘avait animé lors du précédent combat. Et quand Salem se mettait parfois à la place de cette femme, il se demandait vraiment s’il allait vouloir continuer à vivre… Elle lui prouvait bien là son courage et sa capacité à affronter la vie en elle-même. Respect ! Et puis, il eut cet échange de sourire qui traduisait ce qui allait s’en suivre. Les mots étaient de trop. L’envie était présente…

La tension entre eux deux, était légèrement palpable. Le courant repassait naturellement, maintenant qu’ils étaient complètement isolés dans une bâtisse inconnue, loin de tous. Son innocence brillait toujours aussi fortement, lui laissant le loisir de pouvoir la contempler affectueusement, un peu comme avec toutes les autres femmes qu’il avait enfilées. Tout en voulant rire quand elle se mordit nerveusement la lèvre, le maréchal se laissa faire ensuite pour savourer une énième fois ses lèvres pulpeuses. Un délice dont il ne pouvait plus se passait. Il y était maintenant accro comme un bon vieux russe avec ses bouteilles intarissables de vodka pur. Il sentit en plus une étreinte assez douce qui le détendit automatiquement. Ses seins au galbe parfait s’écrasèrent sur son torse musclé, chose qu’il adorait personnellement. Un vrai gros pervers dans l’âme, ce gars là. Il sentait son entrejambe se durcir agréablement. Il n’allait pas tarder à l’user, c’était maintenant clair. Au point où ils étaient, rien ne viendrait certainement troubler une union prochaine aussi sereine. Se laissant faire alors suite à la pression de mademoiselle, Salem se coucha sur son dos et commença à subir toutes les caresses d’Hikari sur son torse, elle qui était posée sur son bas ventre. Soupirant d’un plaisir certain, l’Africain finit par poser ses mains sur chacune de ses fesses qu’il commençait lui aussi à explorer de façon tendre. Mais il y avait quelque chose de gênant pour l’homme. Il avait beau être doux et beau parleur, mais il ne supportait pas subir une dominance totale d’une quelconque femelle. Si elle lui avait montrée qu’elle était prête à lui offrir son corps, c’était amplement suffisant. Ce pourquoi en quelques secondes seulement, il avait réussit à inverser les positions et tout en douceur. Fébrilement mais en même temps passionnément, il avait réussit à dénuder partiellement le corps de son amante. Quelques instants plus tard et suite à des caresses de toutes sortes, Salem lui offrait toute sa virilité. Il y mettait vraiment du sien et seule la cabane fut l’unique témoin de leur ébat qui dura une éternité…


La pluie avait finalement cessée. Le tableau qui présentait l’amalgame du crépuscule et de la mer était vraiment magique. Le ciel était légèrement sombre, mais plus pour bientôt vu l’émergence des premiers rayons matinaux. C’était un homme torse nu et heureux de sa soirée précédente qui observait ce que lui offrait la nature dans toute sa splendeur. Salem s’était réveillé bien avant Hikari et l’avait même regardé pendant un bon moment dans l’obscurité, vu qu’il avait désactivé son innocence lors de leur relation farouche. Assis dans le sable et près de la mer qui lui mouillait les pieds, le maréchal se perdait profondément dans ses pensées. Il n’avait pas été spécialement envoyé dans ce pays, mais il songeait déjà à le quitter. Ce n’est pas comme s’il avait été hospitalier avec sa personne. Mais le fait était qu’il fallait maintenant s’assurer qu’elle aurait ce cran de rentrer avec lui. Sans doute que oui. Il lui avait donné sa confiance et il espérait vraiment qu’elle ne serait en aucun cas, prête à gâcher l’ambiance qui s’était forgée entre eux. On tendait vers la ligne droite là. A cette ultime pensée, ses muscles se contractèrent sous l’effet de la brise matinale vu qu’il n’était vêtu que de son pantalon. L’air rêveur, il n’avait même pas sentit la présence qui se voulait être auprès de lui, puisque son esprit ne lui criait qu’une seule chose : Ramener l’ex-maréchale à la maison pour la remettre sur pieds. Pour cela, elle pouvait énormément compter sur Alh’ qui n’allait surement pas la décevoir… La confiance était au rendez-vous… Les portes de la congrégation, grandes ouvertes…